Civ 2ème 6 Mai 1987

des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution". Depuis lors, les cours et tribunaux ont eu l’interdiction de rendre des arrêts de règlement, c’està-dire des jugements dont la portée dépasse le seul litige qu’ils ont à trancher (V. art. 5 C. civ. infra). Une fois décidée la séparation des pouvoirs, on aurait pu imaginer que les mêmes juges soient compétents pour juger toutes sortes de litiges, et pour appliquer aussi bien le droit public que le droit privé. Mais la méfiance des révolutionnaires

seule la question du divorce sera ici traitée. Principes directeurs du droit du divorce C’est la loi du 11 juillet 1975 qui a posé les grands principes du droit contemporain du divorce. Ces principes ont été repris et développés par la loi du 26 mai 2004 et s’organisent autour de trois idées : * Libéralisation : l’idée progresse que ce n’est pas au droit, c’est à dire à la société, qu’il appartient de régler les conflits conjugaux, mais à des normes non juridiques (religieuses ou morales) et au

influence sur les contrats spéciaux. Par exemple, la directive du 5 avril 1993 sur les clauses abusives dans les contrats conclus avec les consommateurs, transposée par la loi du 1er février 1995 (art. L 132-1 code de la consommation) ou la directive du 25 mai 1999 sur certains aspects de la vente et des garanties de bien de consommation, transposée par l’ordonnance du 17 février 2005. Les principes d’Unidroit : Ils sont relatifs aux contrats du commerce international (1ere publication 1994, complétés en

c'est à l'établissement de santé en cause qu'il revient de renverser la présomption de causalité( Civ. 1Ère 9 mai 2001). Mais récemment, la jurisprudence est allé encore plus loin, en établissant la présomption sur la foi d'indices graves et concordants. Cette solution permet d'établir des liens de causalité entre la défaillance de vaccins et l'infection de la sclérose en plaque(chambre mixte 22 mai 2008). Depuis peu, certains arrêts ont semés le doute sur cette présomption, dans un arrêt de la première

 DROIT DE LA FAMILLE – 1ère année Licence droit Année Universitaire 2014-2015- 2ème Semestre Cours de Madame le Professeur Sara GODECHOT-PATRIS DEUXIEME ET TROISIEME SEANCES LE MARIAGE Figure dans la fiche de TD le cas pratique semestriel à remettre aux chargés de TD lors de la dernière séance. I. Documents A. Les conditions de formation du mariage : La différence de sexe : Document 1 : Civ. 1ère, 13 mars 2007, D.2007.935, note Gallmeister ; 1395, rapp. Pluyette et note Agostini, 1375

Nous détaillerons le processus d’élaboration de la loi en TD mais nous allons envisager ici les principales étapes. Tout d’abord le texte proposé est déposé sur le bureau de l’une des deux assemblées, Assemblée nationale ou Sénat. Cette assemblée en 5 6 Lexique des termes juridiques. Art. 39 Constitution. confie l’étude à une commission spécialisée et un rapporteur est nommé. Le texte est ensuite inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée. Ensuite, le texte est discuté en séance publique par les

prévaloir de l’article 2013 C. civ, selon lequel elle ne peut être tenue plus sévèrement que lui (Section I). La seconde conséquence est que la caution, pendant la procédure va pouvoir opposer au créancier toutes les exceptions, c’est à dire tous les moyens de défense que le débiteur peut lui même opposer et ceci,  en vertu de l’article 2036 alinéa 1 C. civ (Section II). Section I: L’application des dispositions de l’article 2013                             C. civ pendant la procédure collective

selon lui que le syndicat n'a pas d'action propre, il ne fait qu'exercer l'action du salarié. Dans un sens similaire MM Villebrun et Quetant considèrent que le syndicat "n'exerce pas un droit propre ; il fait valoir l'action individuelle de ses membres"[6]. Ces auteurs citent le professeur Durand qui a parlé d'action individuelle à titre sociale[7]. Or la Cour de Cassation affirme nettement que l'action de substitution est personnelle au syndicat. Cette solution nous paraît convainquante car si le syndicat

- durée particulière prévue par un statut spécial (ex : bail hab 3 ou 6 ans) Quand le contrat de bail est pour une durée supérieure à 12 ans, ce contrat doit être constaté par acte authentique ou SSP et déposé au rang des minutes d’un notaire pour publication au fichier immobilier, sinon ce contrat sera inopposable aux tiers. Ainsi le bailleur devra respecter le contrat jusqu’à l’expiration du délai de 12 ans : Cass 3ème Civ, 7 mars 2007, n° 05-10794. Si le preneur a effectué de fausses déclarations

de la somme mais il ne faut pas qu’il y ait d’erreur de la part de celui qui a exécuté l’O naturelle (croire à un devoir moral inexistant : répétition de l’indu). Cf Civ 1ere 22 mai 2007 bull 1ere Part. num 204] Idem selon la Cour de cass  si l’O naturelle a été suivie d’une promesse d’exécution ou d’un engagement d’exécution (Civ 1ere 4 janv. 2005 bull 1ere Part num 4) Dans les 2 cas on peut estimer que l’obligation est fondée sur un AJU (payement ou engagement unilatéral d’exécuter l’obligation)