Cléanthis Tirade

nous allons étudier, il y a de nouveau personnage qui apparaissent Trivelin qui est le chef de l’île des esclaves et deux femmes qui se prénomme Cléanthis et Euphrosine. Trivelin arrive juste à temps pour empêcher Iphicrate de taper Arlequin. L’extrait que nous allons étudier est la tirade de Trivelin qui explique les lois sur l’île. A quoi sert la tirade de Trivelin ? I./ Présente un projet de justice sociale II./ Corriger les défauts des maîtres LECTURE A VOIX HAUTE I./ Présenter

masque. c) Un miroir véridique et révélateur d’une société En dressant le portrait de son ancienne maîtresse, Cléanthis montre qu’elle n’est pas dupe de cette comédie : elle va démontrer les artifices et faux semblants, et va mettre à nu et découvrir comment elle est vraiment, mais aussi comment les autres la voient « vaine, minaudière et coquette. » Les propos de Cléanthis deviennent insupportables pour elle. On assiste à un miroir de parole, elle arrache le masque de la vanité et nous révèle

l’autorité des gouvernements et citoyens de l’île, où ont débarqué les protagonistes, Arlequin et son maître Iphicrate, Cléanthis et sa maîtresse Euphrosine. Les références constantes à la situation antérieure permettent, de donner à l’expérience le caractère d’un renversement radical des rôles. C’est gouverneur de l’île, Trivelin, en particulier, qui précise dans une longue tirade de la scène 2, le règlement qui gouverne dans sa "république", les rapports des esclaves avec leurs anciens maîtres. «

colonie en 1729). Placées dans des cadres utopiques, ces pièces, qui ont eu peu de succès à leur création, développent ses réflexions sur les relations humaines. Résumé de l'œuvre Iphicrate et son valet Arlequin et Euphrosine et sa soubrette Cléanthis, font naufrage sur l'île des esclaves, une île fondée, il y a une centaine d'années par des esclaves révoltés. Dans cette île la loi est que les maîtres prennent la place des valets et les valets des maîtres. Dès leur arrivée, Trivelin, ancien esclave

Iphicrate et son laquais Arlequin, ainsi que Euphrosine et sa soubrette Cléanthis échangent leur condition, leurs vêtements et aussi leur nom. Dès leur arrivée, chacun se voit contraint d'en observer la loi, dont Trivelin, ancien esclave et gouverneur de l'île, est le garant. Entre autres humiliations que les anciens maîtres ont à subir, pour leur bien d'ailleurs, ils doivent s'entendre dire leurs vérités par leurs serviteurs. Cléanthis et Arlequin prennent beaucoup de recul par rapport à leur nouveau

est une arme qui blesse parce qu’elle ridiculise et donc peut surprendre le spectateur. B- Les registres pathétiques et lyriques Ce qui crée l’originalité du Mariage, c’est ce basculement du ton léger à la plus profonde gravité. Les tirades de Marceline sur la condition féminine (III, 16) prêtent-elles à rire ? Le désespoir de Figaro dans son monologue est-il comique ? Assurément non. Alors comment justifier leur présence dans le Mariage ? Le XVIII° voit subsister deux grands genre

scandaleuse de son maître, Sganarelle fait de lui une description particulièrement péjorative où il apparaît sous trois aspects essentiels : impie, débauché et grand seigneur scélérat. Si la pièce s’ouvre sur un éloge (celui du tabac), la seconde tirade de Sganarelle, dans la scène 1, est un blâme. L’impie Sganarelle est d’abord choqué par l’impiété de son maître. Dom Juan n’a ni religion ni superstition : il ne « croit ni Ciel, ni enfer, ni loup garou ». D’après les croyances populaires, le 

le valet obéis à son maître en toute circonstance, il l’écoute, donne son avis uniquement si on le lui demande, … tandis qu’avec le Mariage de Figaro, écrit un siècle plus tard, le valet s’oppose à son maître, parfois violement, ils enchainent les tirades pour donner leur avis respectif, le valet prend une position parfois supérieure à celle de son maître et n’est plus « soumis » à lui. On peut se demander si cet état d’esprit à évoluer depuis le XVIIIème siècle, si il est encore coutume de prendre

en scène mais qu’entend parfaitement le spectateur le plus lointain. Ainsi du quiproquo ; quoi de plus étrange que ce personnage que l’on prend pour un autre, que ces sentiments qui n’apparaissent qu’au bout de plusieurs minutes et de plusieurs tirades, parfois même en vers ? On pourrait voir là simple facilité tout juste bonne à arranger l‘auteur dans l’élaboration de son intrigue, ou parfois à mettre en valeur le comédien qui se voit offrir des morceaux de bravoure. Si le quiproquo peut avoir

visage se décompose. Vous désirez un miroir? Elle tend à Claire un miroir à main. CLAIRE, se mirant avec complaisance: J'y suis plus belle! Le danger m'auréole, Claire, et toi tu n'es que ténèbres... SOLANGE: ... infernales! Je sais. Je connais la tirade. Je lis sur votre visage ce qu'il faut vous répondre et j'irai jusqu'au bout. Les deux bonnes sont là - les dévouées servantes! Devenez plus belle pour les mépriser. Nous ne vous 25 craignons plus. Nous sommes enve1oppées, confondues dans nos exhalaisons