Cocarde tricolore

27 février, en pleine mer, le brick de guerre français le Zéphir ayant rencontré le brick l’Inconstant où Napoléon était caché et ayant demandé à l’Inconstant des nouvelles de Napoléon, l’empereur, qui avait encore en ce moment-là à son chapeau la cocarde blanche et amarante semée d’abeilles, adoptée par lui à l’île d’Elbe, avait pris en riant le porte-voix et avait répondu luimême : L’empereur se porte bien. Qui rit de la sorte est en familiarité avec les événements. Napoléon avait eu plusieurs accès

de trop grands débordements. Il renvoie les troupes et rappelle Necker. Il se rend à Paris (il vit à Versailles), à l'hôtel de ville, dans lequel s'est constituée une municipalité révolutionnaire, et reçoit une cocarde bleu et rouge, couleurs de Paris, qu'il accroche à côté de sa cocarde blanche symbole de la royauté. Il montre par là qu'il va dans le sens de la Révolution. Mais son attitude est hypocrite. En même temps, il écrit une lettre à son cousin le roi d'Espagne dans laquelle il dit que toutes

Après prise bastille le roi renonce à laisser le conflit s’envenimer et rappelle Necker, demande aux troupes de s’éloigner de Paris. Louis XVI décide de se rendre à l’hôtel de ville de Paris. Là-bas, il reçoit la cocarde aux couleurs de Paris (bleu et rouge) qu’il ajoute à sa cocarde blanche (couleur de commandement, du roi). Le roi doit ici apparaître comme un roi citoyen, un roi qui accepte le mouvement. Louis XVI a rédigé une déclaration ayant pour vocation de rester secrète mais qui a été retrouvée

ainsi que le prévôt de Paris. L'importance de l'événement est plus symbolique que réelle, donc considérable. Le 17 juillet, le roi vient en personne recevoir les clés de la ville de Paris de la main de Bailly, son maire désigné, et il accepte la cocarde tricolore : elle mêle les couleurs de la ville, bleu et rouge, au blanc de la royauté. Le roi accepte ainsi que l'autorité ait été tenue en échec et que l'opinion publique soit devenue un pouvoir ; de leur côté, les députés acceptent de dépendre de la

évènements majeurs de la Constituante  Très vite l’Assemblée Nationale constituante va prendre des mesures qui vont symboliser la Révolution dans toutes les institutions, la prise de la Bastille marque la Révolution Politique symbolisé par la cocarde tricolore. Le 4 Aout 1789 l’Assemblée abolie les privilèges, c’est la Révolution Sociale, la Bourgeoisie accède au pouvoir. Par la loi du 22 Décembre 1789 et 8 Janvier 1790, l’Assemblée nationale supprime les provinces et les remplace par les communes

Population de Paris craignent que les députés soient arrêtés et emmenés à la Bastille : c'est la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. a- Les évènement majeurs de la Constituante Prise de la Bastille, peuple a gagné, le roi capitule. Cocarde tricolore symbolise la victoire: blanc est la monarchie, rouge est le peuple et le bleu est la ville de Paris, le peuple et la ville de Paris encerclent le roi. Abolition des privilèges: c'est la révolution sociale le 4 août 1789, la bourgeoisie accède

éclairée, s' emparerent de ses préjugés, de ses griefs, de ses jalousies contre la cour (1); on provoqua chez la femme du marchand, de l'avocat, du procureur, des manifestations qu'autrefois elle n'eut pas comprises; elle devint une citoyenne qui, la cocarde sur la poitrine, s'attelait en .déshabillé aux brouettes du Champ de Mars pour la fete de la Fédération; comme da ns les républiques gl'ecque et romaine, la femme de la bourgeoisie prit goút pour le Forum, pOUl' la place publique. Aux harangeres des

remplacé par le "roi-citoyen". La souveraineté de droit divin s'efface au profit de la souveraineté nationale. Le drapeau blanc avec fleur de lys de l'ancienne monarchie est remplacé par le drapeau tricolore, celui qui flotta sur la Bastille et consacra toutes les victoires de Napoléon (la cocarde tricolore, que Louis XVI avait épinglée à son chapeau, en octobre 1789, à l'occasion de sa visite à l'Hôtel de Ville de Paris, intercalait le blanc, couleur de la monarchie, entre le bleu et le rouge, les

encore rien de décisif ; lorsque, le 31, à onze heures et demie, on vit descendre d’une chaise de poste un citoyen de Soissons, M. Hutin, accompagné d’un grand et vigoureux jeune homme à l’épaisse chevelure, aux traits prononcés, qui portait la cocarde tricolore à son chapeau et des pistolets à sa ceinture ; c’était Alexandre Dumas, illustration quasi-soissonnaise. Dumas, sur un ordre qu’il avait sollicité du général Lafayette, était parti de Paris à 3 h. du L’ÂGE VIRIL 187 matin1 pour enlever à

remplacé par le "roi-citoyen". La souveraineté de droit divin s'efface au profit de la souveraineté nationale. Le drapeau blanc avec fleur de lys de l'ancienne monarchie est remplacé par le drapeau tricolore, celui qui flotta sur la Bastille et consacra toutes les victoires de Napoléon (la cocarde tricolore, que Louis XVI avait épinglée à son chapeau, en octobre 1789, à l'occasion de sa visite à l'Hôtel de Ville de Paris, intercalait le blanc, couleur de la monarchie, entre le bleu et le rouge, les