Césure

extrêmement compliquée et rigoureuse (ex : césure à l’hémistiche qui ne peut survenir entre des éléments syntaxiquement dépendants). En effet, Hugo et d’autres se jouent véritablement des canons de versifications et, d’entre autres, de la césure à l’hémistiche. « C’est horrible oui ! (…) J’ai disloqué ce grand//niais d’Alexandrin ! » (voir diapo) + Théophile Gautier avec « l’art pour l’Art » (voir diaporama) La césure de 1848. En février 1848, une révolution

la crise (v. 1 à 12) 1) Premier quatrain : un ciel oppressant. rétrécissement vertical de l’espace : adjectifs « bas et lourd » + vbe « pèse » indiquent une pression vers le bas ; les adjectifs et le vbe sont de surcroît de chaque côté de la césure, dc particulièrement mis en valeur comparaison familière, triviale « comme un couvercle » : cette cpson annonce le couvercle du cercueil (cf. les « corbillards » v.17) ; la familiarité de cette cpson est à commenter : elle témoigne de la volonté

au niveau des césures créant des rythmes spécifiques. (césures proposées avec //). Sachant que la versification classique de l’alexandrin du Moyen Âge se partage en hémistiche 6+6 pour rythme binaire et 4+4+4 pour ternaire. Hugo se conforme à ce trimètre romantique tout en modifiant les rythmes et en introduisant ses propres notions de césures. C’est ainsi que cette liberté établit une signature de Hugo qui attribue un sens particulier à chaque vers. Il en serait de même pour la césure des octosyllabes

forme étirée de la phonologie des voyelles. Un étirement qui n’est pas anodin car en étant loin de chez lui, Joachim Du Bellay, compte le temps qui passe à savoir trois longues années. Dans un contexte plus formel, « laissé » précède exactement la césure. Le poète insiste ici sur ce qui relève de l’abandon, de ce qu’on ne trouve plus et du fait de ne plus se retrouver soit même. « J’ai laissé » peut ici vouloir insinuer j’ai abandonné et ce même par force. Le second vers

Oppositions dramatiques présentes dans tout le poème (v1 : césure à l’hémistiche « mais si faut-il mourir, et la vie orgueilleuse » = oxymore, autres césures v2 et 12/antithèse au dernier vers « vivez, Hommes, vivez, mais si faut-il mourir ») : on montre la présence la mort à la fin de toute chose. Celle-ci attend le moment propice (« où d’autre par éclatera l’orage ») + Jeux de construction v1 et 2 « mourir » et « mort » avant les césures ; • Rythme irrégulier + irrégularités dans les rimes = cela

le début, par l'initiative de la parole. Il y a dors et déjà fierté, avec la quantité, le registre soutenu et les effets de syntaxes. Le chêne a aussi le pouvoir, avec les hyperboles et l'usage de la 1ère personne. Au vers 6, on remarque une césure à l'hémistiche métaphoro-hyperbolique; ces exagérations servent à donner de l'évidence à la prédominance du chêne. Il est alors, dès ce moment, élément de force et de protection. Il y a dès lors installation d'un champ lexical de la protection et

colombes » Paul Valéry. L'hexasyllabe : c’est un vers de six syllabes (beaucoup moins fréquent). « L’éternité profonde », Nerval L'alexandrin : c'est un vers de douze pieds. La césure se trouve obligatoirement après le 6° pied, partageant le vers en deux hémistiches (séparés dans l'exemple par un "/" représentant la césure). « Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages », Lamartine. L'alexandrin est né au XIIe siècle, et prend son nom au XVe siècle, car il fut utilisé dans le Roman d'Alexandre

instruction religieuse et morale donc devaient être faciles à retenir d’où la composition de mélodies très simples à la forme syllabique où chaque syllabe ne supportait qu’une seule note. Le vers syllabique était né. La césure et la rime sont apparues en même temps. La césure est constituée par la présence, à une place fixe, d’une syllabe accentuée, sur laquelle la voix peut s’appuyer. Elle est rendue nécessaire par la longueur de certains vers pour faciliter le compte des syllabes. La rime

"rêve", répété dans le titre et au vers 1 et placé juste avant la césure du vers 1. - "rêve familier" en oppposition avec "rêve étrange et pénétrant" (v.1) : confusion et contradiction : monde différent ("étrange") mais où l'auteur se retrouve ("familier") - Allitérations en "r" (uvulaires) et en "t" (dentales) font sonner durement ce premier vers - Rythme étrange/flou : - nombreux enjambements (v.1, v.3, v.5...) - refus de la césure à l’hémistiche, (v.9, v.13-14..) - diérèses ("inflexion"

syllabes chacun.  La césure est alors une pause, un repos de la voix (qui peut correspondre à une reprise du souffle, mais n'est pas nécessairement à la fin d'un mot). Cette césure centrale donne donc un rythme binaire à l'alexandrin.  Toutefois, certains poètes ne marquent pas la césure, et préfèrent donner un rythme ternaire au vers. Par exemple le vers suivant : « Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir » (Corneille) est également un alexandrin, mais la césure, tombant sur le second