Cocarde tricolore

renvoyer les troupes militaires qu’il a amassées autour de Paris. Le 16 juillet, il rappelle Necquert dans son gouvernement. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris où il rencontre la nouvelle municipalité et sa garde et il accepte de porter une cocarde tricolore, symbole de la souveraineté nationale. A travers toutes ses décisions, Louis XVI se montre favorable au partage des pouvoirs. Section 3 : L’Assemblée Nationale Constituante (juillet 1789 - septembre 1791) Dès juillet 1789, l’ANC met en place

ouvrières en haillons, des soldats sanglés et guêtrés, sans armes, scandaient, avec le cliquetis des verres, la Marseillaise qu’ils s’époumonnaient à chanter faux. Coiffés de képis d’une profondeur incroyable et ornés de visières d’aveugles et de cocardes tricolores en fer-blanc, affublés d’une jaquette d’un bleu noir avec col et parements garance, culottes d’un pantalon bleu de lin traversé d’une bande rouge, les mobiles de 172 la Seine hurlaient à la lune avant que d’aller faire la conquête de la

l’armée est envoyée pour stopper cette prise. Régiments étrangers qui viennent s’interposer, force de répression venant arrêter les français. La garde nationale est créée pour s’opposer aux étrangers : elle porte à sa tête Lafayette et adopte la cocarde blanche bleue et rouge. Le 14 juillet 1790 : fête de la fédération, montée à paris des délégations de toutes les gardes nationales départementales. Sentiment d’unité nationale, lutte contre les factions (sentiment accentué par la guerre). Puisque

rayé, bonnet phrygien rouge, avec en main des piques et des sabres. Ils se dirigent vers le palais des Tuileries et cela aux cris de « A bas les vétos ! Rappelez les ministres ! » Le palais est envahi et là le roi est contraint de porter la cocarde tricolore et le bonnet rouge des sans-culottes. Il accepte de boire même un verre de vin. Le roi est humilié et menacé, mais le roi ne cède pas, il ne cède rien. Mais cette émeute témoigne d'un sentiment violent d'une partie de la population contre le

diverses mesures en leur faveur. Exercice 11 : Je dresse le portrait d’un sans-culotte à travers l’imagerie populaire de l’époque Réponses : Document 11 : 1- Le sans-culotte porte un pantalon long rayé de rouge, un bonnet phrygien avec la cocarde tricolore et une pique. 2- Ils sont tous armés, ce qui signifie qu’ils ont recours à la violence contre ceux qui s’opposent à la Révolution. 56 — © Cned, Histoire Géographie - Éducation Civique 4e c Séquence 4 B- Le peuple, adversaire de la Révolution

été marquée par une cérémonie populaire. Il fallait faire pression sur le roi. Les manifestants sont ceux que l’on appelle les sans culotte donc effectivement ils ne portent pas la culotte des aristocrates. Le roi est contraint de porter la cocarde tricolore et le bonnet phrygien. Le roi ne cède à rien, mais on a également en présence des émeutes qui témoignent d’un sentiment extrêmement violent d’une partie de la population contre le roi. On cri a bas M. Veto qui est arrêté. Le rupture finale

l’éloignement des troupes. Il se déplaça à la mairie de Paris où il reçut par les hommes qui se sont institués membres de la municipalité (avant c’était le Roi qui les désignés) qui avait fait l’objet de manifestation. Il a accepté de porter la cocarde tricolore les révolutionnaires voulaient unir le peuple et le roi (le blanc désigne la royauté). Par ce fait, le Roi accepte l’évolution politique. La noblesse a décidé de migrer notamment le Comte d’Artois. Mais problème le Roi ne veut pas quitter

éco, approvisionnement de Paris défectueux, chômage, hausse des prix. Le 3 octobre, les parisiens apprennent qu’au cours d’un banquet qui a été donné à Versailles deux jours plus tôt, les militaires du régiment se sont amusés à piétiner la cocarde tricolore de la révolution. Cet acte d’irrespect est perçu comme la preuve d’un complot contre la Rév, et les parisiens se disent convaincus qu’il faut aller chercher le Roi, il faut le soustraire à toutes les mauvaises influences qui s’exercent sur lui

calendrier est daté à partir de l’an I de la République, soit le 22 septembre 1792. Il sera supprimé en 1806 par Napoléon. Il illustre la volonté des révolutionnaires d’instaurer une culture nouvelle, porteuse de ses propres symboles, à l’image de la cocarde tricolore (le bleu et le rouge de la ville de Paris associés au blanc de la monarchie). 207 © Groupe Eyrolles Partie V Le XVIIIe siècle (1715-1814) : Lumières et Révolution ■ 1793-1794. La dictature républicaine La Convention confie

Launay capitule. Il est bientôt massacré et sa tête promenée au bout d’une pique. Le 17, le roi se rend à Paris. A l’Hôtel de Ville, il reçoit des mains du maire de Paris la cocarde tricolore qui unit au blanc de la monarchie le bleu et le rouge de la ville de Paris. Louis XVI apparaît aux fenêtres de l’Hôtel de Ville, la cocarde accrochée à son chapeau. Il est salué aux cris de «Vive le Roi! Vive la Nation!» Ainsi, le 14 juillet, simple émeute parisienne, marque l’entrée des foules urbaines dans la