Centralisme

glisse fatalement sur la pente d’une logique révolutionnaire totalitaire, celle même du Club des Jacobins qui fonctionnera comme « une véritable machine d’unanimité » (Winock) par noyautage des Assemblées et à ce titre un véritable ancêtre du « centralisme démocratique » [12] . Plus grave encore, toujours au nom d’une volonté générale vraiment dominante, Rousseau estime que le pouvoir souverain, outre la quête de l’unanimité dans les suffrages, doit s’étendre au-delà des actions extérieures

nation après 25 ans de 356 conflits ? En 2002-2004, il était sans doute légitime de vouloir casser la mainmise des factions par un arrimage budgétaire total des provinces à la capitale. Mais l’idée de désintégration nationale a été exagérée. Le centralisme actuel provient aussi d’une idée fausse : les Afghans auraient besoin d’un État central fort pour se sentir afghans. Le spectre de la balkanisation a plané sur la conférence de Bonn (décembre 2001), et la carte ethnique de l’Afghanis- Le patriotisme

.................. 47 2.2 Les principes d’amélioration au niveau technique ....................................... 47 II. Au plan organisationnel...................................................................................... 48 1. Le centralisme, pendant de l’ancienne architecture organisationnelle....... 48 1.1 Les différentes échelles de responsabilité ..................................................... 48 1.2 La centralisation de l’information comptable..........................

Maritain appelait parfois « un manichéisme spirituel » ou un « pélegianisme du désespoir » : une fracture abyssale entre la nature humaine et le déploiement de la grâce. Une des thèses de Rigal consiste à dire que le développement nécessaire du centralisme romain au Moyen-âge, à partir de la réforme grégorienne, pour restaurer l’autorité de l’Eglise face aux errances du nicolaïsme, de la simonie et de l’investiture temporelle des évêques, eut pour conséquence de progressivement éloigner les clercs

pendant tout le XIX e s., « l’économie politique libérale n’a pas joué de rôle véritablement décisif dans l’orientation de l’action des pouvoirs publics. » Plusieurs influences ont contrebalancé les aspirations libérales :  la tradition hérité du centralisme monarchique et napoléonien ;  la pensée saint-simonienne, proto-technocratique favorable à une action volontariste en faveur de l'industrialisation ;  les industriels et les élus qui, tout en affirmant leur foi dans le libéralisme, réclamaient

L’appareil d’Etat devient l’Etat lui-même. Le roi n’est plus la seule émanation du pouvoir. Ce qui entraîne à l’époque moderne des transformations de l’Etat. C’est la naissance de l’Etat-Westphalien qui se définit par ses frontières, mais aussi par le centralisme qu’exerce la naissance de l’Etat moderne. Les débordements que peut occasionner ce type d’Etat inquiète et pousse les individus à se protéger. La mise en place de cet appareil d’Etat s’est appuyé sur des évolutions technologiques

de Berlin, son succès économique est avant tout une histoire régionale ou il ne viendrait pas à l’idée du pouvoir central d’administrer l’économie car l’expérience des totalitarismes nazis et communistes a conduit l’Allemagne à tourner le dos au centralisme. Disposant de compétences plus larges, les länder sont quasi autonome du Bund et peuvent désormais se différencier dans la gestion de leur organisation territoriale. Le tout en répondant a un objectif commun avec le Bund, celui de maintenir les

autoritaire. L’exercice des libertés individuelles et politiques est soumis aux exigences de cette démocratie, de cet Etat révolutionnaire. Pour assurer à cet Etat centrale l’autorité nécessaire, le projet montagnard se montre volontiers favorable au centralisme ou du moins à la centralisation (il s’agit de faire disparaître de la C° girondine tout ce qui tend de trop au fédéralisme). Ainsi les administrateurs locaux ne sont que des corrois de transmission du pouvoir central situé à Paris. Ils ne peuvent

Rousseauistes et libéralistes dans la DDHC. Il y a définition Rousseauiste de la loi mais mandat représentatif. Il y a une autre contradiction --> spécifique à la France : contradiction entre l'individualisme et le centralisme. L'individualisme --> liberté des individus. Mais il y a du centralisme car par-delà la révolution il y a toujours eu un pouvoir fort dans les collectivités locales (le préfet). Ce que montre Tocqueville c'est que l'unification politique du pays a commencé et s'est développé pendant

caractérise par l'opposition entre deux grandes puissances qui dominent le monde et s'affrontent dans un combat idéologique visant à élargir l'aire d'influence d'un modèle politique et économique : démocratie et capitalisme pour les États-Unis, « centralisme démocratique » et collectivisation pour l'URSS. Aucun des deux modèles n'accepte l'expansion de l'autre. Pour chacun, l'enjeu de la guerre froide est d'influer sur l'évolution de l'espace mondial sans se lancer dans un conflit armé direct (ce qui