Ces Princes Qui Nous Gouvernent

Nicolas Machiavel : Le Prince. Traduction A. N. Amelot, Amsterdam Chez H. Wetstein, 1683. Le livre porte la mention : « A son altesse sérénissime, monseigneur, monseigneur le Grand Duc de Toscane » ajoutée par le traducteur, A. N. Amelot. Machiavel l’avait dédié, quant à lui à Laurent II de Médicis, père d’Alexandre, et premier duc de Florence. Ensuite, le même traducteur propose de chercher dans Tacite les principales influences de Machiavel. Préface : Si Machiavel fut

dérisoires. Les soldats sont ici comparés à de véritables marionnettes « les fait tourner à droite et à gauche ». Voltaire en fait une caricature. L’ironie est présente aux cotés de la satire ici, l’abus de pouvoir de ceux qui gouvernent et leur impérialisme est pointé du doigt « le prince et son conseil concluent sans grande difficulté que cette province lui appartient de droit ». L’auteur utilise du vocabulaire excessif et un vocabulaire péjoratif. La Bruyère, quant à lui, dénonce la guerre en ridiculisant

expérience de marin. C’est pourquoi Thomas More veut l’inviter au conseil du prince afin de partager sa sagesse, mais il refuse. Le prince doit avoir une toute première préoccupation, l’art de la guerre. Pour le bien d’un pays, il peut être amené à user de la cruauté. C’est-ce qu’on appelle la raison d’Etat. Raphaël refuse car il ne saurait se compromettre avec la réalité. Le marin risquerait de ternir ses idéaux en conseillant le prince. Raphaël justifie son point de vue de la manière suivante: « celui qui

manière héréditaire. Le domaine sur lequel il exerce effectivement son pouvoir est réduit a un territoire exigu entouré de principautés qui lorsqu’elles ne lui sont pas hostiles lui sont autonomes. Ils étaient jusque la des agents royaux, mais ils gouvernent maintenant pour leur propre compte puisque le roi n’est plus capable de leur appliquer sa volonté ou même de leur porter secours (cf. p88) la division du pouvoir politique entre les grandes principautés ne s’arrête pas la puisque les principautés

dit qu’il existe une autonomie complète de la politique, CAD, c’est l’idée que le pouvoir politique doit être détaché de toute référence qui lui serait extérieur, CAD, de toute idée (religion, tradition…). Dans son ouvrage majeur, le Prince, Machiavel dit à un prince qu’au fond le but fondamental auquel vous devez travailler est que tu dois conserver son pouvoir. Pq dit-il ça ? Les auteurs médiévaux et antiques décrivent une société idéale, Machiavel dit qu’il ne faut pas essayer de mettre en place

d’Etat et les relations du Prince avec cette res publica. Les civilistes médiévaux reprennent le concept romain d’une chose publique qui s’inscrit dans la durée, qui doit dans son principe « être » toujours. L’Etat est donc une institution permanente alors que l’homme mortel n’en a la charge que pour un temps donné. Le prince n’est donc que le serviteur de l’Etat. Après un lent travail doctrinal, l’on commence à formuler dès le XIVème siècle l’idée que la personne du prince est distincte de sa dignité

le meilleur qui peut être atteint par telle ou telle cité. Le meilleur absolu pourrait être une cité où les meilleurs gouvernent. Mais la cité la meilleure que toute cité peut viser, c’est le régime constitutionnel : celle ou une importante classe moyenne participe au pouvoir et invente l’équilibre politique entre les riches et les pauvres. Un grand nombre d’individus gouvernent alors et assurent de par leur position médiane un régime équilibré. Il faut donc trouver la bonne formule. Et parfois,

plusieurs formes spécifiques à chaque peuple. Il semble que la phrase suivante résume assez bien l’idée de Rousseau : « Il ne faut plus se demander à qui il appartient de faire des lois, puisqu’elles sont des actes de la volonté générale ; Ni si le prince est au-dessus des lois, puisqu’il est membre de l’Etat ; ni si la loi peut-être injuste, puisque nul n’est injuste envers lui-même ; ni comment on est libre et soumis aux lois, puisqu’elles ne sont que des registres de nos volontés. » Dans le

palais du prince car celui-ci l’aime, bien qu’elle soit déjà éprise d’un jeune homme de son village : Arlequin. Flaminia, une conseillère du prince, puis Trivelin tentent de rompre l’amour entre les deux jeunes gens. Contrairement à Trivelin, Flaminia réussit à gagner leur sympathie et leur confiance. Ainsi, Silvia lui avoue que, malgré son amour pour Arlequin, elle aime un officier du palais qui lui a rendu visite plusieurs fois. Mais, elle ignore qu’il s’agissait, en fait, du prince incognito.

n’a véritablement ni vues ni connues, mais il y a un tel écart entre la façon dont on vit et celle dont on devrait vivre, que celui qui délaisse ce qui se fait pour ce qui se devrait faire apprend plutôt à se perdre qu’à se sauver » Machiavel, Le Prince, Chapitre 15). Or les hommes étant doués de passions doivent être gouvernés. Ils ont besoin que quelqu’un leur impose d’obéir à la loi qui vaut pour tous. Car sinon, même si tout le monde veut la loi, mais chacun fera exception pour lui-même s’il