Catastrophe de Bhopal

| | | |En fait, aujourd'hui, cette peu glorieuse esquive n'est plus tolérée, car sauf pour de rares catastrophes naturelles, tremblements de | |terre, cyclones, raz de marée, éruptions volcaniques, une action humaine est bel et bien à la base de tous les malheurs du monde : des | |génocides et des guerres certes, mais aussi de tous ces accidents dont les

course entre l’éducation et la catastrophe. » H.G. Wells. Un pays éduqué est-il un pays sauvé ? Dans la Grèce antique, un honnête citoyen se distinguait par sa capacité à philosopher. Aujourd’hui, l’honnête homme s’élève par le travail. Mais, indirectement, est-ce que ce n’est pas l’éducation des populations qui permet à un pays d’améliorer sa recherche et de générer du travail ? Peut-on encore dire avec H.G. Wells que l’éducation préservera l’humanité de la catastrophe ou d’autres facteurs entrent-ils

Inventory (TRI) aux États-Unis n’est, pour l’essentiel, qu’un système de mesure de la pollution. Élaboré par le gouvernement en 1986 selon un processus du sommet à la base comme outil de planification communautaire et dans la foulée de la catastrophe chimique de Bhopal, le TRI impose aux entreprises manufacturières de faire un rapport à l’Agence de protection environnementale (EPA) sur leurs émissions annuelles de 651 produits chimiques toxiques. Cette information est publiée par les entreprises elles-mêmes

parmi les professionnels de la nature, soit parmi les « usagers » tels que les pêcheurs à la ligne. Les préoccupations environnementales sont croissantes à cette époque dans un contexte de croissance économique et en réaction aux premières grandes catastrophes écologiques. Ainsi, en 1967, naufrage du Torrey-Canon provoque une grande marée noire sur les côtes bretonnes. D’autres évènements mobilisent une partie de l’opinion publique : voir la bataille entre l’Administration et les associations à propos

crise » (traduction de « crisis management » en anglais) a été conceptualisée pour la première fois en 1962, lors de la crise des missiles de Cuba. Elle acquit ses lettres de noblesse au cours de la décennie 1980, à la suite notamment des catastrophes de Bhopal, en 1984, et de Tchernobyl, en 1986. Aujourd’hui l’expression « gestion de crise » est omniprésente : on l’utilise dans le monde de l’entreprise, de la recherche universitaire2… Selon Monsieur Gérard CORNU, alors que la « gestion » se définit

la base de considérations purement monétaires. C’est ainsi réduire la valeur d’un individu à sa capacité à créer des richesses, et nier les liens sociaux, la richesse affective, la solidarité familiale ou les qualités humaines. Repère : la catastrophe de Bhopal a causé 20 000 morts et 120 000 blessés. Document 23 68 La prostitution est l’acte par lequel une personne se livre à des rapports sexuels contre de l’argent. Le proxénétisme désigne l’activité consistant à tirer profit de la prostitution d’autrui

biens et à l’environnement, à : Seveso (Italie, 1976), où un nuage toxique de dioxine produit lors d’un accident n’a pas fait de victimes, il a par contre contaminé environ 1 800 hectares de sol engendrant près de 100 Millions US$ de pertes; Bhopal (Inde, 1984), où un nuage toxique produit lors d’un accident chimique a causé la mort de 3 000 personnes et a fait plusieurs milliers de blessés. Les dégâts financiers se sont élevés à 280 Millions US$ ; Nantes (France, 1987), un incendie dans un

les considérations et les responsabilités éthiques des entreprises et des organisations ont considérablement changé (Lesourd et Schilizzi, 2001). 71 Mémoire d’avant-projet Jardin Caus’Bio! Les accidents industriels, tels que la catastrophe de Bhopal en 1984 ou le déversement d’Exxon Valdez en 1989, ainsi que les expérimentations dans l’industrie pharmaceutique et biochimique ont conduit à un changement de mentalité au sein de la population (id.). L’environnement a une valeur importante

pratiques de RSE semblent faire le choix des labels et adhérer aux normes afin de ne pas perdre de précieuses parts de marché et améliorer leur réputation, synonyme de confiance. - Une réponse à des situations locales En période de crise ou de catastrophe majeure, la société s’attend à ce que les firmes, surtout les grandes, interviennent et s’impliquent notamment dans l’aide aux victimes, dans les pays ou les gouvernements ne disposent pas des systèmes nécessaires. Ces actions ne sont généralement

habitants de la planète en faisant fi de toutes les frontières traditionnelles. Parallèlement, la peur de l’inconnu est immense. Les mutations technologiques, comme toute forme de changement, ne sont pas sans risques. Souvenons-nous de la catastrophe industrielle de Bhopal, en Inde, de l’accident nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, des malformations dues à la thalidomide et de l’attaque de la couche d’ozone par les chlorofluorocarbures. En outre, plus les nouveautés sont fondamentales, moins l’on en sait