Clystère

dans cette extrait. Ces codes sont associés à différents comiques. On retrouve dans cette extrait plusieurs types de comiques. Le premier comique que l’on retrouve est le comique de mots, nous avons des jeux de mots : « Plus du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. », des grossièretés : « Chienne, coquine !». Vient ensuite le comique de geste : « Il ne sonne plus, mais il crie ». Puis le comique de répétition : « Drelin, drelin, drelin », « Plus du

ouverts– pourtant nous sommes au théâtre donc la parole du personnage est exprimée de façon directe mais cela s’explique par le fait qu'Argan imite les propos que lui tient d'habitude son apothicaire (=pharmacien). Le vocabulaire pseudo-scientifique «  clystère insinuatif, préparatif, et rémollient » est celui qu'emploie l'apothicaire pour montrer l'étendue de ses compétences. Ce type de propos peut laisser croire à un personnage naïf comme Argan que son traitement a été bien pensé.L'équilibre de la phrase

souligne le caractère monomaniaque et ridicule du personnage. Arrivent ensuite ligne 5 les premiers termes compliqués, le vocabulaire médical savant dont ses médecins l’abreuvent pour mieux l’impressionner et lui soutirer de l’argent : « un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient ». Son apothicaire a l’air de se plaire à manier les rythmes ternaires pour bien imposer ses traitements et leur nécessité : « insinuatif, préparatif et rémollient », pour « amollir, humecter et rafraîchir

fait refus de prendre le remède que j'avais prescrit. Argan Monsieur, ce n'est pas… Monsieur Purgon Voilà une hardiesse bien grande, une étrange rébellion d'un malade contre son médecin ! Toinette Cela est épouvantable ! Monsieur Purgon Un clystère que j'avais pris plaisir à composer moi-même. Argan Ce n'est pas moi… Monsieur Purgon Inventé et formé dans toutes les règles de l'art. Toinette Il a tort. Monsieur Purgon Et qui devait faire dans les entrailles un effet merveilleux. Argan

aurait tourné en une obsession malsaine. 2) Argan pose la question, a t-on un corps ou est-on un corps ? La réponse est ambigüe car on pourrait dire un peu des deux. D’un coté il malmène son corps on lui infligeant des traitements draconien (clystère et autres potions et décoctions à base de produits douteux). En effet il se détache ainsi de son enveloppe charnelle qu’il considère, ici, comme une chose, un objet que l’on peut manipuler à outrance. « un, deux, trois […] , douze lavements ; et

Dissertation Malade imaginaire SUJETDans A propos de la mise en scène du Malade imaginaire en 2001, Claude Stratz écrit que cette pièce est une « comédie crépusculaire, teintée d'amertume et de mélancolie »Pensez-vous que cette phrase reflète bien la pièce de Molière. Vous répondrez par un développement argumenté appuyé sur des exemples précis tiré de l'eouvre. Dans la dédicace au roi Louis XIV, Molière écrit qu'il a créé Le MI pour « le délasser ses nobles

poursuivront en vain devant les tribunaux pour libelle. Il a une confiance aveugle dans la saignée qu’il prescrit libéralement, (Il cite ce vers de Joachin Du Bellay : « Ô bonne, Ô sainte, Ô divine saignée ») comme il le fait pour la purge et le clystère. Il s’oppose avec vigueur à toute thérapeutique qui n’est pas recommandée par Galien et ses Lettres font régulièrement état de malades souvent célèbres décédés à la suite de prescriptions que ne rencontraient pas cette orthodoxie. La Faculté de médecine

servent du latin pour impressionner et paraitre savants. Exemples : Acte II Scène 5 � Thomas Diafoirus, maladroit, fait des compliments à Angélique, pensant qu’il s’agit de Béline - Acte III Scène 5 � Purgon, révolté qu’on refuse son clystère, abandonne Argan qui croit qu’il va mourir d’ici 3 jours sans soins. - Acte III Scène 3 � Débat sur la médecine entre Béralde et Argan pendant lequel est exposé l’absurdité du raisonnement d’Argan  La

utilise aussi des modalisateurs de certitude, afin d'exprimer le degré de conviction pour mieux défendre et nuancer son opinion comme en parlant de son clystère ayant « un effet merveilleux » (l.14). Il utilise également dans son discours des marques d'émotion et de jugement en dramatisant le tout avec une ponctuation exclamative « Mépriser mon clystère ! » (l.33). Il s'apitoye sur lui-même en faisant passer Argan en coupable. Purgon implique également son destinataire pour mieux le persuader. Molière

grands mots savants car au  temps de Molière, la médecine n'est pas très évoluée. On soigne toutes les maladies de la même manière, par des saignées, des purges et des clystères. Le verbiage habituel des médecins est notamment critiqué lorsque l'apothicaire imité par Argan énumère les traitements : « Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat et autre suivant l'ordonnance ». De la même manière, nous pouvons constater que les soins et instruments