Cardinal Cibo

description très dégradante de Lorenzo. Acte I, scène : -Le Duc a totalement confiance en Lorenzo. Il se complait à dégrader Lorenzo aux yeux du Cardinal Cibo et de Sire Maurice, le traitant du « plus fieffé poltron ! Une femmelette, l'ombre d'un ruffian énervé ! ». Acte I, scène 4 : - Scène de l'épée où Lorenzo, après avoir dominé ses adversaires le Cardinal et Sire Maurice par la parole, semble se retrouver démuni lorsqu'on le pousse à la violence et finit par s'évanouir à la vue d'une épée.  Le

enfants sont mes enfants » Acte III, scène 7 : Meurtre de Louise Acte IV, scène 3 : « Suis-je le bras de Dieu ? » ( Lorenzo ) « Suis-je un Satan ? » Acte IV, scène 4 : Disparition de la marquise La marquise dit que le Cardinal Cibo voudrait remplacer le Pape. Acte IV, scène 6 : Aperçus de Catherine pour la dernière fois Acte IV, scène 7 : « Pauvre Florence » Acte V, scène 6 : « Le bon dieu ne manquera pas de faire placarder ma condamnation éternelle »

pièce: Côme de Médicis se fait couronner par le Cardinal Cibo, sous l'oeil du peuple et des seigneurs, et prononce un discours en leur honneur. Il advient à se demander quels commentaires inspirent ce discours final ? Tout d'abord, il est question de parler du cadre dans lequel le discours a été dit. Le couronnement d'un nouveau duc est toujours accompagné d'un caractère solennel. Cette scène finale expose des personnages types à cette occasion: un cardinal, un futur duc, des seigneurs et nobles, et

fille de quinze ans. Plus tard dans la pièce (Acte III), il tue Louise à travers un complot pour attaquer les républicains. De plus, Alexandre de Médicis refuse catégoriquement de changer, et avoue même sa nature d’usurpateur. Alors que la marquise de Cibo veut convaincre le duc de changer ses principes gouvernementaux, en laissant plus de liberté au peuple, et en travaillant pour le bonheur des hommes, Alexandre répond qu’il veut tirer le plus d’argent possible de ses sujets (Acte III, Scène 6). Finalement

apprenant ‘assassinat du duc, ne pense pas à Florence mais à sauver ses intérêts personnels «  «  toute cette hideuse affaire a transpiré, ns sommes morts si elle se confirme »( P 194,1,V) il se rebiffe à peine contre les manipulations politiques du cardinal Cibo et entérine finalement en précipitant le vote des Huit à une sombre mascarade politique. Il incarne lui aussi à terme l’homme qui ne fera suivre aucun de ses discours d’actes qui soient en cohérence avec eux . Sa veulerie devient manifeste et

une anguille, il se fourre partout et dit tout ». S’ensuit une image dégradante de celui-ci, le traitant de « poltron » et « femmelette ». Sire Maurice et le Cardinal Cibo façonnent une image de Lorenzaccio comme manipulateur et dangereux « On sait qu’il dirige vos plaisirs et cela suffit ». Le Duc ne se fie pas aux accusations du Cardinal et Sire Maurice concernant le mauvais fond de Lorenzo, et ce sentiment est d’autant plus accentué lorsque celui-ci s’évanoui à la vue d’une simple épée. Cela confirme

prendre sa vengeance. Le peuple florentin, quant à lui, est soi-disant très révolté mais fait en réalité que murmurer… → victoire du Cardinal Cibo : il a une grande influence sur la nouvelle élection car c’est lui le passeur de la couronne : (“avant de recevoir de mes mains la couronne que le pape et César m’ont chargé de vous confier” acte V sc 8). Le Cardinal est tout au long de la pièce un homme d’intrigue et de manipulations politiques, ce qui confirme une totale faillite politique.

cas précis et sur la perfidie de l’église, à travers le comportement du cardinal Cibo. Ainsi, à la mort du duc, lorsque Côme de Médicis est appelé par les Huit à régner sur Florence, le cardinal fait apporter un tapis qui, une fois déroulé, laisse apparaître le corps d'Alexandre. Celui-ci se redresse, et voilà qu'on le vêt d'un nouveau costume princier : il devient alors Côme qui, après avoir prêté serment à Dieu et au Cardinal, gagne la tribune où il s'adresse à la foule. On comprend que, Médicis

qu'à venger son honneur qui a été salie par Julien Salviati lorsqu'il a injurié Louise Strozzi. Enfin la troisième et peut-être celle qui joue un moindre rôle dans la pièce est l'intrigue Cibo. La marquise ayant trompé son mari avec le duc Alexandre et étant menacée par le frère diabolique du marquis, le cardinal Cibo. Venant s'ajouter à la règle des trois unités, la règle de bienséance est une règle stricte qui avait pour but de ne pas choque le public par des scènes ni trop sanglantes,

1537 qui est la métaphore de celui de la France de 1830. Le discours de Tebaldeo est parodique du Génie du Christianisme que Musset n’appréciait guère. Seuls deux personnages sont lucides et font coïncider leurs actes et leurs paroles : le cardinal Cibo et Lorenzaccio, ce qui importe, c’est de savoir manipuler un peuple habitué à être esclave.