Cass Crim 14 Juin 1995

correspondent à un certain idéal moral très fort de solidarité familiale. Par exception, le non paiement d’une dette alimentaire (faute civile) est également une infraction pénale. Il s'agit du délit « d’abandon matériel de famille ». Durkheim disait des crimes qu’ils sont les comportements qui heurtent « les états forts de la conscience sociale ». Les infractions évoluent donc dans le temps, selon l’évolution de cette « conscience sociale ». Ainsi aujourd’hui, n’existe plus l’infraction « d’outrage aux

décision. II. Rechercher et lire les arrêts suivants : * Ass. plén., 29 juin 2001 : Bull. AP, n°8 * Cass. crim., 2 décembre 2003 : Bull. crim., n° 230 * Cass. civ. 1e, 17 décembre 2008 : Bull. civ. I, n° 289 III. Rechercher et lire l’article de doctrine suivant : * C. Neirinck, L’embryon humain : une catégorie juridique à dimension variable ?, D. 2003, p. 841 et s. Cass. civ. 1ère, 10 décembre 1985 : Sur le moyen unique : Vu le principe selon lequel

Stoufflet et C. Gavalda, Instrument de paiement et de crédit : Litec 2009, 7e éd., n° 14. - V. également C. Malecki, article cité supra n° 1. - D. Houtcieff, op. cit., n° 1199. - V. en sens contraire F.-G. Trébulle, L'incidence de la réforme de la preuve sur le droit bancaire : RD bancaire et financier, mars-avr. 2000, p. 114, qui donnait une portée plus importante à la réforme). En revanche, la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique a une plus grande portée. L'article

preuve  La question du dommage futur (V. not. la question de la perte de chance 1)  la question du coût de prévention du risque de dommage 3. Un dommage non encore réparé (cf not. recours subrogatoires assureurs et organismes sociaux) 1 Actu : Cass. 1re civ. 11 mars 2010, Bull. n° 63 : la solidarité nationale vient compléter la réparation du dommage résultant de l'aléa thérapeutique déjà en partie due par le praticien qui manque à son obligation d'information au titre de la perte de chance d'éviter

jugements attaqués devant les juridictions administratives continuent de produire leurs effets: elles sont donc exécutoires de plein droit. Toutefois, lorsque l’exécution peut avoir de graves conséquences pour le demandeur, celui-ci, depuis une Loi du 30 juin 2000 relative au référé devant la juridiction administrative, peut demander au juge des référés d’intervenir. Le juge des référés intervient donc par des mesures qui présentent un caractère provisoire, et ce juge a 3 instruments à sa disposition:

vouloir). Il n'y a pas eu d'engagement de volonté. A. Présentation : Le code civil connait les droits qui découlent de l'enrichissement sans cause. L'action de «  in rem verso » est une création purement prétorienne de la jurisprudence. C'est la cass qui a décidé que l'enrichissement sans cause est une source d'obligation pour autrui (et non contrat). Il y a 3-4 semi exceptions : Dans quelques textes épars du code civil, on trouve des références indirectes à l'action de in rem verso (ex :

il relève du décret 82-453 du 28 Mai 1982 modifié, relatif à l’hygiène et à la sécurité dans la fonction publique et sa circulaire d’application FP/4 n°1871 du 24 Janvier 1996. Ces textes sont complétés par l’instruction générale n°030039IGHS du 24 Juin 2003 relative à l’hygiène et la sécurité au CNRS. Remarque : ce décret transpose aux administrations et établissements publics, tout en les adaptant, les dispositions du Livre II – Titre III du Code du Travail. Cette formation que vous allez assurer

dommage, elle doit avoir joué un rôle causal dans la survenance du préjudice subi par le cocontractant lésé. Le demandeur ne peut obtenir réparation que du seul préjudice résultant « de la suite immédiate et directe de l’inexécution de la convention »[14]. La distinction prétorienne des obligations de résultat et des obligations de moyens donne lieu à des solutions différenciées. Pour les premières, la Cour de cassation décide que « l’obligation de résultat emporte à la fois présomption de faute

victime, devant la juridiction civile. En matière civile prescription de droit commun de 5 ans (à compter du jour où le titulaire du droit a connu ou aurait pu connaître les faits qui lui permettent d'exercer l'action, article 2224 du CPC, loi 17 juin 2008) Les règles procédurales ne sont pas les mêmes (Code de procédure pénale/civile). Bien que différentes, les deux responsabilités sont souvent en contact. En effet souvent un même acte constitue à la fois une infraction pénale susceptible

préservation des preuves. Elle a une finalité préventive, celle d’éviter la récidive et de protéger le mis en examen de la vindicte publique ou de la 7 DORWLING-CARTER (M.), op. cit., n° 4. 8 MICHAUD (J.), « Le Janus de la magistrature », Rev. sc. crim. 1974, p. 667. 9 Ibid., p. 666. 10 MERLE (R.), VITU (A.), Traité de droit criminel, tome II, Procédure pénale, 5ème éd., Paris : Cujas, 2001, p.545, n° 461. 5 victime. Elle est aussi une nécessité d’ordre public puisqu’elle doit assurer la tranquillité