Civ 3 17 Décembre 1997

d'accéder à un certain nombre de documents complémentaires. * * * * INTRODUCTION GENERALE I - L’actualité de la matière Les termes "libertés fondamentales" retenus pour intituler ce cours correspondent au dernier en date (arrêté du 30 avril 1997 sur la licence en droit) des avatars terminologiques d'une discipline longtemps connue sous l'appellation de "libertés publiques". L’enseignement des libertés publiques dans les Facultés de Droit est relativement récent, si on le compare à celui

de validité des clauses de mobilité fixées par la jurisprudence. Clause de mobilité résultant d’un règlement intérieur? Le changement du lieu de travail n’étant pas inclu dans le champ limitatif des dispositions des articles L1321-1 à L1321-3 du Code du Travail, la signature par un salarié d’un règlement intérieur contenant une clause de mobilité ne manifeste pas sa volonté claire et non équivoque d’accepter l’intégration d’une telle clause dans son contrat de travail. 2- Les exigences

de réversibilité de beaucoup de donateurs, désireux, malgré l’irrévocabilité des donations, malgré le principe Donner et retenir ne vaut, de se réserver le moyen de reconsidérer la libéralité consentie sur la base de prévisions sujettes à démentis. 3. Comment ces différents facteurs ont-ils renouvelé la question de l’intention libérale? C’est ce que l’on recherchera en explorant les trois volets du triptyque que forment l’existence (I), l’intégrité (II) et l’expression (III) de l’intention libérale

prix apparent « simulé ». L’absence de symbolique dans la détermination du prix impose, pour sa part, que le prix soit une réelle contrepartie de l’obligation due par le vendeur (Civ3ème 17 mars 1981). A défaut de ces deux condition assurant que le prix est réel et sérieux, la vente sera nulle (Req. 3 mai 1922 et Civ. 1ère 20 octobre 1981). Par suite, il apparait que la détermination du prix est une condition de validité du contrat de vente. En effet, dans le contrat de vente, le prix est par nature

à l’Art.520 du Code Civil. En ce qui concerne les constructions, on distinguera donc si la construction est ancrée au sol ou si elle repose au sol par son propre poids. Ex : pour des poteaux électriques : Civ 1ère 4mai 1937 D.heb.1937 p.471 pour un chalet relié au sol par un soubassement : Civ 3e 28 Novembre 1984 Gazette 1985 1er semestre Panorama p.86 sur des serres qui sont fixées au sol par des dés en béton : Com 9 juin1994 D.1994 sommaire commenté p.2405. La question se pose aussi pour des biens

19 décembre 1988 mais, du fait d’un blocage survenu en Belgique, il fallut encore attendre jusqu’au 1er août 2004 pour que les protocoles entrent en vigueur (Bureau D., Chronique de droit des contrats internationaux, RDC 2004, p. 1057 et RDC 2005, p. 445 ; pour la version consolidée de la Convention et des protocoles, v. JOUE 2005, n° C 334/1). À l’évidence, le règlement Rome I (JOUE 2008, n° L 177/6), qui est destiné à remplacer la Convention à l’égard des contrats conclus « à compter du 17 décembre

( L’enrichi peut s’opposer à rendre ce par quoi il s’est enrichi. 3) L’absence de faute de l’appauvri : Pour que l’action « de in rem verso » puisse être exercée, il ne faut pas que l’enrichi puisse démontrer une faute de l’appauvri. Jurisprudence hésitante : - Elle a d’abord considéré que lorsqu’il y avait faute de l’appauvri, celle-ci empêchait l’appauvri d’exercer l’action « de in rem verso » : 1ère Civ, 6 mai 1953 ( Action refusée à une grand-mère qui élevait chez elle ses

de la somme mais il ne faut pas qu’il y ait d’erreur de la part de celui qui a exécuté l’O naturelle (croire à un devoir moral inexistant : répétition de l’indu). Cf Civ 1ere 22 mai 2007 bull 1ere Part. num 204] Idem selon la Cour de cass  si l’O naturelle a été suivie d’une promesse d’exécution ou d’un engagement d’exécution (Civ 1ere 4 janv. 2005 bull 1ere Part num 4) Dans les 2 cas on peut estimer que l’obligation est fondée sur un AJU (payement ou engagement unilatéral d’exécuter l’obligation)

Elle permet au créancier de réclamer à chacun des codébiteurs le paiement de l’intégralité de la dette. A charge pour le codébiteur qui a payé de se retourner contre les codébiteurs pour supporter leur parts ou portions de leur dette. (1ère civ 17 décembre 1999) I. Le sens du mot obligation en droit civil Le mot obligation peut avoir plusieurs sens : * au sens large il désigne une prescription religieuse ou mondaine * au sens juridique il désigne une prescription légale * au

en œuvre, il faudra rechercher les similitudes et les différences, toute responsabilité est soit contractuelle soit délictuelle. I) Similitudes et rapprochement Similitudes au niveau Du but : réparation d’un dommage, Au niveau des conditions : 3 mêmes conditions qui sont un fait générateur, un préjudice et un lien de causalité. Spéciaux : A la fin du 20ème siècle se sont développé des régimes uniformes de responsabilité qui s’applique quel que soit le type de responsabilité face à certaines