Cardin Le Bret De La Vénalité Des Offices

et le sac des villes par les soldats. On est donc bien loin de Machiavel. Tout n’est pas permis au Prince : le pouvoir est absolu vis-à-vis des sujets, mais pas vis-à-vis de Dieu ni des hommes. « Il n’est de richesse que d’hommes ». - celle de Cardin Le Bret (un proche de Richelieu), dans son traité De la souveraineté du roi (1632)qui a défini la pleine puissance du monarque. Selon lui, la souveraineté est une « suprême et perpétuelle puissance déférée à un seul qui lui donne le droit de commander

monarque et n’a point de compagnon en sa majesté royale ». Charles Loyseau (1566-1627), juriste. Il a écrit 2 ouvrages : Le traité des seigneuries en 1609 et le Traité des offices en 1610. Pour lui, la souveraineté est le comble de la puissance. Il a dit : « la souveraineté n’est point si quelque chose y fait défaut ». Cardin Le Bret (1558-1655), juriste. Il compare la souveraineté avec le point en figure géométrique en disant : « la souveraineté est non plus divisible que le point en géométrie » in

(Le peuple pense qu’il paiera moins d’impôt car il n’y aura que le roi, il répondra moins devant le pouvoir de l’Eglise et de la Noblesse). Ce désir de renforcement de pouvoir royal est aussi soutenu par les intellectuels de l’époque. II/ Cardin Le Bret (1558-1655). Il est considéré comme l’un des premiers penseurs de l’absolutisme. Il a écrit fin 16ème, début 17ème. Il a une vision juriste, et a une vision du droit renforçant le pouvoir royal. Notamment le droit romain, on a une redécouverte

la justice, les finances, l’armée… Le roi désigne l’officier, il le rémunère, le révoque comme il l’entend. Ce statut de l’officier va évoluer et on va se diriger vers l’inamovibilité des offices en plus de la patrimonialité des offices, l’officier va pouvoir vendre sa fonction. 1° L’inamovibilité des offices. L’officier reste en place et le roi ne peut plus le révoquer. Elle s’affirme tout au long du moyen âge, parce que les officiers ont une tendance naturelle à vouloir rester à leur place

écrivains politiques: André DUCHESNE, Antiquités et recherches de la grandeur et majesté des rois de France (1609), Charles LOYSEAU, Traité des ordres et simples dignités (1610), Jérôme BIGNON, De l'excellence des rois et du royaume de France (1610), Cardin LE BRET, De la souveraineté du roi (1632). La transmission de la couronne s'opère au moment même où celui qui la détient décède. En France, le roi ne meurt jamais: "le roi est mort, vive le roi!". A cette règle s'ajoute une obligation de catholicité

exerce son pouvoir dans le cadre juridique. Plusieurs auteurs, Philipe de MEIZIERS dans le « songe du Viel Pèlerin » , il va qualifier le roi de «  ministre du royaume des Gaules » , l’idée royale se rapproche d’un ministère ,d’un office. Dans un traité , Nicolas ORESME il va distinguer la pleine puissance , qui serait al puissance d’un tyran sans contre partie et la puissance modérée du roi. Le roi n’a pas une puissance illimitée avec lequel il peut faire n’importe quoi. Le roi doit

sorte d’impôt que le clergé lève sur ses membres pour le verser au trésor royal. III- La bourgeoisie et les offices Elle a été attirée au service du roi par la « vénalité des offices » (charges publiques susceptibles d’être achetées et vendues). Cette vénalité des offices a permis aux bourgeois suffisamment fortunés (aspect ploutocratique) d’entrer dans l’administration. L’accès aux offices, dont les plus importants confère la noblesse, est le couronnement d’une ascension sociale dont la bourgeoisie

Dans la technique de l’apanage , qui consistait à donner des terres aux enfants cadet pour les dédommager de la non obtention du fief , les femmes n’avaient pas droit à la succession par apanage . Le droit romain excluait également les femmes des offices , elles ne pouvaient donc devenir magistrat . L’Eglise s’opposait également à l’accession des femmes au trône , car le roi est sacré , et les femmes ne peuvent exercer de fonctions religieuses . Philipe de Poitier va négocier habilement pour obtenir

absolue, c'est à dire parfaite et entière. Cette souveraineté ne saurait souffrir de la moindre soustraction. Cardin le Bret parfait la théorie de l'état royal. Dans un ouvrage parut en 1632 De la souveraineté du roi , il reprend l'idée émise par Bodin d'un souveraineté unitaire, dans son royaume le roi est le seul souverain et son autorité ne souffre d'aucune atténuation. Selon Cardin le Bret « la souveraineté n'est pas plus divisible que le point en géométrie » . ses trois auteurs s'accordent sur

en 1520 - 1527, on va vendre les charges publiques, les vénalités des offices qui comptent. On va vendre les offices. En plus de l’impôts royale permanent. Est-ce que le roi a encore le pouvoir de sa propre administration? Quand le roi crée en 1495, l’impôt royal, quand il impose ses sujets sans leur demander leur consentement. Ne confond-t-il pas domaine de la couronne et domaine privé du roi ? Domaine et souveraineté ? Vendre les offices n’est-il pas confié les biens communs à des privés ? Est-ce