Chambre Criminelle 8 Février 2005

sociétés antiques, une différence fut marquée entre la peine de mort et la peine capitale. La peine de mort fut réservée aux étrangers, aux esclaves et autres personnes accusés de faits qualifiés de crimes et condamnés par cette peine. Les supposés criminels de grand chemin subiraient la peine de la croix à l'endroit même où ils avaient commis leurs crimes, afin que, par ce spectacle terrifiant, les autres soient dissuadés de commettre de semblables forfaits, mais aussi que cette peine, infligée sur

laquelle ils auraient eu droit s’ils avaient été des enfants légitimes ou naturels simples. L’affaire a été portée devant la CEDH et qui censuré la France dans un arrêt Mazurek du 1er février 2000. Une loi du 3 décembre 2001 a enfin supprimé cette condition discriminatoire. C’est en partie l’ordonnance du 4 juillet 2005 sur la filiation a parachevé l’égalité entre tous les enfants. Elle a conduit à la suppression de la distinction entre les filiations légitimes, naturelles… Toutes les références terminologiques

l'ensemble du "Reich", par exemple le Code local des Professions (loi du 26 juillet 1900) - des dispositions propres à la terre d'Empire d'Alsace-Lorraine adoptées par les organes législatifs compétents, par exemple le régime local de la chasse (loi du 7 février 1881) ou l'aide sociale (loi du 30 mai 1908 sur le domicile de secours) - des dispositions françaises intervenues après 1918, mais applicables aux seuls départements du Rhin et de la Moselle, par exemple : la loi du 6 mai 1991 introduisant dans le

règles de bien vivre en société. Droit pénal et sciences criminelles : le point commun est que les 2 disciplines ont le même sujet d’étude : l’étude du phénomène criminel. Les sciences criminelles  recherche des causes du crime, pourquoi le crime ? Le droit pénal  sanctionne les crimes en déterminant les conditions de l’infraction, quand es qu’il y a infraction ? Il y a cependant des interactions entre droit pénal et science criminelle, comme par exemple dans la recherche de preuves ou encore

de la décision par les juges. Ce délibéré est secret. Il est nécessaire pour que la prise des décisions se fasse dans la sérénité. Art 22 procédure civil alinéa 1er « les débats sont publics sauf les cas ou la loi exige ou permet qu’ils soient en chambre du conseil ». Toutes les autres phases du procès doivent être secrète. Cette ligne de partage est indiscutée. Matière pénale différente. Le secret de l’instruction pose problème. Il est clairement fixé par l’art 11 de la procédure pénale « Sauf dans

pénal C’est davantage délimité. C’est une branche du droit constituée par l’ensemble des règles de fond et de forme qui organisent la réaction de l’Etat à l’encontre des infractions et des délinquants. C’est ce que l’on appelle le droit criminel. Le droit criminel qui lui-même se décompose avec d’un côté la procédure pénale (règles de forme) et de l’autre le droit pénal stricto sensu (règles de fond). En n’oubliant que ce droit pénal lui-même se subdivise à son tour en droit pénal général et en droit

engagée en cas de dommage causé par l’enfant. Ceci est valable même si l’autre parent est bénéficiaire d’un droit de visite et d’hébergement, et exerce conjointement l’autorité parentale. Cette disposition a été fixée par la décision de la chambre criminelle de la Cour de cassation rendue dans son arrêt du 6 novembre 2012. Ces trois conditions cumulatives et non alternatives à la responsabilité pour fait de l’enfant mineur montrent combien cette dernière peut difficilement être transférée. La

train de payer. Elle en a exactement déduit que l’action était de nature contractuelle. Pourtant, la jurisprudence retient parfois une solution inverse à l’égard du notaire. Par exemple, dans un arrêt du 10 janvier 1995 (bull n°24), la 1ère chambre civile a jugé qu’un notaire engageait sa responsabilité délictuelle sur le fondement de l’article 1382 C.civ. à l’égard de son client qui vendait un terrain lorsque le notaire avait connaissance du fait que l’acte de vente était entaché l’illégalité

formation ou consommation de l’acte par la fourniture de moyens divers. Question : existe-t-il une complicité par abstention ? La complicité exige en principe un acte positif et non une simple abstention, la Cour de Cassation confirme, mais la Chambre criminelle n’hésite pas à réprimer cette complicité. Ex : un individu qui assiste à une infraction et n’intervient pas pour l’empêcher → 2 cas de figures : * Si l’individu n’a joué aucun rôle, il est neutre → pas complice car pas un rôle actif, mais

906 au sujet de la capacité de l’enfant à recevoir une libéralité. Cette règle a été étendue par les tribunaux dans les circonstances autres que celles visées par le code civil. Par exemple, la cour de cassation dans un arrêt rendu par les chambres réunies le 8 mars 1939, la cour de cassation a jugée que l’enfant qui était conçu au moment où son père avait eu un accident du travail qui avait entrainé son décès, avait droit à une rente. Pour que la règle puisse jouer, il faut que l’enfant puisse