Chambre Criminelle 14 Décembre 2010

et des réponses pénales 2010 Sous la direction d’Alain Bauer pljj^fob= ab=i^=pvkqeÐpb AVANT-PROPOS André-Michel VENTRE, Directeur de l’INHESJ . . ................. 1 INTRODUCTION Alain BAUER, Professeur de criminologie au CNAM Président du Conseil d’orientation de l’ONDRP . ..... 3 PRINCIPAUX RÉSULTATS . . . . . . . . . . 7 ÉLÉMENTS DE MÉTHODE Christophe SOULLEZ, Chef du département ONDRP . . . . . . . . . . . . . . 36 SOMMAIRE DU RAPPORT 2010 . . . . 41 LES PRÉCONISATIONS

contrat de travail Arrêts : 1 : Cour de cassation, chambre sociale du 16 février 1999 Problème au niveau du vice du consentement : En l’espèce la candidate avait indiqué dans son cv qu’elle avait occupé un emploi d’assistant pendant 4 mois. En réalité, c’était un stage, une formation de 4 mois. La cour de cassation dit que la mention litigieuse est certes imprécise, mais non constitutive d’une manœuvre frauduleuse. 2 : cour de cassation, chambre sociale du 30 mars 1999 Problème au niveau du vice

civil. La personne humaine a une dignité que notre droit entend faire respecter : le principe en est très ancien et presque universel, exprimant la nature des relations que la société a avec l’être humain : même déchu, vieilli, moribond, criminel ou misérable, il ne ressemble à aucune autre créature, car il y a en lui une transcendance, dans sa liberté, son identité, sa conscience et sa condition corporelle, spirituelle et sociale. Ce principe prend une physionomie particulière dans la civilisation

indépendance des magistrats A. Administration du système judiciaire B. Indépendance des magistrats 9 10 11 12 4. Garanties d’un procès équitable A. Instruction par un juge indépendant B. Délai de renvoi d’une affaire devant le tribunal 14 14 14 5. Renforcer l’accès à la justice A. Rationaliser les juridictions régionales et départementales B. Accélérer les procédures de mise en état 16 17 18 Conclusion: le paradoxe sénégalais 18 21 23 23 39 47 53 Partie II: Le secteur

Introduction samedi 14 août 2010 00:06 Le droit est omniprésent dans le quotidien. I. Le droit au quotidien. 1) Dans le langage. • • Le terme " droit" présent dans beaucoup d'expression, il apparait tôt dans le langage des enfants " tu n'as pas le droit !". Expressions : "être dans son bon droit", "de quel droit fais tu ?", "faire droit à une demande". Adjectif "droit" = rectiligne, aligné différent de tordu Une personne = une personne franche On dit "raide comme la justice" Regula : planche

concerne les peines, les sanctions pénales ..) ex : dans quel cas est ce que le juge peut prononcer une injonction de soins. Principe fondamental qui est l'individualisation de la peine, le juge choisit quel est la peine adapté pour le délinquant ou le criminel qui subira la peine. Pour les délinquants, le juge va apprécier quel sera la peine la plus utile. A coté de ces 4 matières, on trouve de nombreux droit pénaux spéciaux : le droit pénal des affaires : le droit pénal des sociétés, le droit

prendre en compte le fait que lois évoluent sur le sujet et que certains cas peuvent ne pas être « prévus » et faire l’objet de jurisprudence. Ainsi, le décret (n°2002-1555) du 24 décembre 2002, modifie le régime d'indemnisation des victimes d'accidents du travail et de maladies professionnelles et de leurs ayants droit. En 2010, le Parlement a voté l’imposition des indemnités journalières des victimes du travail. Il faut aussi faire la distinction entre la notion d’accident du travail et d’autres incidents

européenne : adoptée le 7 décembre 2000. Au départ, on disait qu’elle n’avait pas de valeur normative. Elle est devenue une norme de droits positifs avec une valeur normative depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne (1er décembre 2009). Elles ont un rôle très normatif, elles contrôlent d’autres normes car ce sont des textes placés dans des normes supérieures. Elles sont au sommet de la hiérarchie. La déclaration universelle des droits de l’homme : adoptée le 10 décembre 1948 par l’assemblée

être relativement répressif et à sanctionner dès lors que DDD est commise sur un bien dont l’auteur n’est pas l’unique propriétaire. La JP a un peu hésité, puni les indivisaires mais pas toujours les époux. Une décision rendue le 5 décembre 2011 par la chambre criminelle (bulletin 174) a réglé la difficulté en disant que si l’on est pas l’unique propriétaire on peut être sanctionné pour une DDD d’un bien. b- La gravité du résultat De la gravité de cette dégradation, va dépendre la qualification

condamnés était diverses : • La pendaison  était la peine commune  • La décapitation  à l'épée (ou la hache) était un privilège attaché à la noblesse, afin que l'infamie ne rejaillisse pas sur l'état public. Mais il arrivait qu'un criminel de condition noble ou un prélat fût condamné à être dégradé de sa noblesse ou des ordres ecclésiastique, puis exécuté par pendaison. C'était toujours le cas pour les ministres et les officiers du roi coupable de détournement des deniers publics ou