Caricature de Mahomet

modes plaisants (humour, caricature, ironie) soient toujours des stratégies efficaces pour dénoncer les abus ? Chaque société est victime d’abus. Ceux ci sont plus ou moins importants, nombreux, et varient selon les époques, mais beaucoup de ces excès et de ces injustices sont intolérables. De nombreux artistes ont choisi de défendre une cause à travers leurs œuvres. Les écrivains engagés utilisent régulièrement les modes plaisants pour cela ; l’humour, la caricature et l’ironie sont des procédés

d’immigration et d’une réforme des sciences islamiques. Troisièmement, il ressort qu’un travail critique pour veiller à l’édification de rapports sociaux sains doit prévenir le cynisme dans une attitude de provocation comme ce fut le cas avec les caricatures du prophète Mahomet. Finalement, le dernier chapitre pose une réflexion sur les conditions nécessaire à la réussite d’une telle société multiculturelle; participante, active et respectueuse. Cette démarche doit se composer d’une déontologie qui permet à la

d’André Malraux (1964) pour le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon _Portraits officiels et caricatures _Portraits du Fayoum (extrait de l’émission « Palette ») Objectifs de la séquence : • étudier l’éloge et le blâme : visées, procédés caractéristiques, points communs en l’éloge et le blâme… • étudier quelques caractéristiques des portraits officiels et des caricatures. Introduction 1. Qu’est ce qu’un éloge ? Un éloge est un ensemble de compliments (2 racines grecques

discrimination et la violence envers certaines communautés ou groupes sociaux ne sont pas tolérables. Par exemple, en 2015, les caricatures du prophète Mahomet publiées par le magazine Charlie Hebdo ont déclenché une vague de critiques et de protestations dans le monde entier, ainsi que des attentats meurtriers à Paris. Bien que la liberté d'expression soit un droit fondamental, ces caricatures ont blessé de nombreux musulmans et ont été perçues comme une attaque contre leur religion. Dans ce cas, la liberté

toutes les religions... Et bien sûr, les "beaufs", ces caricatures de Français râleurs, chauvins, qu'il tendait comme un miroir à ses contemporains. Anarchiste rêveur derrière ses lunettes cerclées, le bonhomme à l'éternelle coupe au bol avait gardé la hargne de ses débuts et n'avouait qu'un regret, celui de n'avoir pas toujours été assez féroce, vis-à-vis du pouvoir, du conformisme, des sportifs ou de la télévision. Ses caricatures de Mahomet, publiées en 2006, furent parmi les plus caustiques

a été condamné à plusieurs reprises pour des motifs comme l’incitation à la haine et la discrimination raciale alors que Charlie Hebdo a été principalement jugé pour « injure ». Le droit français reconnaît donc bien un droit à la satire et à la caricature, dans certaines limites, dont l'une est de ne pas s'en prendre spécifiquement à un groupe donné de façon gratuite et répétitive. C'est cette nuance qui fait qu'un Charlie Hebdo et un Dieudonné ne sont pas mis dans le même panier face aux tribunaux :

mouton, ne sont pas nécessairement sexistes ? S.H. Certains disent que cette pub n’est pas acceptable. Je dis : attention aux outrages sélectifs. Pourquoi estime-t-on les caricatures de Mahomet licites, mais pas certaines représentations de la femme dans la publicité? Bien sûr rien n’est jamais innocent. Dans les caricatures de Mahomet comme dans certaines images de la femme. Pour le racisme comme pour le sexisme, il n’est jamais évident de respecter à la fois la liberté d’expression, de création et

satirique français. On y publia la série de caricatures de Mahomet que le journal danois Jyllands-Posten avait publié le 30 septembre 2005. Les douze caricatures avaient été produites par douze dessinateurs en réponse à Kare Bluitgen, écrivain, qui se plaignaient que personne n'osait illustrer son livre sur Mahomet depuis l'assassinat du réalisateur Theo van Gogh. Les dessins illustraient un article consacré à l'autocensure et à la liberté de la presse. Ces caricatures ont provoqué l'indignation de communautés

ministère à un "pachalik" au "divan", ou encore interpréte l'acte de censure comme la manifestation d'un "despotisme Asiatique". Plus proche de nous, et dans d'autres domaines d'expressions, l'ironie et d'autres formes d'humour tel que la caricature, sont toujours présents pour traiter de manière plaisante et souvent humoristique de sujets graves. Plantu ou Jean Plantureux de son vrai nom, par exemple, illustre par l'un de ses dessins dans le journal "Le Monde", sa vision de La liberté de la

« Je suis Charlie » Mercredi 7 Janvier 11h30, deux hommes cagoulés et armés jusqu’aux dents sortent d’une voiture noire en plein Paris. Ils ont pour seul but de tuer Charlie Hebdo afin de « venger le prophète Mahomet ». Ces deux hommes pénètrent dans le bâtiment de Charlie Hebdo en mitraillant l’accueil, avant de monter à l’étage et d’abattre le dessinateur connu CHARB d’une balle dans la tête. Après, ils ouvrirent le feu dans tout le bâtiment du journal pour tuer les dessinateurs CABU, TIGNOUS