Catherine Nicaise élisabeth Leroux

chapitre VIII, lors des comices agricoles, auxquels Emma assiste en compagnie de Rodolphe, le jeune homme, aristocrate séducteur, lui fait sa déclaration. Les comices sont également l’occasion pour Flaubert de brosser le portrait de Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, personnage secondaire qui n’apparaîtra plus dans le roman. Nous nous demanderons comment l’évocation réaliste de ce personnage de servante permet à Flaubert de mener une critique sociale. Pour cela nous étudierons dans un premier

s’adressant à la foule, le romancier met en scène deux paroles trompeuses, dont il souligne la fausseté par une ironie manifeste. Pourtant, à la fin de la cérémonie, au moment où Rodolphe s’empare de la main de Madame Bovary, apparaît Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, un personnage de servante, devant lequel Flaubert renonce à toute ironie, au profit d’une description extrêmement minutieuse. Dans quelle mesure nous propose-t-il ici une évocation réaliste, qui rend compte des oppositions sociales

Félicité ? Nastasie  28. Quel est le nom de la diligence Rouen-Yonville ? L’Hirondelle  29. Quel est le nom de la patronne de l’auberge d’Yonville ? Madame veuve Lefrançois  30. Quel est le nom de la servante récompensée aux Comices ? Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux  31. Quel est le nom du concurrent de l’auberge principale d’Yonville ? Tellier, au Café Français  32. Quel est le nom du curé d’Yonville ? L’abbé Bournisien  33. Quel est le nom du maire d’Yonville ? Tuvache  34. Quel est le nom

et ferma it à demi les yeux, la cuiller entre les dents. Texte 2 : Chapitre VIII, Deuxième Partie . Le portrait de Catherine Leroux « Catherine - Nicaise - Élisabeth Leroux, de Sassetot - la - Guerrière, pour cinquante - quatre ans de service dans la même ferme, une médaille d’argent – du prix de vingt - cinq francs ! ». « Où est - elle, Catherine Leroux ? » répéta le Conseiller.Elle ne se présentait pas, et l’on entendait des voix qui chuchotaient : – Vas - y ! –

région Normandie, avec des orthographes assez voisines) sont restés intacts du premier brouillon au texte final, aux côtés de : « M. Bizet, de Quincampoix, M. Caron, d’Argueil, M. Bain, de Givry-Saint-Martin, M. Belot, de Notre-Dame, Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux ». On en vient à se demander si Flaubert n’a pas voulu faire un jeu de mots dans le genre de la contrepèterie. Un autre comique verbal provenant de l’entrecroisement : « Race porcine » juste après « votre pensée », et « Fumiers

restait fort ébahie devant cet excès de tendresse. » Emma dépend de son mari, pour ses choix et ses actes, c’était ce que voulais le 19ème siècle. Elle rentre dans le moule et n’échappe pas à la condition humaine. Contrairement à Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, qui elle est si bête qu’elle peut échapper à cette condition humaine. Pour montré sa liberté, Emma va être très masculine :  p. 63 « Elle portait, comme un homme, passé entre deux boutons de son corsage, un lorgnon d’écaille

la focalisation adoptée, et vous inspirerez de ses procédés. Document 1 : Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie II, chapitre 6, 1857 Au village d’Yonville, des prix sont distribués pour la cérémonie des comices agricoles. « Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, de Sassetot-la-Guerrière, pour cinquante-quatre ans de service dans la même ferme, une médaille d’argent – du prix de vingt-cinq francs ! »(...) Alors on vit s’avancer sur l’estrade une petite vieille femme de maintien craintif, et

scène de la vie du bourg Yonville. Flaubert insiste de façon significative sur la description; aucun terme, aucun détail n'est chez lui le fruit du hasard. Malgré son statut de personnage secondaire, voire même tout à fait épisodique, Catherine –Nicaise -Elisabeth Leroux, incarnation de tout un peuple humilié par une société injuste, jouit d'une stratégie complexe d'analyse de la part de l'écrivain. Un premier moyen de caractérisation utilisé est celui où d'autres personnages présentent le personnage

marqua la fin du XIXe siècle littéraire ; condamné par les tribunaux en 1857 pour Madame Bovary, il reste surtout célèbre en tant qu’écrivain réaliste. De ce roman, de nombreuses descriptions sont fameuses ; celle de cette humble femme, Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, qui n’est pas sans ressembler à l’héroïne d’Un cœur simple, participe de la critique sociale présente également dans Madame Bovary plus souvent encore que l’histoire d’amour. Le texte la saisit au moment où la pauvre femme s’avance

francs », M. Derozerays récompense un paysan pour le travail fourni par ce-dernier. Le paysan n'est pas payé suffisamment cher mais il ne se rend pas compte que ce n'est pas cher payé et est content de recevoir cet argent. A la ligne 42 « Catherine-Nicaise-Elisabeth-Leroux de Sessetot-la-Guerriere. […] vingt-cinq francs », la paysanne n'est payé que vingt-cinq francs pour cinquante-quatre ans de travail dans la même ferme. Le narrateur dénonce les inégalités sociales entre les différentes classes sociales