Charlotte Delbo La Soif

COMMENTAIRE DE TEXTE : Charlotte Delbo, Auschwitz et après, tome 2, « une connaissance inutile », chapitre « la soif ». INTRO : Charlotte Delbo est née le 10 août 1913 à Vigneux sur Seine. Elle fait partie des jeunesses communistes avant de devenir l'assistante de Louis Jouvet ( metteur en scène des pièces de Giraudoux notamment). Elle participe à un réseau de résistance et est arrêtée le 2 mars 1942 avec son mari, Georges Dudach. Il sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942.D'abord

Questions Charlotte DELBO 1. « Aucun de nous ne reviendra » 1- Quels sont les traits marquants qui dessaisissent, dès leur arrivée, les déportés, à des fins d’annihilation de l’identité ? Afin que les déportés perdent leur identité, plusieurs pratiques ont été mises en œuvre par les nazis. Tout d’abord, ils ont été réduit à un être « animal » puisqu’ils arrivent à Auschwitz par le train en ayant voyager dans les wagons pour animaux. Ensuite à leur arrivée, ils ont été dénudés, rasés, tatoués

2014 Charlotte Delbo Anna CARLIER Description I. Biographie de l’auteur Charlotte Delbo, née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine, en seine et Oise et morte le 1er mars 1985 à Paris, est une femme de lettres française et une résistante qui a vécu la déportation. Elle est l’une des cinq déportées présentées au pavillon français d’Auschwitz ; témoin non-juif de l’extermination. Jeunesse de Charlotte Delbo Aînée de quatre enfants d'une famille modeste d'immigrés italiens, Charlotte Delbo

ces situations qui dépassent la raison humaine. En effet, même si comme le dit Jean Cayrol dans témoignage et littérature, il ne faut pas faire du camp de concentration “une image, une fiction, une fable”, beaucoup d’auteurs comme Primo Levi ou Charlotte Delbo passent tout de même par des procédés comme des métaphores pour marquer plus fortement, pour mieux symboliser ces choses inexprimables. Les mots sont comme le dit Bergson des “étiquettes”, ils ne représentent pas la complexité ni la singularité

forcés II-Le pouvoir de dire non Accepter dans la dignité Charlotte Delbo, déportée à Auschwitz, est l'auteur de nombreux poèmes concernant l'univers concentrationnaire. Celui-ci traduit bien l'ignominie des conditions de vie des détenus; alchimie de souffrance, de peur et de désespoir à quoi se mêle la volonté de vivre, la soif de liberté... Ô vous qui savezsaviez-vous que la faim fait briller les yeuxque la soif les ternitÔ vous qui savezsaviez-vous qu'on peut voir sa mère morteet

Charlotte Delbo, Aucun de nous ne reviendra.Un texte poétique (du gr poiésis = fabrication) est un texte dans lequel se manifeste un travail artistique particulièrement développé, un travail de création d'images et de langage. Il ne se limite pas à la versification. Un texte poétique est musical (rythmes, sons, codes liés à des formes spécifiques). Un texte poétique concentre de nombreux effets et tente de proposer une vision particulière, un regard nouveau sur le mondeLa poésie dans le recueil:-

d’Anne Frank (dessin animé) Les justes Les combats pour la dignité de la personne À cinq heures de l'après midi (At five in the afternoon) Europe 51 (Europa 51) L’idiot (Hakuchi) Orange mécanique (A clockwork orange) Rosetta Salaam bombay ! Samia La soif du mal (Touch of evil) Yol (La permission) L’autre Elephant man (The elephant man) Les enfants du silence (Children of a lesser god) E.T. l’extra-terrestre (E.T. the extra-terrestrial) Family life Le garçon aux cheveux verts (The boy with green hair)

1943 Giustizia e Libertà, une milice antifasciste puis est arrêté et déporté au camp de travail et d'extermination d'Auschwitz en février 1944. Si c’est un homme est le récit autobiographique d’un déporté miraculé du “Lager d'Auschwitz” qui a subi la soif d’abord, puis la faim, l’hygiène, la souffrance, l’épuisement, l’esclavagisme (au vu de l’expérience que j’ai du livre par le biais de ma lecture, je crois sincèrement que Primo Levi aurait sûrement préféré le terme d’homme parmi la masse, un fruit

place dans ta vie. Je te regardais et j’apprenais à voir que l’ennui est ce qui peut arriver de pire. Même dans les camps de concentration on pouvait s’ennuyer. C’est étrange de le penser. Imre Kertész le dit, Charlotte Delbo le dit, même dans les camps de concentration, même avec la faim, la soif, la mort, l’agonie pire que la mort, les crématoires, les chambres à gaz, les exécutions sommaires, les chiens toujours déjà prêts à vous déchiqueter les membres, le froid, la chaleur, la chaleur et la poussière

Arendt : tous les bourreaux sont des hommes ordinaires ; nous sommes tous des hommes ordinaires ; donc nous sommes tous des bourreaux. « Syllogisme boiteux » mais très en vogue, qui alimente aujourd’hui tant d’essais et de romans, comme l’a montré Charlotte Lacoste, jeune spécialiste de littérature, dans un livre paru l’année dernière sous le titre Séductions du bourreau (PUF, 482 p., 29 ¤). Cette version à deux sous de la « banalité du mal » nourrit ainsi l’humour de Duch, le bourreau du centre de