Civ 3e 26 Juin 1991

biens objets d’une saisie au motif qu’ils ne sont pas dans le patrimoine du débiteur. Une telle action peut-elle être déférée au juge des référés, un juge de l’évidence ? Cette préoccupation avait agité le système juridique français avant la réforme de 1991. Plusieurs raisons avaient été invoquées à l’encontre de la compétence du juge des référés: 1-Le fait que l’article 608 du code de procédure civile ne fait aucune allusion au juge des référés, 2-Le risque pour le juge des référés de préjudicier au

de « droit dont les parties ont la libre disposition » plutôt qu’à la notion même d’ordre public pour départir les hypothèses où la renonciation est admise et celles où elle doit être inefficace (par ex. Cass. com., 2 mars 1999 : n°97-12577 ; Bull. civ. IV n°52), emboîtant ainsi le pas au législateur (v. ainsi l’acquiescement à la demande admis « pour les droits dont les parties ont la libre disposition » : NCPC, art. 408). On a souligné cependant que la notion n’est guère plus précise que celle d’ordre

dit HAURET a collaboré aux éditions 2004 à 2009 de l’ouvrage, sur L’adoption des normes comptables internationales Philippe GOUBAND a collaboré aux éditions 2000 à 2006 de l’ouvrage, sur le MATIF ; Patrick STEPHAN a collaboré aux éditions 1991 à 1999 de l’ouvrage, sur le MATIF Sommaire analytique Une table alphabétique figure à la fin de l’ouvrage PREMIÈRE PARTIE Numéros d’articles de l’ouvrage Connaissance financière de l’entreprise DIVISION I ▼ Supports de l’information

qu’une règle de preuve du cautionnement. 1ère Civ. 30 juin 1987 : revirement : les exigences relatives à la mention manuscrite ont pour finalité la protection de la caution (conditions de validité du cautionnement). => très forte augmentation du contentieux. => critiques de la doctrine : moyen pour certaines cautions averties d’échapper assez facilement à leur engagement. => La chambre commerciale n’a pas suivi l’opinion de la ch. civile. 1ère Civ. 15 nov. 1989 : exigences relatives à la mention

la zone concédée (...) » (T. com. Paris, 4 août 1976, LPA 10 juin 1977 ; dans le même sens, CA Paris, 2 juin 1981, Gaz. Pal. 1981, 2, jur., p. 631, note Marchi J.-P., « L'exigence de l'exclusivité territoriale est à l'évidence par elle-même (...) indispensable pour concourir à caractériser un contrat de concession exclusive »). Encore faut-il que la zone d'exclusivité territoriale consentie au distributeur soit délimitée (CA Pau, 25 juin 1992, Cah. jurispr. Aquitaine 1992, Fasc. 3, p. 388). En l'absence

-2- BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………………………. p 9 TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………………….. p 1 PRINCIPALES ABREVIATIONS A.G.S. A.L.D. anc. C. com. Ann. A.P.C. arg. art. ASSEDIC Ass. Nat. B.O.D.A.C.C. Bull. civ. C. civ. C. com. C. conso. CE C.E.D.H. cep. C. mon. fin. crit. D. D.A. DP déb. D.P.D.E. Dr. et patrim. D. soc. Gaz. Pal. Interv. J.-Cl. J.C.P. CI. Association nationale pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés Actualité Législative

». La solution a été une seconde fois formulée à l’iden- tique dans un arrêt du 27 mars 2008. Également, des décisions en date des 21 février, 5 et 11 mars 2008 ont rap- pelé celle retenue depuis 2006 (Cass. soc., 11 janv. 2006, n° 03-46.933, Bull. civ. V, n° 8, RJS 3/2006, n° 341, Dr. soc. 2006, n° 4, p. 465, obs. Mouly J. ; Cass. soc., 11 janv. 2006, n° 03-47.020, RJS 3/2006, n° 341) que le respect par le salarié d’une clause de non- concurrence illicite lui cause nécessaire- ment un préjudice dont

1948, p. 8. - Gavalda, Le secret des affaires : Mélanges Savatier 1965, p. 291. - Gavalda et Stoufflet, Droit du crédit, t. 1, Les institutions : Litec 1990, n° 386). Certes, il était admis que le personnel d'un établissement de crédit (Cass. soc., 30 juin 1982 : D. 1982, inf. rap. p. 341), était tenu à une obligation de discrétion professionnelle qui pouvait être source de responsabilité. 5. - Pour autant, il n'apparaissait pas évident que l'article 378 du Code pénal qui incriminait la violation

contraire à l'ordre public international français ; que le moyen n'est pas fondé ; PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi ; Condamne M. X... aux dépens ; Vu l'article 700 du nouveau code de procédure civile, et l'article 37 de la loi du 10 juillet 1991, rejette la demande de la SCP Delaporte, Briard et Trichet ; Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du vingt-huit novembre deux mille six. [pic] Publication

est de savoir si c’est bien la chose convenue par les parties qui est remise du vendeur à l’acheteur. A défaut de stipulation, la délivrance est en principe exigible immédiatement, mais la jurisprudence tolère un délai raisonnable selon l’objet (Civ 3e, 10 avril 1973). Cependant, cette absence de délai convenu paraît aujourd’hui prohibée dans des ventes conclues entre consommateur et vendeur professionnel : dans ce type de ventes, le droit de la consommation oblige le professionnel à « indiquer