Caractéristiques Du Capitalisme Actionnarial

Fiche de Lecture Le nouveau capitalisme Dominique PLIHON D. PLIHON est professeur d’économie à l’université Paris-Nord, membre du Conseil d’analyse économique (CAE) et président du Conseil scientifique d’Attac. Double intérêt de l’ouvrage : - il donne une analyse complète des transformations du capitalisme depuis ces 2 dernières décennies et encore en cours actuellement. - il permet de faire une analyse sur les thèmes de l’importance croissante de la finance sur le reste de

Posons quelques éléments de définition du capitalisme. PARTIE 1 : Les mutations du système capitaliste La question du fonctionnement du système économique est au cœur du débat économique depuis le début de l’année 2000 et plus précisément depuis la chute du mur de Berlin qui marque la disparition des économies planifiées. Depuis cette date, le capitalisme s’est imposé comme le système économique dominant dans la plupart des pays de la planète. Ce capitalisme est ancien, il n’a cessé de se développer

dernier livre, qu’un nouveau système capitaliste se met en place : le capitalisme actionnarial. Ce dernier d’après Plihon est en rupture profonde avec le système capitaliste des trente glorieuses, soit le fordisme. Tout d’abord parce qu’on voit se développer de plus en plus les nouvelles technologies et ensuite parce que le système capitalise repose de plus en plus sur la mondialisation. Les caractéristiques du capitalisme actionnarial reposent sur, dans un premier temps, la modification du rapport

Les différents modèles de capitalisme Le capitalisme est un système économique et social qui se définit par les caractéristiques suivantes : - La propriété privée des moyens de production : Ce droit (propriété privée) permet de disposer librement des biens en question et des fruits de leur utilisation. Ceci suppose aussi le droit de vendre le bien à tout moment. - L’accumulation du capital motivé par la recherche du profit : Avant le 18e siècle, le profit était utilisé pour consommé, dans

Fiche de lecture sur “le capitalisme financier : un état des lieux” “Le capitalisme financier : un état des lieux” est le premier chapitre du livre “Dérives du capitalisme financier” écrit par Michel AGLIETTA et Antoine REBÉRIOUX. Dans ce livre, ils revisitent de manière approfondie les théories de l'entreprise et les logiques financières à l'œuvre. Michel AGLIETTA est professeur à l'Université Paris-X, consultant auprès du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII)

L'idée générale de l'article : L'evolution de l'économie mondiale a connu des changements importants au cours de des dérnieres décénnies qui ont conduit à des modifications sur ce que on appelle la financiarisation de la richesse mondiale. L'accumulation financiere a pour objectif de séparer l'application des actif financiers, actions, obligation, devise de la production des biens et des services. La logique financiere s'est interessée par l'entreprise et la nécéssité de creation de

« Le nouveau capitalisme », Nous entrons de nos jours dans une phase de transformations économiques, sociales et politiques, à l’échelle mondiale. En effet le processus de mondialisation (notamment financière), impulsé par une logique néolibérale prédominante (modèle anglo-saxon), entraîne des changements considérables pour les nations, pour les entreprises et pour les individus. Plusieurs théories tentent alors d’expliquer cette nouvelle ère dominée par les évolutions informatiques et électroniques

1. Le modèle de capitalisme qui prône la maximisation de valeur pour l’actionnaire est le capitalisme financier où l’importance donné à l’actionnaire est largement excessif d’où une déconnexion à « l’économie réelle ». Le capitalisme financier se caractérise d’une part par la financiarisation de l’économie dû à l’importance grandissante du recours au financement par endettement des agents économiques et de l’augmentation des activités financières dans le PIB des pays. Le décloisonnement a entrainé

Le nouveau capitalisme Dominique Plihon ▪ La fin du 20e siècle (chute du mur de Berlin, NTIC, système néo-libéral mais aussi des crises : Irak, attentats…) s’inscrit dans un processus planétaire de transformation économique, sociale et politique. ▪ Un nouveau capitalisme émerge, articulé autour des technologies et de la globalisation financière. ▪ La période actuelle est une transition vers un nouveau capitalisme, dominé par la finance et le savoir. I. La troisième révolution industrielle

financière prend racine dans les réformes de politique monétaire engagées dès les années de dérégulation financière (a). L’effondrement de l’URSS et la crise asiatique de 1997 consacre la tentative de projection mondiale du capitalisme grâce à l’expansion de la valeur actionnariale ; émergent alors des débats sur La fin de l’Histoire et du politique dévelopée par Fukuyama. La globalisation financière connaît cependant certaines fragilités et dysfonctionnements (b) auxquels une nouvelle régulation peut