Clergé séculier

corps privilégiés qui sont contrôlés par le Roi et Furière écrit, dans son dictionnaire publié en 1690, qu’un privilège c’est un bien dont jouit une personne à l’exclusion de plusieurs autres . Selon Sieyès, les privilégiés sont la noblesse et le clergé, ce qui exclut le tiers état . Il est aussi important de préciser que ces libertés, auxquels on fait référence, sont dites collectives (s’applique à un groupe de personnes) . Par exemple, les villes font parties de ces corps privilégiés (les bourgeois

versification. Ensuite, nous ferons le portrait du curé pour donner une première conclusion qui introduira une seconde grande partie dans laquelle nous donnerons la portée générale de la fable ainsi que sa cible, car il s’agit d’une satire visant le clergé. Pour terminer, nous tenterons de répondre à la problématique posée. Pour commencer, intéressons nous en détails à la construction du texte. En observant attentivement la fable Le curé et le mort, on constate qu’elle est construite comme un récit

en plus nécessaires. On reproche au pape les impôts très lourds qu’il impose, le fait qu’il est placé sa famille pour exercer les plus hautes fonctions. Le bas clergé est critiqué pour son ignorance. Les évêques sont toujours absents, les curés n’exercent plus correctement leur fonction de soin des âmes : certains souhaitent un nouveau clergé, proche du peuple et des préoccupations de son temps. 4- L’impossible réforme de l’église De nouvelles formes de spiritualités naissent, et bouleversent le

des biens du clergé. L'abbaye de Sellières va être mise en vente. Il faut trouver une solution. Villette fait campagne pour le transfert à Paris des restes du grand homme (il a déjà débaptisé de sa propre autorité le quai des Théatins en y apposant une plaque : « Quai Voltaire »). C’est lui qui lance le nom de Panthéon et désigne le lieu, la basilique de Sainte-Geneviève. Le 30 mai 1791, jour anniversaire de sa mort, l’Assemblée, malgré de fortes oppositions (les membres du clergé constituent

députés. Le haut clergé est en rouge ou violet, et les curés en noir ; la noblesse est en drap d’or ; les députés du Tiers Etats sont tout en noir. Le 5 mai 1789 a lieu l’ouverture solennelle des Etats Généraux dans une salle : l’hôtel des Menus-plaisirs, en présence du roi, de la reine et des ministres. On va procéder à l’appel des députés qui sont au total 1296. C’est le Tiers Etat qui commence, ils arrivent à 8h. Répartition des trois ordres : - 331 députés du clergé ; - 311 députés

Le grand schisme est en effet l'occasion de résister à la tendance de centralisation à Rome du pouvoir spirituel. En accord avec le clergé, l'université de Paris, sûre de l'appui de la royauté, organise la résistance. Lors d'un synode tenu en 1398, elle proclame que la papauté a aliéné d'anciennes libertés et que le roi seul peut lever des impôts sur son clergé, jouir des revenus des évêchés vacants et nommer à tous les bénéfices de l'Église de France (principe de la régale). Hors de France

concile de trente (1545-1563) que l'impulsion sera donnée. Il s'agit d'une reprise en main du clergé et des fidèles. En effet, nous observons la coexistence de la superstition avec la religion officielle qui se traduit dans de nombreux comportements. L’application commence durant les guerres de religion mais se généralise vraiment qu'au XVIIème siècle. Durant ce siècle, il y a aura une meilleure formation du clergé avec l'implantation progressive de séminaires. C'est vers 1700, qu'on trouvera un séminaire

présents. Cela peut signifier qu’un très grand nombre d’ecclésiastiques avaient la volonté de réformé l'Église. On voit avant tout dans cette assemblée la volonté de prolonger la réforme grégorienne; tout d'abord par l'affirmation de l'indépendance du clergé (A) puis la réforme des mœurs cléricaux (B) afin que ces derniers suscitent le respect de la communauté. Théoriquement, les laïcs ne doivent pas intervenir dans les nominations des évêques. Mais ils le font par intérêt et tirent ainsi profit de

L’angoisse de la mort et la contestation grandissante d’un clergé qui ne répond pas aux peurs des fidèles débouchent, au XVIème siècle, sur la réforme protestante. Elle provoque la division de la chrétienté occidentale. La réforme catholique Devant les critiques de certains catholiques et les succès du protestantisme, l’Eglise est obligée de se réformer. Le concile de Trente réaffirme les principes chrétiens, restaure la discipline dans le clergé et s’attaque à la formation des clercs. Des ordres sont

Alors que dans les villages la concurrence était tout autre, il s'agissait du curé. En effet, les clercs étaient des hommes instruits et souvent les seuls lettrés des communes. B. La disparition a. La menace du clergé ( XVIè – XVIIIè siècle) En effet, pendant l'ancien régime, le clergé était le premier ordre dans la hiérarchie sociale de l'époque moderne. Le peuple était plus ou moins dépendant des clercs et préférait donc remettre ses paperasses à un homme d'Église, apriori un homme de confiance