Clitandre

caractère on en voit trop paroître ; Mais les dévots de cœur sont aisés à connoître. Notre siècle, mon frère, en expose à nos yeux Qui peuvent nous servir d’exemples glorieux : Regardez Ariston, regardez Périandre, Oronte, Alcidamas, Polydore, Clitandre ; Ce titre par aucun ne leur est débattu ; Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu ; On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est humaine, est traitable ; Ils ne censurent point toutes nos actions : Ils trouvent

à Armande son intention d'épouser Clitandre. Armande, après avoir fait part du dégoût que lui inspire le mariage, la met en garde : Clitandre a été son soupirant et il est possible qu'il l'aime encore.Scène 2Clitandre intervient : la froideur d'Armande a éteint son amour pour elle et il n'aspire plus qu'à épouser Henriette. Cette dernière répond à son amour et lui enjoint de demander sa main.Scène 3Armande s'est retirée de dépit et Henriette conseille à Clitandre de gagner sa mère à leur cause, vu

ou les fausses lettres, en 1629. Elle est jouée à Paris en 1630 par le célèbre acteur Mondory, fondateur du Théâtre du Marais, auquel Corneille confie toutes ses pièces jusqu'en 1647. Après ce premier succès Corneille donne, entre 1630 et 1633, Clitandre ou l'Innocence délivrée, La Place Royale ou l'Amour extravagant. Tragi-comédies, ou comédies à l'espagnole, les pièces de Corneille sont écrites dans un langage riche, sonore et efficace. Il renoue avec la tragédie en 1659 avec Œdipe, puis La Conquête

et commença à délaisser le droit. En 1629, Corneille présente sa pièce, Mélite, à Paris pour la première fois. Ce fut un succès et la cour commenca à faire les éloges de Corneille. En 1632, il fait imprimer sa deuxième pièce, la tragi-comédie Clitandre. C'est en 1633, lors de sa troisième pièce, La Veuve, ou le Traître, que Corneille assure ainsi sa notoriété. En 1635, première représentation de sa nouvelle pièce, la comédie La Place Royale, qui fut très bien reçu. Pierre Corneille aimait donner

intrigues de la pièce autour d’une intrigue centrale : celle d’Alceste et Célimène. Le couple Alceste et Célimène sont à la recherche du bonheur sentimental. Les obstacles qui s’opposent à leur bonheur proviennent des rivaux d’Alceste : Acaste, Clitandre et Oronte et, du coté de Célimène : Eliante et Arsinoé, toutes les deux amoureuses d’Alceste. Le couple Philinte-Eliante constitue une intrigue secondaire qui apparaît presque à la fin de l’histoire, cette union est complètement liée à celle de Alceste-Célimène

Rouen et il est mort à Paris le 1er octobre 1684. Aîné d'une famille de 6 enfants, Corneille entame une carrière d'avocat, jusqu'à, suite à un chagrin d'amour, qu'il écrive ses premiers vers qui le conduiront à sa première comédie : Mélite, puis Clitandre, la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place Royale, Médée et L'illusion comique. Les pièces s'ensuivront, dont les plus connues seront Le Cid, Horace ou Cinna. En 1947, il est élu à l'Académie française. 2. Sur la pièce : La pièce

le 6 juin 1606 - mort à Paris le 1° octobre 1684) Issu d'une famille de magistrats, Corneille commence en 1624 une carrière d'avocat à Rouen. En 1629, il écrit sa première comédie, Mélite. Les pièces suivantes sont principalement des comédies : Clitandre, La Veuve, La Galerie du Palais, La Suivante, La Place Royale, l'Illusion comique. En 1635, "Médée" lui donne l'occasion d'écrire sa première tragédie. Corneille, nommé auteur officiel par Richelieu, refuse le rôle de poète de cour soumis au pouvoir

Bourbon tenu par les Jésuites. Il fait des études de droit. Il prête serment comme avocat le 18 juin 1624 au Parlement de Rouen. Ses œuvres : Il écrivit d'abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L'Illusion comique, et des tragi-comédies Clitandre (vers 1630) et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. Il avait aussi fait une tragédie mythologique (Médée 1634-35), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique

=> pessimiste de la nature humaine, flégmatique -Eliante : sincère, intelligente, calme( mesurée) réfléchie => modèle à suivre ? -Arsinoé : hypocrisie → fausse dévotion //Tartuffe + jalousie -Autre amants de Célimène : vaniteux, hypocrites ( Clitandre, Oronte, Acaste) Styles/ intérêt littéraire - grande comédie (moeurs+caractère) - pièce classique vraisemblance bienséance unité de temps, de lieu, d'action Conclusion Molière amène son lecteur à s'intérroger sur : La question des relations

l'amour. Elle lui avoue qu'elle l'aime, mais refuse de se couper du monde et de la cour. De même, on peut douter de la sincérité des sentiments de Célimène envers Alceste. La société du paraître : c'est le monde de la cour, représenté par Acaste et Clitandre. Les deux petits marquis s'intéressent à la mode, leur apparence physique, et s'inquiètent de leur prestation auprès du roi. Ils ont peu de personnalité et sont souvent ridicules. Ils fonctionnent en binôme. Leur occupation tourne essentiellement