Cocuage

ont alors un discours argumenté qui incite le spectateur à prendre partit pour l’un des deux points de vues. Comme dans la scène de l’acte I de L’Ecole des Femmes, Arnolphe et Chrysalde, son confident, discutent de la meilleure façon d’éviter le cocuage. Arnolphe pense que si sa femme est complètement ignorante elle ne le rendra pas cocu alors que Chrysalde, qui est plus raisonnable, songe que la femme d’Arnolphe étant ignorante le trompera sans s’en rendre compte Ces scènes où les personnages ont

morale, déjà énoncée par Aristote dans sa Poétique. Ainsi,le Tartuffe, Dom Juan, etc..., comédies sérieuses, seront plus une sujet de réflexion que de diverstissement. L’école des femmes, représentée en 1662, présente un bourgeois qui, par crainte du cocuage, décide d’épouser une fille qu’il a fait élever dans l’ignorance. Elle découvrira l’amour avec un jeune homme de son âge, ce qui sera son « école ». Mais au début de la pièce, le barbon, et tuteur d’Agnès, Arnolphe, semble parfaitement maîtriser la

deux frères d’âge mûr, Ariste et Sganarelle, qui s’apprêtent à épouser deux jeunes sœurs qui leur ont été confiées. Alors que le premier laisse toute liberté à sa future épouse, le second lui interdit sorties et visites, pensant se prémunir ainsi du cocuage. Mais la jeune fille, qui porte le nom de l’une des amoureuses de la commedia dell’arte (Isabelle), a plus d’un tour dans son sac, et met à profit la bêtise et l’aveuglement de Sganarelle pour faire avancer ses affaires amoureuses, allant jusqu’à

moliéresque autant que d’en remarquer la diversité. Arnolphe Trois visages d’Arnolphe se superposent : • Le barbon jaloux, figure du ridicule. • L’homme qui tombe éperdument amoureux et souffre profondément. • Le monomaniaque, obsédé par le cocuage, monomaniaque utopiste qui veut, contre tout et tous affirmer que son système est le bon On pourra judicieusement s’appuyer sur les différentes interprétations d’Arnolphe dans les documents de mise en scène dont on dispose pour faire sentir aux élèves

confie à son ami Chrysale – d’être cocu. Il croit avoir trouvé un remède à cette inquiétude : il va épouser Agnès, sa pupille, qui a été élevée dans un couvent depuis l’âge de quatre ans. Il lui semble en effet que la meilleure parade afin d’éviter le cocuage est d’épouser une fille « sotte », coupée du monde et sans aucune instruction. (…) Cette pièce vient d’être présentée dans une mise en scène de Jean-Claude Idée. Cette direction est, de loin, la meilleure que j’aie vue. Certainement parce que

Représentée un an après L'École des maris, pièce à laquelle son titre semble faire écho, L'École des femmes lui fut évidemment comparée, d'autant plus que les deux pièces présentent une intrigue similaire (un mari jaloux qui tente de se préserver du cocuage, thème déjà abordé par Molière dans La Jalousie du barbouillé et dans Le Cocu imaginaire.) Évaluant les mérites de l'une et de l'autre pièce, les détracteurs de Molière suggérèrent que la seconde n'était qu'une redite moins convaincante de la première

lèvres, « Corine faisait penser à corail » p264 -travail sur les motifs qui créent des réseaux La couleur rose : robe de Corine, casaque du cheval d’Iglésia La couleur jaune : peau des soldats épuisés, certain pans de vêtement ( couleur du cocuage (théâtre), ici celle de la vie : guerre qui a trompé les soldats La tige Le masque d’Iglésia, Blum, ekphrase de Reixach l’ancien qui porte un masque La lanterne Les chiens L’innommable mélange du cheval en décomposition (ni cheval, animal

mise en scène que ces paroles permettent. Ironie et paradoxe. Image des comices comme arènes pacifiques, le mari apparaît comme cocu consentant et l'amant « respecte » le mari. Pacte implicite, mari et amant soudé. Charles va en avant de son cocuage. Le cocuage est alors sur le même plan que le concours agricole, Emma comme bête à primer. Ce parallélisme est prôné par ces deux fleuves qui coulent pour se rejoindre, image d'une relation amoureuse pour Rodolphe mais aussi idée d'une rhétorique commune

|amour | | |III,3|Est persuadé de |Se garantir contre le |Il vaut mieux une |Fait la satire des cocus alors qu’il |  |  | | |l’innocence d’Agnès |cocuage. |idiote qu’une femme |vient d’apprendre qu’Agnès est | | | | |" Je ne puis faire |Les femmes " habiles "|intelligente : |courtisée par Horace. |

déshonorent la fonction royale. 2) Père Ubu + Mère Ubu = des Personnages de farce * Définition de la farce = forme théâtrale courte, comique et populaire datant du Moyen-Âge, dont l’intrigue est très simple (souvent sur le cocuage). Les personnages sont caricaturaux, stéréotypés, et non pas individualisés. La trivialité est aussi très souvent présente. * Les Ubu relèvent bien de la farce car : - ils sont bel et bien stéréotypés  Mère Ubu incarne le stéréotype de