Code pénal de 1810

Bicentenaire du Code pénal BICENTENAIRE DU CODE PÉNAL 5 L e Sénat et la Cour de Cassation ont souhaité célébrer conjointement, par un colloque international et une exposition, le bicentenaire du dernier des grands codes napoléoniens. Dans une société en constante évolution, aux mutations rapides, il est apparu particulièrement important à nos deux Institutions, dont l’une vote les lois et l’autre les applique, de mettre en exergue les principes fondateurs qui ont présidé à la codification

délit. La doctrine refuse pourtant cette idée car elle aurait pour conséquence d’établir une présomption générale de faits justificatifs, ce qui serait excessif. Elle rappelle donc que les faits justificatifs ne constituent que des exceptions à la loi pénale. Ainsi, cette dernière s’applique sauf lorsqu’il y a un fait justificatif. Dans ce cas, il appartient à la personne poursuivie d’en apporter la preuve. Parmi les faits justificatifs, on dénombre trois catégories : l'ordre de la loi, l'état de nécessité

I-LE DROIT PENAL A) Les domaines du droit pénal http://www.cours-de-droit.netLe droit pénal général Il a pour objet l’étude de l’infraction mais aussi de la sanction ainsi que toutes les règles qui leur sont applicables. La procédure pénale Elle se définie par l’ensemble des règles relatives à la poursuite et au jugement des délinquants devant les tribunaux. Cette procédure connaît des similitudes avec le droit pénal général. De plus, elle fait le lien entre l’infraction et la sanction, par

judiciaires étudiées dans ce cours relèvent de l’ordre judiciaire (justice civile et pénale). L’ordre juridique français est constitué de : * L’ordre judiciaire : Qui intéresse le droit privé de sorte que les juridictions composant cet ordre judiciaire s’occupent et sont compétentes pour résoudre les litiges naissant entre particuliers. Il comprend la justice civile mais aussi par tradition la justice pénale. * L’ordre administratif : Qui intéresse le droit public. La justice administrative

lorsqu’une pièce est éclairée, pleine de luminosité il n’y a aucune pénombre. Ces deux mots sont donc totalement opposés, et ce ne sont pas les seuls, il en va de même pour l’expression « interprétation stricte» (consacrée dans l’article 111-4 du Code Pénal). Interpréter c’est l’action d’expliquer, de donner une signification claire à une chose obscure, c’est tirer une signification d’un texte après se l’être appropriée , c’est le traduire avec sa conception personnelle. Tandis que « strict » signifie

A.     L’évolution du droit pénal 1.      Le droit pénal jusqu’à 1789 On distingue deux périodes, le droit pénal de l’Antiquité à côté du droit pénal de Le droit pénal de l’Antiquité : la période de la vengeance privé. A succéder une autre époque, la vengeance familiale, justice privée. Apparition de la loi de Tallon (contrôle de l’état). Le temps de la justice public, c’est l’état qui représente, poursuit, punit… Le droit pénal de l’Ancien Régime : présente 3 caractéristiques. Première caractéristique :

Le droit pénal Définition : le droit pénal, c’est le droit qui est là pour sanctionner les infractions. Alors les infractions sont soit des crimes, des délits ou des contraventions. Certaines sont situées dans le code pénal (c’est là que se trouve l’essentiel des infractions) mais certaines se trouve, dans d’autres lois, dans d’autres codes (par exemple en matière commercial = abus de bien social par exemple). Objet du droit pénal L’objet du droit pénal c’est d’analyser les faits, les

responsable. Il s’agit d’un progrès lorsque l’on compare cette nécessité de réunion des trois éléments par rapport au Moyen Age où la seule intention était punissable. Aujourd’hui l’infraction non consommée est souvent réprimée car les nouveaux Codes pénales assimilent celui qui tente de commettre un crime ou un délit à l’auteur de l’infraction. Mais l’intention ne suffit plus, l’existence de l’élément matériel ("d’un commencement d’exécution") vient ici distinguer les phases criminelles (désir

infractions pénales. - Article 8 : principe de la propriété des peines, non rétroactivité de la loi pénale. - Article 9 : principe de la présomption d’innocence. En 1790, l’assemblée va compléter ces dispositions de la DDHC : principe du jury criminel, principe de l’élection des juges => le peuple participe à la justice en élisant des magistrats professionnels, et participent au jury populaire avec des citoyens ordinaires qui y siègent. + Nouvelle classification des infractions pénales : contravention/délit/crime

la Révolution au XXe siècle[modifier] La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen fut votée dès le 26 août 1789. Le 21 mars 1790, l'Assemblée constituante entreprit de reconstruire l'ensemble du système judiciaire sur de nouvelles bases (Code pénal de 1791). Un rôle important était dévolu à l'arbitrage et à la conciliation dans le domaine de la justice civile. Les juges étaient élus par les citoyens actifs, le jury institué en justice criminelle. La Constituante croyait en la bonté naturelle