Chateaubriand Reverie Automnale

L’automne est la saison romantique par excellence. Montrez que Chateaubriand présente, d’un côté, les états d’âmes de René et d’un autre côté, sa rêverie automnale. François-René de Chateaubriand, est né à Saint-Malo, en Bretagne [1768-1848] dans une noble famille française. Au cours de sa vie, il a connu une triple carrière ; littéraire, politique et diplomatique. Vivant une enfance solitaire et rêveuse, c’est grâce à l’étrangeté de l’ambiance familiale et de la splendeur de la nature environnante

René de Chateaubriand ( 1802) Le secret de René : Dans la tribu des Natchez en Louisiane, René, malgré son récent mariage avec une jeune indienne, recherche la solitude : “Un penchant mélancolique l’entraînait au fond des bois.” Il ne relationne qu’avec Chactas et le Père Souël, auxquels après des années de silence il se décide à révéler son secret. C’est dans la cabane de Chactas (dans un milieu magnifique près du Meschacebé - nom suggestif pour indiquer le Mississipi) que se réunissent les trois

René et le mal du siècle Lorsque Chateaubriand ébauche René dans le parc de Kensington de l'exil londonien, il ne soupçonne pas l'influence qu'il exercera sur la première génération romantique. René n'est alors destiné qu'à illustrer un chapitre du Génie du Christianisme, chapitre intitulé " le vague des passions ", passions que l'auteur condamne même s'il les peint si brillamment. Avec le père Souël, Chateaubriand voulait condamner ces « inutiles rêveries »1 en leur opposant la vie chrétienne

instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. Le jour je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de choses à ma rêverie ! une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait

UNIVERSITE OMAR BONGO FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES DEPARTEMENT DE LETTRES MODERNES LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE. L'HISTOIRE DE LA LITTERATURE FRANCAISE. (Étude de la solitude dans René de Chateaubriand) Licence 1 Membres du groupe: L'enseignant: MEBALE M'OBIANG Alan B. Dr. MESSIA EGBELE Déborah ZEE MEZUI Landry MBOSSO MAMOUAKA

Extrait de René, exposé de lettres François-René de Chateaubriand nait en 1768 à Saint-Malo et meurt à Paris en 1848. Il est considéré comme l'une des figures prédominante du romantisme français, courant littéraire et artistique en rupture totale avec le classisisme, où sensibilité et sentiments sont enfin révélés. L'individu se concentre sur ce qu'il peut ressentir et étudie son instrument sensible qu'est le coeur. Souffrant d'un mal du siècle, soit un certain mal être lié à la société qui pervertit

“ Les Rêveries du promeneur solitaire ont deux versants, l‘un tourné vers l‘homme, c‘est le versant obscur, l‘autre vers la nature, c‘est le versant clair. Mais la lumière et l‘ombre ne se partagent pas le livre en deux moitiés, elles sont presque partout mélangées. “ Cet avis de Marcel Raymond dans la Pléiade semble-t-il correspondre á votre lecture personnelle de l‘œuvre ? Les Rêveries du promeneur solitaire, un ouvrage inachevé de Jean-Jacques Rousseau rédigé entre 1776 et 1778 et publié

d’Emma, malgré un désir perpétuel d’évasion, est destinée à retomber toujours dans les mêmes ornières. La répétition s’accompagne souvent de dégradation dans la situation répétée : à l’amour en forêt avec Rodolphe, dans la splendeur de la nature automnale (II, 9) répond l’amour avec Léon, dans le pitoyable fiacre de location (III 1). La structure cyclique est l’image de l’éternel retour de l’échec dans le destin d’Emma. Le génie de Flaubert est d’avoir concilié les phénomènes de cyclicité et

d’Emma, malgré un désir perpétuel d’évasion, est destinée à retomber toujours dans les mêmes ornières. La répétition s’accompagne souvent de dégradation dans la situation répétée : à l’amour en forêt avec Rodolphe, dans la splendeur de la nature automnale (II, 9) répond l’amour avec Léon, dans le pitoyable fiacre de location (III 1). La structure cyclique est l’image de l’éternel retour de l’échec dans le destin d’Emma. Le génie de Flaubert est d’avoir concilié les phénomènes de cyclicité et de

définitivement la forme du poème automnal qui a été fréquemment imité par la suite. Cependant, vers 1760, des écrivains aux âmes sensibles et préromantiques se sont tournés vers l'époque plus triste de la chute des feuilles, des arbres dénudés, de la nature perdant peu à peu vie et couleurs, de la campagne mélancolique : Macpherson (“Poèmes d’Ossian”), Saint-Lambert (“Les saisons”, 1766), Léonard (“Idylles”), Roucher (“Les mois”, 1799), Fontanes, Delille, Legouvé, Chateaubriand (“René” où l’automne était