Centralisme

que les mandats impératifs (votés en assemblée générale), révocables (donc contrôlés) et limités à un mandat précis et circonscrit dans le temps. Enfin, ils pensent que le mandatement ne doit intervenir qu'en cas d'absolue nécessité. Le rejet du centralisme, pour le fédéralisme, aboutit donc à un projet d'organisation sociale fondée sur la gestion directe de sa propre vie et la décentralisation, où chacun est en mesure de participer à la vie commune, tout en conservant son autonomie individuelle, selon

l’Etat. Double mouvement: monopole royal très fort et dépendance très forte du roi à l’égard d’instances décentralisées qui maintiennent son monopole. Elias s’intéresse au phénomène français car représentatif de notre héritage actuel dans la centralisme de notre Etat. Tocqueville travaille également sur ce terme et revient sur le caractère continu soutenu par Elias. « La civilisation des mœurs »: il prend comme objet d’étude, les codes et les manuels de bonne conduite. Il s’intéresse plus particulièrement

2 organes dirigeants : la communauté communiste et le bureau politique. Le parti communiste choisit les candidats aux élections, les dirigeants des entreprises et les hauts fonctionnaires. C'est un système extrêmement efficace qui repose sur le centralisme politique .§2. — De l' ère GORBATCHEV à la C.E.I.Avec l'arrivée au pouvoir de Mickaël GORBATCHEV en 1985, rien ne change en Droit dans un premier temps. Mais sa politique de restructuration (perestroïka) annonce des changements importants et la

contrôle total de la vie politique et de l’action publique. Ainsi, à la tête du parti, le Congrès national élit le Comité Central qui élit, à son tour, le Bureau Politique lequel a autorité sur le gouvernement. Le parti est soumis au principe du centralisme démocratique qui impose l’obéissance de tous ses membres à sa direction. De plus, la population est fortement encadrée dès son plus jeune âge à travers des organisations de jeunesse liées au PCC puis ce sont les unités de travail qui prennent le

principe de subsidiarité sous-tend une philosophie et une anthropologie. Il ne saurait donc être sollicité comme simple méthode, apte à répondre aux excès du providentialisme d'Etat. Son application dans le cadre national de pays accoutumés au centralisme, supposerait de profondes remises en cause, non seulement politiques, mais culturelles et éthiques. A cet égard, les réticences instinctives que rencontre l'idée de subsidiarité dans la société française cultivée, sont significatives. La pensée

sur la reabilitation de l’etat. L’idée de deperissement de l’etat (affirmé par K) est abandonné. « L’etat sovietique est l’etat du peuple tout entier ». On ne parle plus de la dictature du proletariat. Cet etat est organisé selon le principe du centralisme democratique. (l’idée que les decision vont du haut vers le bas, mais qu’elle reponde a des proposition qui viennent du bas). ‘etat est subbordonné au partie communiste. La constitution ne parle presque pas du comunisme. On affirme juste qu’en

prolétariat révolutionnaire. Le premier n’est pas organisé, il est indifférent ou terrorisé socialement et moralement. Le parti doit noyauter la classe ouvrière. Lénine annonce que si le parti doit noyauter la classe ouvrière, il doit aussi jouer le centralisme démocratique et faire son auto-critique. Il se méfit du risque que tout devienne totalitaire. Lénine estime que les conditions nécessaires à la révolution sont réunies au moment de la première guerre mondiale du fait que l’appareil répressif soit

appareil administratif, et le secrétariat, dont le premier secrétaire est KRESTINSKI, organe exécutif. Ils vont jouer un rôle rapidement très important. À tous les échelons du pays, communes, régions, on trouve des représentations du parti. C'est le « centralisme démocratique ». Il y a des élections à tous les niveaux. Les informations sont communiquées au niveau supérieur. Les décisions reviennent d'en haut et irriguent l’appareil vers le bas. Mais cet échange est théorique. La personnalisation du pouvoir

du département comme démembrement du territoire national15. On voit ainsi naître, en lien avec l’ambition démocratique née de la Révolution, une opposition entre les tenants de la centralisation et ceux de la décentralisation16. L’opposition au centralisme se fait de plus en plus récurrente tout au long du 19ème siècle. Comme le rappelle J.M. Ohnet, on y observe un débat d’idées sur cette question sans commune mesure avec la période antérieure. Ces critiques vives à l’endroit du pouvoir vont acquérir

DF de la Volga DF de la Volga DF du Sud DF d’Extrême-Orient DF de Sibérie DF du Sud Oblast de Kaliningrad DF du Nord-Ouest Population totale de la Russie 140 000 000 148 000 000 La Russie est un pays urbanisé ce qui est un héritage du centralisme soviétique et de l’impératif de concentration des activités qu’exigent la mise en valeur des territoires difficiles du Nord et de l’Est. Le taux d’urbanisation est compris entre 70 et 73 % et se rapproche de celui de la France (75%) et de la moyenne