Cass Com 12 Juillet 2005

comme le « non-accomplissement qui peut être total ou partiel, et qui peut résulter d’une omission ou d’une initiative ». Selon LABBE, la faute est « un manquement à la prudence, à l’attention, à la vigilance que l’homme doit apporter dans sa conduite »[12]. La définition la plus souvent retenue de la faute est celle de PLANIOL qui y voit « un manquement d’une obligation préexistante ». En matière d’inexécution contractuelle, ce n’est pas tant le comportement du débiteur qui est apprécié pour déterminer

également de renverser cette présomption (V. n° 52 à 55). 8. –   Les articles 1316-4, alinéa 1er et 1317, alinéa 2 créés par la loi n° 2000-230 du 13 mars 2000 prévoient la possibilité d'établir un acte authentique électronique ; un décret du 10 août 2005 détermine les règles applicables à l'acte authentique électronique établi par un notaire (V. n° 56 à 67). Sommaire analytique Introduction I. - L'écrit électronique A. - La définition de la preuve par écrit 1° Une définition générale de l'écrit a)

décrit dans l‟acte de constitution ou dans les statuts. Il s‟ensuivrait que la déclaration de nullité d‟une société ne pourrait pas résulter de l‟activité qu‟elle poursuit effectivement, telle que, par exemple, spolier les créanciers des fondateurs. 12 Cette thèse doit être retenue. Ainsi qu‟il ressort du préambule de la directive 65/151, précitée, son but était de limiter les cas de nullité et l‟effet rétroactif de la déclaration de nullité afin d‟assurer la "sécurité juridique dans les rapports

de liquidité (ratio de liquidité à un mois et ratio de liquidité à un an) ; renforcer les exigences prudentielles concernant le risque de contrepartie. Elle vient compléter une première série d’amendements à l’accord de Bâle II intervenus en juillet 2009 relatifs au risque de marché visant à : renforcer le suivi des activités de marché. Cette partie entrera en vigueur dès le 31 décembre 2011. À ces réformes micro-prudentielles visant à renforcer la résilience propre des établissements de

documentaire. Sous-section 2. Actualisation sélective  Actualité rassurante car très limitée — Nous rendrons compte des décisions habituellement citées, dans les IEJ »sensibles », sur le thème de la condition : 2 1/ Sur la condition potestative  Cass. civ. 1ère, 16 mai 2006 : l’arrêt illustre l'obligation alternative et l’exclusion qu’elle opère de la potestative. La première chambre civile consacre sa pleine efficacité pour mieux la distinguer d’une condition potestative. Pour la première Chambre

valeur mobilière ») • Société traité, Fasc. 2222 IV. Articles et Chroniques. • E. Alfandari, Modifications du statut des sociétés civiles de placement immobilier, RTD Com, 1993, p.118. • E. Alfandari, M. Jeantin, application du dol à des cessions et des souscriptions de parts de sociétés civiles, RTD Com., 1991, p.235. • J-F Barbièri, Vaines poursuites : malgré la mise en liquidation judiciaire d'une société civile, un créancier n'est pas recevable à agir contre les associés

relever la tête et d’entreprendre de nouveau après un dépôt de bilan. Divers procédures ont été mises en place pour permettre la continuation de l’entreprise même en cas de difficulté, notamment avec le redressement judiciaire et depuis la loi du 26 juillet 2005 avec la mise en place d’une procédure de sauvegarde. Pour une entreprise présentant des difficultés, certes son ou ses dirigeant sont touchés par cette procédure et peuvent notamment voir leur patrimoine personnel affectés par la procédure, les

ceux qui se sont fiés à des actes ou à des attitudes et, d'autre part, la toute aussi naturelle tendance à ne pas empêcher toutes les initiatives, à ne pas supprimer par avance la flexibilité minimale qui est indispensable à tout système juridique »12. De son côté, Bénédicte Fauvarque-Cosson, spécialiste de droit comparé, voit dans l’estoppel un concept "étrange et pénétrant, chaque fois ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre"13. Elle constate que celui-ci se déploie sous des formes si diversifiées

47[->6] à 50). Sommaire analytique Introduction[->7] I. - La loi nouvelle et le passé[->8] A. - Principe de non-rétroactivité[->9] B. - Domaine de la non-rétroactivité[->10] 1° Critères de rattachement[->11] 2° Principales applications[->12] a) Droits d'origine légale[->13] b) Droits d'origine volontaire[->14] c) Incertitudes de mise en oeuvre[->15] 3° Exception de la rétroactivité in mitius[->16] II. - La loi nouvelle et l'avenir[->17] A. - Principes de solution[->18] 1°

Professeur Lionel Andreu Travaux dirigés de Maître Smaranda Rugina SEANCE N° 7 : NULLITES DE LA PERIODE SUSPECTE Lectures : - E. MOUIAL-BASSILANA, L'articulation de la période suspecte et des différentes procédures après la loi de sauvegarde du 26 juillet 2005, D. 2006. 1959 - C. LISANTI, Les sûretés réelles et la période suspecte, Revue de Droit bancaire et financier, n° 2, Mars 2022, dossier 19 - L. ANDREU, Peut-on désormais prononcer la nullité de la compensation intervenue en période suspecte