Clitique

l’exemple ci-dessus, le pronom personnel est ce qu’on appelle un clitique. Il s’agit d’une forme qui ressemble à un mot, qui est séparée du verbe, entre laquelle on peut insérer des éléments en nombre limité (négation, autres pronoms personnels) et qui a un caractère obligatoire (on ne peut l’omettre sans que la forme devienne agrammaticale, sauf en français dans les cas d’impératif ou d’existence d’un groupe nominal sujet). Le clitique fait traditionnellement partie de la syntaxe tandis que les variations

émotion personnelle intense, la poésie lyrique traite des sentiments du poète On observe en effet les marques de la première personne du singulier avec la double occurrence du pronom personnel « je » aux vers 4 et 12 et les cinq apparitions du pronom clitique me aux vers 5, 6, 7, 8 et 10 ainsi que les déterminants possessifs »mon » et « ma » aux vers 4 et 6. Ce lyrisme donne au lecteur un effet de proximité avec le poète. Il est au cœur de sa pensée, de ses sentiments. Cela crée un effet de réel. Et le

pronom clitique sujet), suivie d’une principale; dans (2b), la structure à inversion de clitique devient une principale, suivie d’une subordonnée indexée par que! L’identification de la subordonnée dans (2) est par conséquent liée à la présence du morphème que2. Dans (2a), faute de mieux, on se reporte sur l’inversion de pronom clitique sujet. Lorsque les deux marques sont présentes comme dans (2b), le "subordonnant universel" que est jugé plus subordonnant que l’inversion de clitique sujet…

totale indirecte. Après si : Je ne sais si le docteur viendra, J’ignore s’il viendra Inversion du sujet clitique bloquée, comme de dû en présence d’une conjonction de subordination (inversion simple du clitique exclue : *Je ne sais si viendra-t-il, inversion complexe exclue : *Je ne sais si le docteur viendra-t-il), mais également inversion (simple) du sujet non clitique (nominal ou pronominal) bloquée (*Je ne sais si viendra le docteur), alors que ce tour de phrase est licite dans des

en genre), il est susceptible de servir de prédicat. Ces critères ne sont ni spécifiques ni généraux. Ajoutons des critères qu´on a trouvés en classe : il peut être encadré par la négation ne…pas/plus/jamais et il peut être précédé par des clitiques (des clitiques sont des mots syntaxiquement indépendants mais qui sont morphologiquement liés au verbe, on les appelle des pronoms faibles ou non-accentués). Ces deux critères sont spécifiques. Or, est-ce que les critères ci-dessus peuvent-ils nous aider

(1996)) : (8) […] Est pas gros (Nathalie 2;2) (9) Elle est ici (Nathalie 2;2) (10) […]Veux ouvrir la bouche (Daniel 1;10) (11) Je veux lire (Daniel 1;10) Ce que les phrases citées ci-dessus démontrent, est qu’en français enfantin le clitique-sujet de la phrase n’est pas nécessairement réalisé phonétiquement. Cette même possibilité existe quand l’enfant produit une phrase contenant un « sujet postverbal » (Ferdinand (1996)) : (12) […] Fait dodo bébé (Nathalie 1;11) (13) Elle a bobo

l’infinitif tient une place primordiale. La négation de l’infinitif est présente une seule fois dans le texte : « je leurs dis de n’en pas être si fort en peine ». On le voit, elle place les termes de la négation ne et pas devant le verbe et ses clitiques compléments, alors que les verbes à temps fini ou au participe présent s’intercalent entre les deux marqueurs de la négation. Enfin, quand il est subordonné, l’infinitif peut constituer le centre verbal d’une phrase ou d’une proposition. Quand

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aux mains - il y a! - ça y est! - s’y prendre bien! - s’y connaître ! Ce sont des des pronoms clitiques qui sont contigus au verbe, sur lequel il s’appuie. Selon les modalités de phrase, on a deux cas : - modalité assertive, exclamative et interrogative - si en et y sont les seuls compléments, ils sont placés obligatoirement à la gauche du verbe - s’il y a d’autres pronoms clitiques, à ce moment-là, en et y sont en dernière position (il leur en a parlé ; ils m’y ont engagée) - si en

contenu évoqué par un élément clitique, dans le syntagme verbal précédent, par exemple le fils, les noyaux, aux gens, développant il, le, leur: on va voir ce qu’il va dire [le fils] il faut les cracher [ les noyaux] il faut leur expliquer [aux gens] Ce sont des répliques d’un élément de la construction précédente, les compléments prépositionnels portant presque toujours la préposition attendue, de pour un complément clitique de forme en, ou à pour un complément clitique de forme y : vous en avez