Cardinal Cibo

de Musset et son théâtre, 1944) établit que Musset a connu, dès 1832, une exilée politique qui, l'année précédente, avait participé à l'insurrection de la Romagne contre le pouvoir pontifical, la Princesse Belgiojoso, modèle possible de la marquise Cibo. Mais c'est surtout l'état d'esprit de la jeunesse libérale française qui inspire Lorenzaccio : les étudiants révoltés à Florence contre la tyrannie d'Alexandre ressemblent aux combattants des barricades de juillet 1830, ou à ceux de 1832, qu'évoquera

Outre l’identité, la simplicité tient à la conscience que le moi a de lui-même. Un personnage de Lorenzaccio, quelque surprenant qu’il puisse paraître, ne pourrait être construit sans cette simplicité. C’est ce qu’on nomme un caractère. La marquise Cibo est un caractère, celle de la femme volage qui se croit un destin comme le montre la scène 6 de l’acte III. De même Leiris s’attribue une conception de la vie comme piège qui lui fait penser que tous les plaisirs seront suivis de malheur à la suite

circulaire dans les rues de Venise. Lorenzo n'est plus qu'un moulin a parole totalement inefficace. Et Il va sortir dans la rue, alors qu'il connais les risques et il va au devant de sa mort,il n'a pas écouté les avertissement de sir Maurice et du cardinal Cibo.  Les morts sont parallèle, Celle de Lorenzo ayant plutôt d'avantage l'apparence d'un suicide. 4) la cruauté de la vie A) le deuil de Philippe  Philippe Strozzi est affecté douloureusement par la mort de sa fille empoisonnée par le duc après

nous saute aux yeux, c’est que les femmes sont toutes rejetées à la fin de la liste, ce qui montre bien que Musset ne leur accorde pas une grande importance. De plus, elles sont constamment reliées aux hommes, par exemple il est écrit « La Marquise CIBO » au lieu d’écrire son prénom, ou encore, Marie SODERINI est citée comme étant « la mère de Lorenzo ». A la toute fin de la liste, dans les noms en petit caractère, il est écrit « Deux Dames de la cour » ce que signifie donc que dans la pièce il existe

duc envenime à dessein les rapports (montant presque une petite pièce de théâtre), cherchant à provoquer un duel qui lui permette de prouver que L n’est pas dangereux. Composition : Portrait de L par le duc Echanges entre L et Sire Maurice + le cardinal Défi de Sire M et dérobade de Lorenzo Portrait de L s’évanouissant par le duc 1- Portrait dévalorisant : CL faiblesse : « maigre », « plombés », « fluettes », « maladives », « pas la force » Forte présence de l’énonciateur : datif éthique « regardez-moi »

valeur par la marquise de Cibo qui va mettre en garde Alexandre contre une insurrection populaire s’il persiste dans sa politique de répression : « les pavés sortiront de terre » Acte III scène 6. Acte I, sc. 2 : marchand -> éloge de la court -> trouver transposition chez les commerçants des années 30 en Fr. -> soutenaient régime de Louis Philippe (roi bourgeois) -> roi donner possibilité de s’enrichir. L’Eglise Florentine -> représenter par Cardinal Cibo ds l’œuvre. Cardinal -> machiavélique, fourbe

moins douze sont désignés par leur par leur fonction. On distingue parmi les personnages, les Médicis et leur entourages, les Strozzi, les Cibo, les autres acteurs de la vie politique comme les Huit, les Salviati, Les Pazzi, Les Banis, et enfin le peuple. Les personnages principaux sont : Alexandre de Médicis, Philippe Strozzi, La marquise Cibo et Le cardinal Cibo. Le reste des personnages sont donc des personnages secondaires, avec une importance dans la pièce plus ou moins forte. Une bonne partie

Alfred de MUSSET 1 / 257 La scène se passe à Florence. Personnages • • • • • • • ALEXANDRE DE MEDICIS, duc de Florence, et ses cousins : o LORENZO DE MEDICIS (LORENZACCIO) o CÔME DE MEDICIS, LE CARDINAL CIBO. LE MARQUIS CIBO, son frère. SIRE MAURICE, chancelier des Huit. LE CARDINAL BACCIO VALORI, commissaire apostolique. JULIEN SALVIATI. PHILIPPE STROZZI et ses fils : LES CLASSSIQUES A PORTEE D’OREILLE www.lyre-audio.com Lorenzaccio Alfred de MUSSET 2 / 257 • • • •

veut la tradition dans le théâtre du XIXème siècle. Malgré cela, les femmes apparaissent régulièrement sur scène, Marie et Catherine sont présentes aux actes I.I.III.IV, quant à Louise Strozzi, ces apparitions se font aux actes I.II.III, la marquise Cibo jouera son rôle aux actes I.II.III et IV. De cet examen, il ressort que les femmes sont absentes de l’acte V comme s’il était évident qu’elles ne pouvaient jouer aucun rôle politique à la mort du duc. Enfin, un rôle dramatique ne se résume pas à une

Lorenzaccio, on peut dire dans un sens, que les personnages sont trompés par leurs passion, omis Lorenzo. Bien que corrompu par ''devoir'' il apprécie dans un certain sens sa nouvelle vie: sa passion '' le jeu, le vin les filles'', comme la marquise de Cibo il saura en parti racheter ses méfait, en tuant le Duc, ce qu'il appelle un vengeance personnelle. Le vice du vice , justement, est que même après avoir expié ces fautes, La bague sanglante, gage de son ralliement provisoire au duc, le conservera un