Césure

différences existantes entre les longueurs respectives du vers et de la phrase. Ces différences de longueur peuvent prendre trois formes : L’enjambement : On parle d’enjambement lorsque la phrase ne s’arrête pas à la fin du vers, mais déborde jusqu’à la césure ou à la fin du vers suivant. Il marque en général un mouvement qui se développe, un sentiment qui s’amplifie, un temps qui s’étire… « Nous avons aperçu les grands ongles marqués Par les loups voyageurs que nous avions traqués. » Alfred de Vigny, Les

différences existantes entre les longueurs respectives du vers et de la phrase. Ces différences de longueur peuvent prendre trois formes : L’enjambement : On parle d’enjambement lorsque la phrase ne s’arrête pas à la fin du vers, mais déborde jusqu’à la césure ou à la fin du vers suivant. Il marque en général un mouvement qui se développe, un sentiment qui s’amplifie, un temps qui s’étire… « Nous avons aperçu les grands ongles marqués Par les loups voyageurs que nous avions traqués. » Alfred de Vigny, Les

lutte tout de même : « droit » à la césure du vers. + don total de lui-même avec le verbe de volonté allié au verbe « mourir ». 2) La conception traditionnelle du poète a) La régularité de la forme Choisit de respecter la forme stricte de la poésie dans son sens le plus restreint : la versification. Ainsi le poème présente rimes, qualité (au minimum suffisantes), alternance masc./fém., choix de strophes bien définies : quatrains, choix de l’alexandrin avec césure. Choix de s’exprimer par le biais

simple. Le Romantisme rejette le côté trop structuré de l'alexandrin classique, avec sa césure automatique à la sixième syllabe ; mais aussi disloque le vers en multipliant les coupes, en accumulant rejets et enjambements. (Césure : coupe centrale qui sépare un alexandrin en deux moitiés égales.) (Enjambement : effet produit lorsqu’une phrase dans un poème ne s'arrête pas à la rime mais déborde jusqu'à la césure ou à la rime du vers suivant.) (Rejet : effet produit lorsque dans un poème en vers un

« yeux » V3 : « yeux » mis en relief par la césure V4 : « yeux » 3/3/3/3 antéposition V2 : « la vue » mis en relief à la rime 2ème quatrain : v5 « regard » => Le topos de la poésie amoureuse, le regard de la femme. Allégorie v8 : regard matérialisé, le regard peut blesser. V8 : les yeux : âme « âme émue » 4[m] V5 : rythme binaire « dans le cœur » b. Le coup de foudre soudain V4 : « en sursaut » ^placé à la césure. V3-4 : enjambement peut évoquer la vitesse

y a une assonance en « T » : « que vous vous combattez sans pitié ni remords » une sonorité forte qui montre une intensité du vers. 4. le rythme de la troisième strophe est un rythme binaire. Les vers ont chacun la césure à la sixième syllabe. C est un rythme régulier la césure est classique et est respectée par l auteur, ce qui montre peut être la monotonie de l’homme. 5. « Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets; Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; O mer, nul ne connaît tes

affaiblie, épuisée, autant physiquement que moralement. Dès les deux premiers vers, les hémistiches « N'allons point plus avant. Demeurons chère Œnone. » et « Je ne me soutiens plus ; ma force m'abandonne. » séparés par une césure révèlent la fatigue qu'elle éprouve. Les césures au milieu des alexandrins des deux premiers vers soulignent l'abattement de Phèdre par les pauses, les silences qu'elles marquent. La jeune femme n'a plus la force d'avancer. Elle est dans l'impossibilité de se déplacer, de

service, l’office, l’hospice. Balzac, Le Père Goriot. Onomatopée (f) : terme imitant un bruit ou un son. Bang, boum, cocorico… Eléments de métrique Césure (f) : point de séparation entre les deux hémistiches d’un vers. Que toujours dans vos vers, // le sens coupant les mots, Suspende l’hémistiche, // en marque le repos. Boileau, L’Art poétique. La césure est fixée traditionnellement après la 6ème syllabe de l’alexandrin ; après la 4ème la 5ème ou la 6ème syllabe du décasyllabe (Femme je suis // pauvrette

Mon ame, elle t'appelle, et tu ne l'entens pas. * l'orthographe est du XVII è siècle. * Formule globale => ABBA - ABBA - CCD - EDE ( forme française ) *Mesure Le poème est en alexandrins ( vers de 12 syllabes ) *Césures -V6 = Cependant que l'espi // ne estale ses tresors = césure débordé ( l'(e) muet de la dernière syllabe (muette) de « espine = épine » est élidé ; et la syllabe compte dans le second hémistiche. > -V8 = Qui contre la caba // ne espargne ses efforts, =>id - V10 = A qui sçavent

On retrouve également le champ lexical de l’attirance sensuelle, à travers des termes tel que « grâces », « appâts ». Son éclat féminin est tel qu’elle « éblouit ». De plus, les éléments du corps féminin sont mis en valeur par leur place à la césure (« teint », « bouche », « gorge », « yeux »). Un hémistiche résume à lui seul cette dualité oxymorique de la femme aimée : elle est « un miracle visible » (v .11), miracle au sens d’objet d’admiration mais aussi de merveille. Mais ce miracle est