Cardinal Cibo

situation politique de Florence. Incident entre Salviati et Louise Strozzi Scène 3 : Adieux du marquis Cibo à sa femme. Restée seule avec son beau-frère, la marquise déplore l'asservissement de Florence. Le cardinal s'assure, en soudoyant un page, qu'une intrigue est ébauchée entre sa belle sœur et le duc de Florence. Scène 4 : Au palais du duc, Valori, appuyé par Sire Maurice et le cardinal, réclame la tête de Lorenzo. Le duc défends son favori; celui-ci se présente et, provoqué en duel, s'évanouit

Scène 3 : Chez le marquis de Cibo. La marquise = Ricciarda. Marié depuis sept ans, un enfant de six ans. Le marquis de Cibo part en voyage pour se rendre sur ses terres à la campagne. Les adieux avec la marquise sont remplis de tristesse. Le cardinal ouvre le courrier de la marquise, voit une lettre « d’amour » et apprend qu’elle voit le duc Alexandre en secret. Scène 4 : Dans la cour du palais de duc Alexandre. Sire Maurice =magistrat du gouvernement de Florence. Cardinal Vaccio Valori= commissaire

La pièce est fondée sur l’entrelacement de trois intrigues différentes : l’intrigue Cibo, l’intrigue Strozzi, et l’intrigue principale autour de Lorenzo, appelé péjorativement « Lorenzaccio ». A l’acte I, deux incidents lancent les deux actions secondaires de la pièce : un ami du duc, Julien Salviati, interpelle grossièrement la vertueuse Louise Strozzi, fille du chef du camp républicain ; la vertueuse marquise Cibo, courtisée par le duc, songe à se laisser approcher dans l’espoir que l’amour du

Le fait d’apparaître ainsi montre qu'ils n'ont aucun respect pour les choses d'ordre religieuse. La marquise Cibo en est elle-même choquée (p53 l.65) «  nous sommes dans un triste temps pour toutes choses saintes! », (p 54 l.70) « cela m'a révoltée » 4) Dans la scène 3 de l'acte I, le Cardinal Cibo intercepte une lettre adressé a sa belle-sœur la Marquise Cibo épouse du frère du Cardinal. Dans cette lettre le duc montre son impatience a la Marquise afin qu'elle lui cède : (p.55 l. 108) « Ou vous

Dans la pièce d’Alfred Musset, Lorenzaccio, il y a un grand nombre de personnages. La plupart sont masculins mais il ya aussi, quatre féminins : la Marquise Cibo, Louise Strozzi, Marie Soderini et Catherine Ginori. Elles apparaissent tout au long de la pièce et elles ont des rôles particuliers et significatifs dans le déroulement de l’histoire. On remarque aussi que les femmes et la féminisation de quelques éléments (Lorenzo, la ville de Florence…) sont présentes. Alors, quel est le rôle des personnages

contemporaines de mise en scène, et atrophié voire dénaturé dans certaines rééditions modernes. Mais si Alexandre de Médicis est tué à la fin de l’Acte IV, Lorenzo, lui, meurt mis en pièces par le peuple durant cet acte. Le couple Cibo se reforme pour faire bonne figure, le cardinal tire, dans l’ombre, les ficelles secrètes qui lui permettront de s’assurer un contrôle du pouvoir, et la vague républicaine qui aurait dû naître dans le sillage de l’épée de Lorenzo reste très timide. Pourquoi les enjeux de

forme d’anticléricalisme se manifeste donc dans la pièce, elle s’exprime surtout à travers le personnage du cardinal Cibo. Avec lui, le pouvoir ecclésiastique prend une dimension plus inquiétante. Le cardinal est assez peu présent dans la pièce mais son pouvoir est réel. D’abord, il intrigue souterrainement et agit sur Alexandre par l’intermédiaire des charmes de sa belle-sœur, la marquise Cibo qu’il jette dans les bras du duc (Acte II, scène 3). Cette attitude d’un grand du clergé est particulièrement

intrigues au nombre de trois : l’intrigue Cibo, l’opposition républicaine, et ce que l’on pourrait appeler Lorenzo et son double. Ces trois intrigues ont la particularité d’être doubles. • Ainsi, il existe deux intrigues Cibo, étroitement liées. D’une part, la marquise, bien qu’il existe un flou sur ses véritables motivations, a pour but de faire changer le duc, d’en faire un républicain convaincu en faisant appel à sa raison. Par ailleurs, le cardinal intrigue aussi de son côté. Il cherche à

qu’elle implique. Nous nous demanderons comment les personnages principaux de la pièce ; Lorenzo, Alexandre, Philippe, la marquise et le Cardinal, réagissent au changement historique. Dans un premier temps nous verrons l’influence faible de certains personnages voire leur absence d’intérêt. Dans un second temps nous étudierons La volonté de Lorenzo et du Cardinal, qui les mènent à agir. Tout d’abord nous allons voir les actions sans succès de la marquise et de Philippe. Ils sont tout les deux républicains

Cependant le Duc a totalement confiance en Lorenzo. Il se complait à dégrader Lorenzo aux yeux du Cardinal Cibo et de Sire Maurice, le traitant du « plus fieffé poltron ! une femmelette, l'ombre d'un ruffian énervé ! ».p59 l68 opposition avec le surnom affectueux « renzo » et la fin de la réplique « j'aime lorenzo moi » Il s'ensuit la fameuse scène de l'épée où Lorenzo, après avoir dominé ses adversaires le Cardinal et Sire Maurice par la parole, semble se retrouver démuni lorsqu'on le pousse à la violence