Cass Civ 2e 10 Juin 2004

acquis force de chose jugée »[7]. Par ailleurs, toute infraction présente un élément dit « matériel »[8] et un élément « moral »[9]. L'élément matériel pour l'infraction est l'acte posé et les éléments inhérents à cet acte forment l'élément moral[10]. Section II – Le délit politique du point de vue de la jurisprudence Eu égard au mutisme de la loi, la jurisprudence a tenté de définir elle-même les termes « délit politique ». C'est au travers des décisions de la Cour de cassation que l'on

impose en effet de déclarer toutes les circonstances connues de vous «qui sont de nature à faire apprécier par l’assureur les risques qu’il prend à sa charge», et ce quel que soit l’avis que vous pouvez vous faire au sujet de votre état de santé (Cass., 30 juin 1987, INC n° 1722). INC Hebdo I À noter: la Cour de cassation a considéré que la sincérité et l’exactitude des déclarations faites par un assuré doivent s’apprécier en fonction des questions posées mais que, dans le cas d’espèce, l’assuré

obligatoires et autres règles de formes. Ce formalisme source de sécurité peut apparaître excessif de nos jours (V. C. Malecki, Regards sur le formalisme cambiaire à l'heure de la signature électronique : JCP E 2000, 2036. - D. Houtcieff, Droit commercial : 2e éd., Sirey 2008, n° 1209). C'est lui toutefois qui a permis de donner la plus grande sécurité juridique dont avait besoin la pratique et permis le développement de cet instrument de base de la vie financière des entreprises. L'analyse de ce formalisme

mars dernier. À cette époque, Nadège et Richard 2 avaient décidé de refaire intégralement leur cuisine qui était jusque-là très vétuste et très peu fonctionnelle, pour un coût total de 10 000 euros. Afin de lisser la dépense sur l’année, les deux époux avaient alors choisi de contracter ensemble un prêt sur 10 mois auprès d’un organisme de crédit. Pire, depuis septembre dernier, les journées de travail de Richard ne cessent de s’allonger. Nadège dort déjà lorsqu’il rentre le soir et c’est à peine

le concept même de responsabilité contractuelle se fondent sur une interprétation de l’article 1142 du Code civil aux termes duquel l’obligation de faire « se résout » en dommages et intérêts, ce qui signifierait à leur sens qu’elle s’exécute ainsi[10]. La jurisprudence n’a pas suivi ce courant doctrinal et considère que la réparation consécutive à une inexécution contractuelle acquiert une certaine autonomie et apparaît en tout cas distincte de l’obligation primitive. A la prestation promise

résultat peut impacter pendant des années les parties concernées et même leur entourage. Responsabilité Communication d’incendie : p.6 Accident de la circulation : p.7 Compétence du FGTI et du FGAO : p. 9 Indemnisation de la victime par ricochet : p.10 Contrat Emission et réception de l’acceptation de l’offre : p. 12 Nullité du contrat d’assurance pour fausse déclaration ou réticence intentionnelle : p.14 Bail commercial Les Magistrats, assistés par leurs indispensables greffiers et leur administration

contrat de promesse est donc formé. En revanche, lorsque le bénéficiaire de la promesse lève l’option, il accepte le contrat de vente proposé dans la promesse. Par la levée d’option, le contrat de vente se forme. C’est une acceptation qui rencontre la 2e offre contenue dans la PUV. C’est la description de la PUV qui ressort de l’arrêt Cruz et qui peut être schématisée de la façon suivante : Promettant/vendeur Bénéficiaire/acheteur OFFRE D’ IMMOBILISATION+ OFFRE DE VENTE ACCEPTATION DE L’OFFRE

mais ce dernier pouvait échapper à sa responsabilité en prouvant qu’il n’avait pas commis de faute (Cass. Ch. req. 23 décembre 1879) Dans un deuxième temps, la Cour de cassation a décidé que la présomption de faute n’était pas une présomption simple, qu’elle ne pouvait pas être écartée par la preuve de l’absence de faute, mais seulement par celle d’un cas fortuit ou d’une faute de la victime (Cass. 27 octobre 1885). Il a alors été admis de façon constante que le fait de l’animal suffisait à engager

obligation naturelle. Elle ne pouvait donner lieu à indemnisation ((9)) ; _ l'assistance prodiguée au profit de ses vieux parents était animée par une intention libérale. Celle-ci est exclusive de toute action fondée sur l'enrichissement sans cause ((10)) . L'action de in rem verso était cependant accueillie plus favorablement en matière de pension alimentaire, en présence de plusieurs coobligés : celui qui avait assuré seul la charge du paiement avait pu former un recours contre les codébiteurs sur

) IADocument 1 : Cass. civ. 2e, 6 janv. 1971, Bull. civ. II, n° 6. Document 2 : Cass. civ. 1re, 8 janv. 1980, Bull. civ. I, n° 18. Document 3 : Cass. civ. 1re, 12 déc. 2000, Bull. civ. I, n° 322. BDocument 4 : Cass. civ. 1re, 10 juin 1987, Bull. civ. I, n° 191. Document 5 : Cass. civ. 2e, 5 mars 1997, Bull. civ. II, n° 66. Document 6 : Cass. civ. 1re, 25 janv. 2000, Bull. civ. I, n° 27. Document 7 : Cass. civ. 1re, 20 févr. 2001, Bull. civ. I, n° 42. Document 8 : Cass. civ. 1re, 5 avr. 2012, n°