Céleste de Chateaubriand

aujourd’hui, a été à bon droit jugée comme très-importante par Baudelaire. Rien de plus commun, maintenant, que de prendre le poétique pour la poésie. Ce sont des choses qui n’ont aucun rapport. Fénelon, J. -J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, Chateaubriand, George Sand, sont poé ques, mais ne sont pas poètes, c’est-à-dire qu’ils sont incapables d’écrire en vers, même en vers médiocres, faculté spéciale que possèdent des gens d’un mérite bien inférieur à celui de ces maîtres illustres. Vouloir

Langue Le discours rapporté Ecrit L’étude de texte Lecture L’Absent de Linda LÊ Lecture La madeleine de Marcel PROUST Lecture de l’image La mémoire de MAGRITTE Ecrit L’essai Lecture Visite à la maison paternelle de François-René de CHATEAUBRIAND Lecture Le lac d’Alphonse de LAMARTINE Oral Débat : Éterniser un instant Lectures complémentaires Citations Bilan Module d’apprentissage N° 2 : Histoires d’amour Oral Débat : Amour, toujours !... Lecture Hermina de Victor HUGO Lecture

transitoire, un Ancien Régime lointain et exotique. Les romantiques sont, en effet, en recherche d’un certain exotisme du passé, une esthétique du dépaysement folklorique qui reproduirait avec fidélité « la couleur locale », selon l’expression de Chateaubriand. Ce vœu les conduit à privilégier le récit : il s’agit, par le biais de la dimension narrative, de faire un récit coloré et descriptif des événements, des personnages et de leurs passions. Parallèlement, le contexte post-révolutionnaire a amené

mystérieusement à Robinson ». Et, Andoar, par son chant, réalise l’harmonie absolue des sphères. Robinson et Vendredi écoutent cette « musique véritablement élémentaire, inhumaine, qui était à la fois la voie ténébreuse de la terre, l’harmonie des sphères célestes et la plainte rauque du grand bouc sacrifié ». Car la musique, art de la musa, par le développement de l’accord parfait, permet la remémoration de l’harmonie universelle et la connaissance de l’origine du monde, de l’union de Gaia, la Terre, et d’Ouranos

Villiers s’est tourné radicalement du côté de l’écriture d’anticipation, dans ses romans ( L’Ève future où un savant crée de toutes pièces une créature humaine) et dans ses nouvelles (« La machine à gloire » et « L’Affichage céleste » décrivent avec perspicacité la place grandissante de la publicité et préfigurent ses effets néfastes). Il existe, sachez-le, souriantes liseuses, il existe, à Paris même, certaine agence sombre qui s'entend avec plusieurs conducteurs d'enterrement

catholicisme et de la monarchie espagnole. La peinture La lumière des tableaux baroques espagnols est souvent tranchée entre la nuit et l'obscurité terrestre que l'homme cherche à fuir par le plaisir, le pouvoir ou la méditation et la lumière céleste aveuglante qui promet de l'arracher à sa misérable condition humaine. La représentation s'attache à démasquer la vanité des valeurs terrestres. Le précieux devient laid, le trivial devient beau et les deux faces évidente et cachée de la réalité se

temps, levez les yeux vers l’azur du ciel. Et dites-vous que ce ciel, si éclatant, si pur soit-il, limite votre vision. Oui, cette luminescence bleue ne nous empêche-telle pas de voir les étoiles et les galaxies? Attendez maintenant la nuit. La voûte céleste se couvre d’étoiles. Qu’est-ce à dire? « La nuit, dit Reeves, nous ouvre en fait le ciel. La portée de notre regard s’étend alors à des milliers, voire des millions d’années-lumière. » Joli paradoxe: le jour nous aveugle, la nuit, elle, nous dessille

Mais je vois ce que c’est, vous n’êtes pas d’ici, vous ne savez pas encore ce que c’est que le crépuscule chez nous. » Je reconnais là toute cette rhétorique d’avant-guerre que j’ai tant de fois entendue : seul un « bon français » peut apprécier Chateaubriand ou « la profonde houle et l’ océan des blés » des plaines de la Beauce... Et puis il enquête, mine de rien, sur ce Godet... Godin, et les deux fugitifs se gardent bien, après leur bourde du départ [confusion entre Pozzo et Godot], de rectifier

entre les personnages proviennent de la différence de leurs réactions devant elle : la pieuse soumission d’Iphigénie, la satanique rébellion d’Ériphile et la détermination proprement humaine d’Achille, animée par l’honneur et l’amour ; où le Père céleste sauve la jeune fille des funestes conséquences de «I'orgueilleuse faiblesse» de son père terrestre (vers 82), trop attaché à sa réussite en ce monde. De cette différence naît le chaos (au dernier acte, les hommes sont près de s'ensanglanter), quand

entre les personnages proviennent de la différence de leurs réactions devant elle : la pieuse soumission d’Iphigénie, la satanique rébellion d’Ériphile et la détermination proprement humaine d’Achille, animée par l’honneur et l’amour ; où le Père céleste sauve la jeune fille des funestes conséquences de «I'orgueilleuse faiblesse» de son père terrestre (vers 82), trop attaché à sa réussite en ce monde. De cette différence naît le chaos (au dernier acte, les hommes sont près de s'ensanglanter), quand