Cas Plaisir

chercher autre chose pour parfaire le bien-être de l’âme et celui du corps. Nous n’avons en effet besoin du plaisir que quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; et quand nous n’éprouvons pas de douleur nous n’avons plus besoin du plaisir. C’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. (129) En effet, d’une part, le plaisir est reconnu par nous comme le bien primitif et conforme à notre nature, et c’est de lui que nous partons pour

Maud Philosophie Pierre Zaoui Dans quelle mesure l'expérience du désir est-elle une expérience de la douleur ? Si l'expérience du désir est une expérience de la douleur. Il faut alors oublier l'idée générale que le désir n'est liée qu'au plaisir et regarder de plus près ce que signifie désir et douleur. Le désir est ancré dans l'homme car l'homme est un être de besoin. L'homme a besoin de manger et boire pour survivre mais l'homme ne peut pas s’empêcher de désirer plus de nourriture que

l’on travaille sur la maximisation du plaisir et la minimisation de la souffrance[3]. Bien évidemment, cette tâche n’est pas aussi facile. Selon Bentham, pour satisfaire le principe d’utilité, il faut, avant tout, répondre aux sept critères suivants[4] : la durée, l’intensité, la certitude, la proximité, la fécondité, la pureté et l’étendue. Ces critères sont, aux yeux de Jeremy Bentham, une méthode efficace puisqu’ils permettent de quantifier le degré de plaisir et souffrance d’une action. De plus

disons que le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse. Car c’est lui que nous avons reconnu comme le bien premier et connaturel , c’est en lui que nous trouvons le principe de tout choix et de tout refus, et c’est à lui que nous aboutissons en jugeant tout bien d’après l’affection comme critère. Et parce que c’est là le bien premier et connaturel , pour cette raison aussi nous ne choisissons pas tout plaisir, mais il y a des cas où nous passons par-dessus de nombreux plaisirs, lorsqu’il

heureuse n'est pas seulement une vie où les plaisirs s'accumulent, il faut savoir modérer, limiter et raisonner le plaisir. Il existe alors d'autres valeurs beaucoup plus hautes que le plaisir: arriver au sommet de son existence et être capable de se dire que notre vie a été une vie raisonnable, modérée de tout excès, une vie sobre, là est peut-être le bonheur, dans la fierté d'un passé accompli. La raison peut être un avantage dans d'autres cas, le plaisir est parfois si fort, si puissant qu'il peut

Expériences
de
pensée
 •  Inventer
une
situaAon
pour
tester
nos
intuiAons
 par
rapport
à
une
thèse
 •  Pour
la
confirmer
ou
pour
l’infirmer
 •  SituaAon
choisie
souvent
‘limite’:
est‐ce
que
nos
 réacAons
dans
ce
cas
sont
compaAbles
avec
la
 thèse?
 •  Se
termine
souvent
par:
‘qu’est‐ce
que
vous
diriez
 dans
ce
cas?’
 •  Laboratoire
du
philosophe
 •  Vérités
générales
qui
en
découlent
 Pousseriez‐vous
cet
homme?
 Robert
Nozick
 •  •  •  •  •  Robert
Nozick
(1938‐2002),
philosophe
américain,
Harvard
 S’est
intéressé
à
un
grand
nombre
de
problèmes


si l'on est en manque, peut-on être heureux en désirant ? Mais peut-on vivre sans désir ? Mais le bonheur ne serait-il pas une illusion ? Freud dans « le malaise dans la culture » nous dit que le programme qui nous impose le principe de plaisir, devenir heureux, ne peut-être accompli, et pourtant il n'est pas permis voire impossible d'accomplir nos efforts pour le rapprocher d'une façon d'une façon ou d'une autre de son accomplissement. En effet, précise-t-il dans « Le président », « la

expressions ? Non, il est tantôt synonyme de chance, tantôt synonyme de plaisir, tantôt synonyme de vie accomplie. En quoi l’usage de ces expressions courantes renvoie-t-il à des expériences et des logiques différentes ? On se rend compte, assez vite, que le bonheur est soit passivement reçu, soit activement recherché. Dans le premier cas, nous n’avons rien d’autre à faire que d’attendre et espérer. Dans le second cas, nous devons réfléchir aux moyens de nous le procurer, si du moins il est

Le bonheur et le plaisir Pour débuter, il faut savoir qu’il y a de grands problèmes dans l’éthique du bonheur. En effet, certains disent qu’ils sont reliés, directement ou indirectement, ceux-ci sont les hédonismes. Tandis que d’autres, ont une théorie totalement à l’inverse, c’est-à-dire qu’ils n’associent aucunement le bonheur au plaisir. On peut associer Aristote ou les penseurs cyniques et stoïciens cette deuxième théorie. Bonheur et plaisir Tout d’abord, cette partie est associée à l’hédoniste

n’appartient pas à la réalité. Mais le bonheur se trouve t-il réellement dans l’imagination ? Nous verrons dans une première partie que l’imagination est une source de plaisir. Puis dans une seconde partie nous verrons qu’il est également porteur de désillusion et de tristesse. Enfin nous terminerons en exposant les limites du plaisir et du bonheur dans l’imaginaire. L’imagination est une source d’évasion pour notre âme, notre esprit. On imagine sans réelles limites, on est libre de nos envies