Civ 8 Octobre 2008

SEANCE N°8 Les sanctions communes à l’inexécution du contrat Commentaire d’arrêt Civ 1ère, 13 mars 2008 La cour de cassation à travers sa jurisprudence, fait souvent peser sur le transporteur une obligation de sécurité de résultat. C’est le cas dans cet arrêt rendu par la première chambre civile de la cour de cassation le 13 mars 2008. En l’espèce, Mme X, le 26 septembre 1999, lors d’un trajet Marseille – Toul, est descendue sur le quai de la gare d’Avignon. Elle tombée sous le convoi en

couple , se retrouvent célibataires. Eva pendant 4 ans a travaillé comme caissière dans l'épicerie de son ami Arthur, sans être rémunérée. En effet, Arthur estimait que le fait qu'il l'héberge, valait bien une aide professionnelle. L'article 515-8 du Code civil dispose que > , on pouvait alors qualifier le couple Eva et Arthur comme étant en situation de concubinage. Luna et Lorenzo, directeur financier d'une importante société, se sont pacsés. Lorenzo vient tout juste de décéder. La

long de l’année universitaire qui s’est écoulée. 3 Abréviations et acronymes: Aff. : Affaire Art. : Article B : Arrêt mentionné au Bulletin d’information de la Cour de cassation Bull. Civ. : Bulletin Civil C/ : Contre CA : Cour d’appel Cass. : Cour de cassation CEE : Communauté Economique Européenne Civ. : Chambre Civile CJCE : Cour de Justice des communautés européennes CJUE : Cour de Justice de l’Union Européenne Cons. : Conseil CPC : Code de Procédure Civile CPI : Code de la Propriété Intellectuelle

Professeur : MALK Ibrahim Mr. BOUKNNANI MAJID Siham CHAHRAOUI Mohammed Amine 1 me semestre, Master droit du contentieux Année universitaire 2008/2009 Introduction En droit commun, la fraude peut être définie comme étant une action révélant chez son auteur la volonté de nuire à autrui (conjoint ; cocontractant ; co-partageant ; plaideur), ou de détourner certaines prescriptions légales

de la CESDH mais aussi sur le protocole additionnel n°1, et donc sur le droit de la propriété. Le refus de l’exécution constitue une atteinte au droit de la propriété dans la mesure où la créance peut être considérée comme un bien. L’arrêt du 31 octobre 2005 (MATTEUS) nous enseigne que le refus serait une sorte d’expropriation privée dont l’occupant illégal se trouverait bénéficiaire. Le propriétaire se voit exproprié dans la mesure où il ne peut pas faire exécuter. L’arrêt y voit une sorte de justice

injustes. Le créancier verra non seulement le contrat inexécuté et aura des dommages et intérêts dérisoires. Il y a trois moyens afin d’écarter les clauses limitatives : - La jurisprudence Chronopost - cf. arrêt de la chambre commerciale du 22 octobre 1996 - Une clause limitative ou exclusive va être réputée non écrite lorsqu’elle vide l’obligation essentielle de sa substance. Cette jurisprudence a été réaffirmé par un arrêt de la chambre commerciale du 29 juin 2010. - Pour exclure l’application

indemnités ne peut pas représenter une charge financière trop importante pour la société, et donc contraire à son intérêt social, sous peine de nullité. Bibliographie indicative M. COZIAN, A. VIVANDIER, F. DEBOISSY, Droit des sociétés, Litec, 21e édition, 2008 P. LE CANNU, Droit des sociétés, Montchrestien, 4e édition, 2007 P. MERLE, Droit commercial Sociétés commerciales, Dalloz, 10e édition, 2005 M-B. SORAYA, Révocation des dirigeants : extension de la responsabilité des associés pour non-respect du contradictoire

I) JP protégeant le droit au respect de la vie privée : En avril 2008, Nicolas Sarkozy avait donné pour mission à un comité présidé par Simone Veil d’envisager l’intégration de « nouveaux droits » dans le Préambule de la Constitution. Parmi ceux-ci figuraient le respect de la vie privée. Au terme d’une réflexion de plusieurs mois, il est apparu au comité que la réaffirmation expresse, dans le Préambule de la Constitution, du droit au respect de la vie privée et à la protection des données personnelles

véritable cause. La causalité adéquate appele donc un jugement de valeur rétrospectif, se remettre en situation. Un événement est la cause d'un autre lorsqu'on peut prévoir cet enchainement en se fondant sur le déroulement habituel des choses. Cass civ 2ème 8 novembre 2007 écarte la théorie de l'équivalence des conditions dans les faits. Une femme reproche à l'employeur de son mari décédé le licenciement préalable de celui-ci, ce qui l'a empêché de prétendre de pouvoir bénéficier de l'assurance-décès

Document 1  : Cass. Civ. 1ère, 1er juill. 2009 : Bull. civ. I n° 145, D. 2009 AJ 1897 obs. C. Le Douaron, AJ fam. 2009 347 obs. S. David, RTDciv . 2009 p. 705 obs. J. Hauser, RJPF 2009-11/25 obs. T. Garé, Dr. fam ille 2009 comm. 103 par V. Larribau-Terneyre. Document 2  : Cass. Civ. 1ère, 22 juin 2022, n° 20-21201 :