Cimourdain

républicain Gauvain, idéaliste et généreux, a favorisé l'évasion d'un royaliste dont le courage l'avait touché (voir ici ses débats de conscience). Il est condamné à mort et va être exécuté. L'artisan de sa condamnation est son ancien précepteur, Cimourdain, qui représente un dogmatisme austère et intransigeant.] [...] Gauvain arriva au pied de l'échafaud. Il y monta. L'officier qui commandait les grenadiers l'y suivit. Il défit son épée et la remit à l'officier, il ôta sa cravate et la remit

et 20). Dans ce passage, l'action est présent ainsi que le suspens de plus, ce court extrait est très bien écrit ainsi que le reste du livre. Il m'a aussi plu de lire le passage relatif à la réunion secrète entre Robespierre, Danton, Marat et Cimourdain, ce que j'y ai bien aimé c'est la façon diplomatique que chaque personnage emploie pour convaincre les autres personnages que sa stratégie est la bonne. A mon sens, la guerre qui confronte les Bleus et les Blancs dans la redoute Tourgue, est

pensée d’un roi qui a peur de verser le sang « convient mal à l’idée que l’on doit se faire d’un roi. ». Là encore, la postérité doit guider l’homme de pouvoir  « Dans le cas présent, (la postérité) l’appellera une faiblesse ». Le personnage de Cimourdain dans Quatrevingt-treize de Victor Hugo voit même dans la clémence une forme de trahison : « Dans des temps comme les nôtres, la pitié peut être une forme de trahison. » Le dialogue apparaît dans ces textes sous deux formes, l’une théâtrale, selon

des textes comme le discours de Méréana aux femmes de la carrière extrait du livre Photo de groupe au bord du fleuve d’Emmanuel Gondala ou celui d’Étienne Lantier aux mineurs du Voreux dans Germinal d’Emile Zola ou encore le sacrifice du prêtre Cimourdain dans quatrevingt-treize de Victor Hugo qui chacun montre, avec un style différent, une force de caractère et de courage. L’émotion, ici, n’y est pas la même que pour le sentiment amoureux, il ressort de ces écrits un ressenti qui force l’admiration

d'un autre. 93 : Quatre-vingt-treize est l'épopée de la Révolution française, racontée à travers trois personnages symboliques : un vieil aristocrate, le marquis de Lantenac, son neveu, Gauvain, un noble rattaché aux humbles, et un homme du peuple, Cimourdain, père adoptif de Gauvain. C'est donc les liens familiaux qui unissent ses personnages avant de les voir plonger dans la tourmente des événements, et lutter les uns contre les autres. Soit par convictions de rang et de classe, soit par raison, soit

Quatre-vingt-treize d’Hugo simplifie la Révolution française en une épopée où se heurtent avec fracas des protagonistes symboliques : le marquis de Lantenac qui incarne l’ancien régime, Gauvain, son neveu, représentant l’idéalisme généreux de la République, Cimourdain, prêtre défroqué et séide de l’absolutisme révolutionnaire. Hugo juge le passé et nous enseigne aussi les principes qui doivent, à ses yeux, constituer la foi du monde. Ce souffle épique nous le retrouvons également dans La Légende des siècles :

Quatre-vingt-treize d'Hugo simplifie la Révolution française en une épopée où se heurtent avec fracas des protagonistes symboliques : le marquis de Lantenac qui incarne l'ancien régime, Gauvain, son neveu, représentant l'idéalisme généreux de la République, Cimourdain, prêtre défroqué et séide de l'absolutisme révolutionnaire. Hugo juge le passé et nous enseigne aussi les principes qui doivent, à ses yeux, constituer la foi du monde. Ce souffle épique nous le retrouvons également dans La Légende des siècles :

Quatre-vingt-treize d’Hugo simplifie la Révolution française en une épopée où se heurtent avec fracas des protagonistes symboliques : le marquis de Lantenac qui incarne l’ancien régime, Gauvain, son neveu, représentant l’idéalisme généreux de la République, Cimourdain, prêtre défroqué et séide de l’absolutisme révolutionnaire. Hugo juge le passé et nous enseigne aussi les principes qui doivent, à ses yeux, constituer la foi du monde. Ce souffle épique nous le retrouvons également dans La Légende des siècles :

Quatrevingt-Treize d’Hugo simplifie la Révolution française en une épopée où se heurtent avec fracas des protagonistes symboliques : le marquis de Lantenac qui incarne l’ancien régime, Gauvain, son neveu, représentant l’idéalisme généreux de la République, Cimourdain, prêtre défroqué et séide de l’absolutisme révolutionnaire. Hugo juge le passé et nous enseigne aussi les principes qui doivent, à ses yeux, constituer la foi du monde. La stylisation de l’artiste rend donc le réel plus beau et plus vrai. Il s’agit

qui Madame Bovary ne peut resister: «il saisit sa main; elle ne la retira pas»(l.11). Ensuite dans Quatre vingt-treize de Victor Hugo, ses deux personnages, Gauvain qui incarne l’idéal révolutionnaire dans son côté généreux et lumineux. Alors que Cimourdain est présenté comme son opposé, un envoyé du Comité de salut public et partisan d’une justice inflexible. Le narrateur a donc le pouvoir dans les romans, de présenter ses personnages comme il le souhaite en faisant leur éloge ou leur blâme, ce