Cinna Dilemme

quelque sort qu’il faut qu’il ait jeté sur toi. » (v. 1590) Poussons plus loin l’analogie entre ce passage et la tragédie. La réflexion introspective d’Arnolphe fait ressortir le conflit entre la raison et la passion, moteur essentiel de nombreux dilemmes de la tragédie. Dans les vers 1574 à 1578, l’amant éconduit dresse une liste des défauts féminins qui sont – à ses yeux – autant d’arguments ou de raisons pour se détourner de ces « animaux-là ». Mais la logique se trouve elle aussi contredite

quelque sort qu’il faut qu’il ait jeté sur toi. » (v. 1590) Poussons plus loin l’analogie entre ce passage et la tragédie. La réflexion introspective d’Arnolphe fait ressortir le conflit entre la raison et la passion, moteur essentiel de nombreux dilemmes de la tragédie. Dans les vers 1574 à 1578, l’amant éconduit dresse une liste des défauts féminins qui sont – à ses yeux – autant d’arguments ou de raisons pour se détourner de ces « animaux-là ». Mais la logique se trouve elle aussi contredite

quelque sort qu’il faut qu’il ait jeté sur toi. » (v. 1590) Poussons plus loin l’analogie entre ce passage et la tragédie. La réflexion introspective d’Arnolphe fait ressortir le conflit entre la raison et la passion, moteur essentiel de nombreux dilemmes de la tragédie. Dans les vers 1574 à 1578, l’amant éconduit dresse une liste des défauts féminins qui sont – à ses yeux – autant d’arguments ou de raisons pour se détourner de ces « animaux-là ». Mais la logique se trouve elle aussi contredite

poème a un caractère dramatique, l’opposition du poète et de la Muse étant en fait un débat qui se passe dans l’âme du poète entre deux tendances rivales en lui : celle de la rancœur et celle de la sérénité. On y voit Ia résolution dialectique du dilemme entre mutisme et mensonge. Le thème de la souffrance s’était élargi depuis ‘’La nuit de mai’’, car la souffrance n’était envisagée alors que comme le creuset nécessaire à la création poétique, tandis qu’ici elle est présentée comme nécessaire à la

poème a un caractère dramatique, l’opposition du poète et de la Muse étant en fait un débat qui se passe dans l’âme du poète entre deux tendances rivales en lui : celle de la rancœur et celle de la sérénité. On y voit Ia résolution dialectique du dilemme entre mutisme et mensonge. Le thème de la souffrance s’était élargi depuis ‘’La nuit de mai’’, car la souffrance n’était envisagée alors que comme le creuset nécessaire à la création poétique, tandis qu’ici elle est présentée comme nécessaire à la

le public témoin et arbitre. La considération de ce troisième personnage, qu’il s’agit de séduire et de persuader, constitue le double système d’énonciation (comparable à celui du théâtre) selon lequel fonctionnent les lettres. Pascal montre le dilemme dans lequel se trouvent les croyants : croire les invraisemblables accusations portées contre les Jansénistes par les Jésuites, ou considérer les Jésuites comme des imposteurs. Effet d’amplification : « Je ne ferai pas voir seulement... je veux

les flambeaux d’argent. Mais une voix s’élève alors «du plus obscur de sa conscience», et il replace les flambeaux sur la cheminée, reprend sa marche, se rend compte de tout ce qu’il perdrait en se dénonçant. «Il retombait toujours sur ce poignant dilemme qui était au fond de sa rêverie… - rester dans le paradis, et y devenir démon ! rentrer dans l’enfer, et y devenir ange !» Au terme de ce terrible débat de conscience, il se laisse tomber sur sa chaise, s’endort, et fait un rêve. Ce cauchemar («forme

alexandrin ᕣ La règle dite de « bienséance » consiste à : ¨ Proposer un dénouement pathétique ¨ Ne pas montrer de sang sur scène ¨ Montrer sur scène une action qui ne dépasse pas 24 heures ¨ Présenter des personnages issus de la noblesse. ᕤ Un dilemme est : ¨ Une fin tragique ¨ Une situation inattendue ¨ Une longue tirade ¨ Une situation pour laquelle aucune solution ne semble souhaitable ᕥ Les héros tragiques : ¨ Sont toujours de haute lignée ¨ Peuvent appartenir au peuple ¨ Sont des

Flaubert. 80 | Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours Litterature.indb 80 06/09/11 11:52 ‹) EXTRAIT 2 La mort d’un roi  p. ·° Objectifs : – Comprendre comment l’auteur met en scène la mort du roi Tsongor. – Le dilemme de Katabolonga. – Le registre tragique. La scène est paradoxale : il s’agit de la mort de Tsongor, qui « s’entaill[e] les veines » (l. 4) et qui reçoit un coup ultime par Katabolonga (l. 22 et suivantes). Mais la violence de ce geste contraste

Flaubert. 80 | Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours Litterature.indb 80 06/09/11 11:52 ‹) EXTRAIT 2 La mort d’un roi  p. ·° Objectifs : – Comprendre comment l’auteur met en scène la mort du roi Tsongor. – Le dilemme de Katabolonga. – Le registre tragique. La scène est paradoxale : il s’agit de la mort de Tsongor, qui « s’entaill[e] les veines » (l. 4) et qui reçoit un coup ultime par Katabolonga (l. 22 et suivantes). Mais la violence de ce geste contraste