Chambre Criminelle 19 Avril 2000

10 400 Erreurs judiciaires 12 900 Erreur mathématique 288 Erreur de raisonnement 676 Erreur logique 1 900 Erreur politique 3 230[10] Erreur administrative 4 440 Erreur historique 5600 Erreur de gestion 1 300 Erreur médicale 7 910 Erreur judiciaire 19 800 Le résultat est assez instructif. La prééminence de l'erreur judiciaire sur tous autres types d'« erreur », écrasante. L'erreur médicale vient juste derrière et loin devant toutes les autres. Réunies, elles ne laissent guère de place aux autres

et techniques. Il est dans un nombre croissant de pays matérialisé dans un code de l'environnement, mais sans juridiction spécialisée à ce jour (il n'y a pas de juge de l'environnement, comme il peut y avoir un juge à l'enfance, ou une spécialité criminelle, anti-terroriste, etc.). Les juges et les cours de justices s'appuient sur des experts agréés, et des laboratoires également agréés. Dans certains pays il existe des services de polices, douanes ou garde-côte ayant une spécialité environnement.

PRELIMINAIRE : LA NOTION DE DROIT PENAL | Il est constitué de l’ensemble des règles juridiques qui organisent la réaction de l’Etat vis-à-vis des infractions et des délinquants. Les notions de droit pénal et de droit criminel sont égales, mais la notion de droit criminel entendu au sens stricte signifie le droit des crimes et par extension le droit des infractions. Or le droit pénal ne se limite pas à l’étude des seules infractions. Le droit pénal au sens stricte c’est le droit des peines

dirigés de Stéphane HURTADO Thème 1 : La notion de « libertés publiques » Second semestre 2004-2005 1 Document mis à jour au 15 janvier 2005 Utilisation strictement réservée à l'université Panthéon-Assas 1. Références Ä Référence 1 : Avis du 19 novembre 1998 de la Commission Nationale consultative des droits de l’homme, sur la dénomination ''Droits de l'Homme''. Ä Référence 2 : Jacques Robert, Libertés publiques et droits de l’homme, Montchrestien, 1988, p. 5 (extrait de la préface). Ä Référence

révolution: la DDHC: affirmation de la présomption d’innocence + le droit a la sureté: de voir sa liberté contrainte que si la loi le prévoit et que s’il y a intervention d’une autorité judiciaire. En 1808, il y a la création d’un code d’instruction criminelle: ce code bonapartiste est marqué par la sévérité. Et un code qui repose sur 3 pp essentiels: - unité des justices civiles et pénales - séparation des fonctions = 1 magistrat qui déclenche les poursuites + 1 autres magistrat qui instruit l’affaire

essentiel c'est la référence à la liberté de la personne. Ne peut engager sa responsabilité pénale que si elle est dotée d'une liberté qui lui permet de comprendre et de vouloir son acte. Il faut donc s'assurer de son existence. Arrêt de la chambre criminelle donne définition : liberté de comprendre et de vouloir = l'intelligence = possibilité de comprendre, possibilité de vouloir. Arrêt du 13 décembre 1956 toute personne pénalement responsable même dans le cadre d’une infraction non intentionnelle

l’autorité et les effets des décisions prononcées par les juridictions répressives ainsi que les voies de recours dont ces décisions peuvent faire l’objet. La procédure pénale a été règlementée en France pendant 150 ans par le Code d’instruction criminelle de 1810, code napoléonien. Le nouveau code a été introduit par la loi de 1957. Il est depuis modifié chaque année. Quel est son intérêt ? D’abord pour la société, victime d’infractions. Pour l’individu aussi, considéré à tord ou à raison comme

propos des même faits par la juridiction répressive. Si la juridiction civile est saisit en même temps que la juridiction pénale, la juridiction civile soit surseoir à statuer jusqu'à ce que la juridiction pénale se soit prononcée. On dit que le criminel tient le civil en l'état. Toutefois, dans le domaine des délits d'imprudence, la constatation par le juge pénal de l'absence de faute ne fait pas obstacle à la sanction d'une faute aussi. En effet, la faute d'imprudence au civil est plus large.

compétent à l’égard de certains ressortissants étrangers bénéficiant jusqu’alors d’une certaine protection. Les nouvelles dispositions, en vertu de l’article 2 du code pénal, ne s’appliquent toutefois qu’aux faits commis postérieurement au 2 avril 1999, date d’entrée en vigueur de la loi du 10 février 1999. 2. La corruption publique Les différentes raisons qui ont mené à la répression de ce type de corruption sont aisément compréhensibles. Il est en effet de grande importance

l'instant. On peut citer : - J. Ghestin, G. Goubeaux et M. Fabre-Magnan, Traité de droit civil, Introduction au droit, 2ème éd. LGDJ, 1995 - H, L et J. Mazeaud par F. Chabas, Leçons de droit civil, Introduction à l’étude du droit, 12ème éd. Montchrestien, 2000.  Quelques sites internet indispensables - www.legifrance.gouv.fr : site officiel où sont accessibles tous les textes en vigueur en droit français. Il permet aussi d'accéder à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, du Conseil d’Etat et de la