Castigat Ridendo Mores

comédies philosophiques.Elles sont placées dans des cadres utopiques à l’image de l'Île des esclaves en 1725 ou de la Nouvelle Colonie en 1729. Marivaux meurt d’une pleurésie en 1763. Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie castigat ridendo mores (c’est-à-dire corriger les mœurs par le rire) et construit une sorte de pont entre le théâtre traditionnel italien de la commedia dell'arte, et ses figures (notamment Arlequin). La commedia dell’arte est un genre de théâtre populaire italien

est réellement. Or si le but de la comédie est de représenter une humanité dégradée, encore rabaissée par la représentation, le rire peut entrer comme moyen dans ce but et aider à démasquer et à corriger cette nature humaine imparfaite. « castigat ridendo mores » qui s'apparente au rire de dieu devant l'homme victime de son orgueil et de son amour propre. Ce besoin de forcer le spectateur et à le faire reconnaître dans ces miroirs publics, tendus par l'auteur et à y contempler ses propres illusions

émissaire qui essuiera ses plaisanteries. « Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir ! » : la comédie et les humoristes nous offrent un reflet de nous-mêmes, de nos petits travers, et nous aident à porter un autre regard sur nous-mêmes. Castigat ridendo mores, disent les anciens. « Battez-moi plutôt, et me laissez rire tout mon soûl ! » (Molière, Le Bourgeois gentilhomme) : rire offre un refuge salutaire à l'individu qui un jour a besoin de mettre une barrière entre le monde et lui. Rire manifeste

bouffonneries d’Arlequin et l’obstination de Cléanthis à décrire les défauts de sa maîtresse, la réalité à peine exagérée en fait, car, comme d’autres, Marivaux avait fait de la célèbre phrase du poète latin Horace (né en 65 av J.-C.) : " castigat ridendo mores " (la comédie corrige les mœurs en faisant rire) sa devise. Il voulait ainsi à la fois divertir et éduquer. C’est pourquoi, il en va de même dans cette pièce où Marivaux ne veut pas abolir l’esclavage (loin de lui cette idée saugrenue !)

Eschyle La comédie Plaute;Aristophane Dès les origines, la comédie cherche à faire rire mais elle sert à faire réfléchir, véhiculer des messages critiques à propos de la société, à peindre un portrait très satirique de la communauté. « castigat ridendo mores » = Elle châtie les mœurs des Hommes par le rire. Elle a toujours gardé cette vocation subversive. Récits épiques Homère: L'Iliade ; L'Odyssée Virgile: L'Eneide Ces récits s'inspirent de l'antiquité. MOYEN-AGE Récits de Chevalerie

défini : « Je ne sais s'il n'est pas mieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement »3, et son but a d'abord été de « faire rire les honnêtes gens »4. Il fait donc sienne la devise Castigat ridendo mores (en riant, elle châtie les mœurs) qui apparaît sur les tréteaux italiens dès les années 1620 en France, au sujet de la comédie. Sommaire [masquer] 1 Biographie 1.1 La jeunesse de Molière 1.2 Des débuts difficiles 1.3 Le début de la gloire

instruire : le débat des finalités de la comédie La comédie et le rire ont le point commun de connaître un débat sur leur légitimité. Déjà, dans l’Antiquité, les auteurs donnaient à la comédie un objectif moral, châtier les mœurs en riant (castigat ridendo mores). Molière suscitera de vives controverses, « Tartuffe » étant interdit en 1664. Le roi lève l’interdiction cinq ans plus tard, en 1669. Ainsi, Molière en profite pour défendre la comédie : « Les plus beaux traits d’une sérieuse morale sont

comporter comme leur égal. Les spectateurs sont ainsi rappelés à l’humilité et au respect des rites religieux. Cette analyse s’applique à la comédie qui, elle aussi, sert de « modèle aux gens ». Son but n’est pas uniquement de divertir. « Castigat ridendo mores » : châtier les mauvaises moeurs par le rire, voilà en quelque sorte la devise de la comédie classique. Le rire est une émotion provoquée par ce que l'être humain peut avoir de ridicule et de détestable, choses que ce genre théâtral nous donne

avec les expérimentations d'e-toile, le café-théâtre d'improvisation, le théâtre de l'absurde, le conte, la revue, et ainsi de suite. Molière disait, traduisant ainsi une devise de Santeul : le but de la comédie est de corriger les mœurs (castigat ridendo mores), ce qui vaut aussi pour la tragédie. Ces deux formes théâtrales ont en effet une portée édifiante. La comédie se propose de « corriger les vices des hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur célèbre français, tout en faisant

des lieux mondains. Richelieu lit les pièces avant de les autoriser ou non et il encourage le mécénat. Il s’agit désormais de plaire , instruire et émouvoir ( placere , docere et movere).La comédie doit corriger les mœurs par le rire ( Castigat ridendo mores). Dans son premier placet au roi sur Tartuffe , Molière reprend cette célèbre formule latine : « Sire , le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant , j’ai cru que , dans l’emploi où je me trouve , je n’avais