Caractère D Harpagon

produire l’effet comique | La fonction / visée du comique dans la scène | Acte III scène 2, Tartuffe ou l’Imposteur, 1669, Molière | Comédiede caractère (Satire) | Tartuffe apparait enfin dans cette scène. Dorine se moque de lui au moment que Damis est caché dans u n cabinet voisin. Le ton et les propos sont d’une pitié ostentatoire. | Comique de caractère : Opposition entre l’imposture et la pratique de la religion de Tartuffe « Laurent, serrez ma haire avec ma discipline…les derniers » (V1-4) et

VRAISEMBLANCE : Cette règle exige le respect de l’apparence et de la cohérence : aussi bien dans l’élaboration des caractères, de l’action et des situations que dans le choix du sujet qui est souvent tiré de la mythologie ou de l’Histoire antique en général mais aussi de la Bible : On dit d’ailleurs que l’Art n’exclut pas la Raison. L’action du héros doit être conforme à son caractère et ce, tout au long de la pièce. Les personnages sont souvent très typés chez Molière, La Fontaine, La Bruyère

[Introduction] Les comédies de Molière au XVIIe siècle ont souvent mis en évidence des défauts humains tels que l’avarice avec Harpagon dans L’Avare, la misanthropie avec Alceste dans Le Misanthrope sans oublier M. Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme qui souhaiterait outrepasser sa condition sociale. Ainsi, Molière propose une vaste étude des moeurs et des caractères qui se poursuit dans Le Malade Imaginaire avec Argan, malade imaginaire et personnage principal de sa comédie en 1673. Le rire

qui ont pourtant toute leur importance. Le metteur en scène peut également par un choix intelligent rendre un pièce plus amusante. Car si l'acteur joue la comédie, il doit s'investir dans son rôle, en mettant une part de lui même, de son propre caractère. Comme le dit Bluwal pour Dom Juan (qu'il a réalisé en film télévisé) "j'ai trouvé en Piccoli un Dom Juan idéal parce qu'il n'y a aucune explication mécaniste à la séduction de Piccoli", il déclare ici que l'acteur doit correspondre, coller à la

homme est là / qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; / qui souffre, ver de terre amoureux d’une étoile […]. » Antonomase (féminin) : C’est une figure par laquelle on remplace un nom commun par un nom propre, et vice-versa. Exemple : « un Harpagon », pour désigner un avare, est une antonomase. C’est aussi le cas lorsqu’on remplace un nom par une périphrase : « la capitale de la France » pour désigner « Paris ». Aposiopèse (féminin) : Une aposiopèse (ou réticence) est une rupture dans la suite

rire les honnêtes gens » tout en faisant de son mieux pour attaquer et donc corriger les vices de son époques. C’est pour cela, que dans « L’avare », Molière fait vivre sous nos yeux une famille de nouveaux riches. Partisan du réalisme, il montre Harpagon et son entourage tels qu’ils sont dans le quotidien, asservis aux lois de l’argent. Donc à travers le comique de cette pièce qui peut s’avérer pathétique, le dramaturge dresse une satire de la vie de cours et des « ragots » circulant dans la société

de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt...), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire... Contrairement à la presque totalité des auteurs de comédie de son temps, l'invention dramatique de Molière s'appuie peu sur l'imitation de modèles

caractérise bien évidemment le théâtre est son public. En réalité, le public est aussi considéré comme acteur dans la pièce. Ils ont une importance car les comédiens commencent parfois des scènes en partant du public (comme dans L'Avare de Molière où Harpagon se trouve dans les premiers rangs du public, en demandant qui a volé sa cassette). La mise en scène d’une pièce de théâtre fait de plus constamment appel à son public, à qui elle demande une participation active: leur intervention fait partie du

elle est aussi l’occasion de débats entre les personnages. Ex. Antigone d’Anouilh. Antigone et Ismène font un portrait opposé de leur oncle Créon, impuissant selon la première, soumis aux lois du pouvoir selon la seconde. Ainsi sont révélés leur caractère antagoniste : Ismène est faible et soumise, tandis qu’Antigone est une femme libre. C – Les didascalies. Indiquent notamment les expressions et gestes qui peuvent exprimer l’agressivité. Ex. Rhinocéros de Ionesco. La voix rauque et le ton

Beaumarchais, interdit au dernier moment par Louis XVI nous amène à douter de la valeur simplement distrayante du célèbre valet . 2 Castigat ridendo mores corriger les mœurs par le rire ; devise chère à Molière. La valeur caricaturale d’un Harpagon criant après sa cassette ou s’entretenant à propos de celle-ci, sur la base d’un quiproquo, avec Valère dont le trésor prend pour lui les traits d’Elise, la fille du vieux grippe-sous, ne dépasse-t-elle pas le simple portrait satirique ? De même