Cimourdain

l’écrivain : on sait que Hugo était un fervent partisan de l’amnistie pour les Communards et on peut considérer que le personnage de Gauvain dans 93 est le personnage qui emprunte le plus à Hugo. Gauvain est un clément qui, dans un dialogue avec Cimourdain, dira ces mots : «Amnistie est pour moi le plus beau mot de la langue humaine». De plus, dans le roman, c’est Lantenac qui bénéficie de la générosité de Hugo, générosité que Hugo appelle en faveur des révoltés socialistes de Paris. Mais 93 peut

l'argent est partout et sans l'argent nous ne sommes rien .Il nous montre que selon lui tout tourne autour de l'argent . Dans quatre vingt treize , Hugo place en personnage principal Cimourdain qui est le précepteur du republicain Gauvain choisi par Lantenac le royaliste . Dans le livre nous apprenons que c'est Cimourdain qui a transmi sa vision républicaine a Gauvain par ce jeux de rôles qu'a crée hugo il se place donc derrière son personnage principal comme étant en faveur de la république , c'est

tête de la révolte contre-révolutionnaire de Bretagne contre les partisans de la République. Il sera traqué par les révolutionnaires, et en particulier par son neveu, Gauvain, passé du côté des révolutionnaires, lui-même surveillé par son tuteur Cimourdain, mandaté par le Comité de Salut Public. On assiste à la confrontation de deux modèles, de deux visions de l'Histoire, de deux systèmes de Valeurs. Le marquis de Lantenac incarne l'Ancien Régime, celui du Sacré, de la Tradition, de la Fidélité

un aristocrate royaliste vendéen, son neveu Gauvain et le précepteur de celui-ci, Cimourdain. L’intrigue en elle-même est basée sur un conflit, historique de par son contexte, et tragiquement familial. En effet, le marquis de Lantenac prenant la tête des troupes contrerévolutionnaires de Vendée, se fera pourchasser par le jeune Gauvain ayant rallié les révolutionnaires, et qui demeure sous la tutelle de Cimourdain. Hugo, en opposant et confrontant de tels personnages, joue sur les conflits existants

milieux aristocratiques. Dans son livre, quatrevingt-treize, Hugo nous relate différents conflits opposants ces deux idéologies – Le combat de Gauvin, commandant républicain aux valeurs révolutionnaires et ‘pacifiques’ influencé par son précepteur Cimourdain, partisan de la terreur, face à Lantenac, « le prince des paysans » royaliste et ennemi sans pitié de la république. Victor Hugo construit son roman autour de trois thèses incarnées par trois personnages : Lantenac, Cimourdin et Gauvain. Le Marquis

définit pour la nation et celle que Hugo donnait dans l’entretien Gauvain/Cimourdain, en quoi peut on dire que Renan définit la conception républicaine de la nation ? Dans l’entretien Gauvain/Cimourdain deux conceptions du message révolutionnaire s’affrontent pourtant unis autour de l’idée de la République. Gauvain est pour la République de l’idéal, harmonieuse, juste ou tout le monde serait égaux alors que Cimourdain veut une République de fer obéissant à des lois strictes et rigoureuses (

Vendée motivant les inquiétudes de la Convention et le besoin d'un retour à l'Ouest. Le personnage de Cimourdain vient s'adjoindre aux trois autres personnages historiques (Robespierre, Danton, Marat). 3) En Vendée Cadre de nature opposant les forces de l'Ouest primitives (qui s'opposent entre elles) à Paris. Cette partie est dominée par le personnage de Gauvain, neveu de Lantenac élevé par Cimourdain. Chaque personnage est ici associé à un lieu. B. Organisation tertiaire trois figures s'opposent

autrement dit le dénouement en Vendée. C'est là que tout se dénoue, on retrouve les 3 personnages, et la bataille finale, celle de La Tour. Très riche dramatiquement (retrouvailles de Cimourdain et Gauvain, de Gauvain et Lantenac), cette partie montre l'honneur et la témérité des combattants vendéens, l'implacabilité de Cimourdain qui exécute ses prisonniers à tout prix, la complexité du caractère de Gauvain

républicain Gauvain, idéaliste et généreux, a favorisé l'évasion d'un royaliste dont le courage l'avait touché (voir ici ses débats de conscience). Il est condamné à mort et va être exécuté. L'artisan de sa condamnation est son ancien précepteur, Cimourdain, qui représente un dogmatisme austère et intransigeant.] [...] Gauvain arriva au pied de l'échafaud. Il y monta. L'officier qui commandait les grenadiers l'y suivit. Il défit son épée et la remit à l'officier, il ôta sa cravate et la remit

Lantenac, exilé outre-Manche, tente de regagner le continent où il doit prendre la tête du mouvement vendéen. Son neveu, Gauvain, est un ardent révolutionnaire et dirige le corps expéditionnaire chargé de mater la révolte. Le tuteur de Gauvain, Cimourdain, prêtre défroqué, est quant à lui dépêché par le Comité de salut public pour surveiller Gauvain et surtout l'exécution de la consigne "pas de quartier" (la Terreur dans toute son horreur, alors que Gauvain victorieux aime se montrer magnamine et