Coelio Et Octave

 Les caprices de Marianne : Acte 2, scène 1 (Ciuta se retire. – Entre Marianne.) OCTAVE Belle Marianne, vous dormirez tranquillement. — Le cœur de Coelio est à une autre, et ce n’est plus sous vos fenêtres qu’il donnera ses sérénades. MARIANNE Quel dommage et quel grand malheur de n’avoir pu partager un amour comme celui-là ! voyez comme le hasard me contrarie ! Moi qui allais l’aimer. OCTAVE En vérité ! MARIANNE Oui, sur mon âme, ce soir ou demain matin, dimanche au plus tard, je

elle, tels Ciuta, son époux, Octave ou Coelio : positive ou négative, cette image est toujours partielle, et ne rend pas compte de la complexité de cette héroïne. D'autre part, elle se livre dans les conversations, et notamment lors des rencontres avec Octave, qui permettent de mesurer son évolution progressive.   UNE FEMME REVÊCHE ET PUDIBONDE La pièce s'ouvre sur cette image, un rejet catégorique de Marianne à Ciuta, l'entremetteuse, qui vient lui parler au nom de Coelio : “s'il a l'audace de me

a décidé pour elle et Marianne n'a pas eu son mot à dire. Les Caprices de Marianne nous mène aussi à nous questionner sur la position de la femme dans la société. Ici, Marianne ne représente qu'un objet de fantasme et d'un désir inaccessible pour Cœlio. Les « caprices » de Marianne sont aussi soulignés par son changement d'attitude, l'instabilité de Marianne, ainsi que son hypocrisie. Les Caprices de Marianne s'inscrit dans le romantisme, et plus précisément dans le drame romantique

Scène 3 MARIANNE. - Je veux prendre un amant, Octave... sinon un amant, du moins un cavalier. Que me conseillez-vous  ? Je m'en rapporte à votre choix  : - Coelio ou tout autre, peu m'importe ; - dès demain, - dès ce soir, celui qui aura la fantaisie de chanter sous mes fenêtres trouvera ma porte entrouverte. Eh bien  ! vous ne parlez pas  ? Je vous dis que je prends un amant. Tenez, voilà mon écharpe en gage : qui vous voudrez la rapportera. OCTAVE. - Marianne  ! quelle que soit la raison qui a

aussi particulièrement le vin et les femmes, tout comme Octave. C’est en 1830, qu’il crée « Théâtre dans un fauteuil », ce sont des pièces écrites pour la lecture et non pour être jouées. Musset a écrit Les caprices de Marianne, en 1833 en Italie lors d’un séjour avec George Sand, sa compagne de l’époque. Les caprices de Marianne se déroulent à Naples et mêlent amour et désillusion. Dans cet échange entre Octave et Marianne, on apprend que Coelio qui était éperdument amoureux de la jeune femme change

MARIANNE. - De qui parlez-vous, et quel mal ai-je causé ? OCTAVE. - Un mal le plus cruel de tous, car c'est un mal sans espérance ; le plus terrible, car c'est un mal qui se chérit lui-même et repousse la coupe salutaire jusque dans la main de l'amitié, un mal qui fait pâlir les lèvres sous des poisons plus doux que l'ambroisie, et qui fond en une pluie de larmes le coeur le plus dur, comme la perle de Cléopâtre ; un mal que tous les aromates, toute la science humaine ne sauraient soulager, et qui

du jeune Coelio. - L’intrigue : La pièce se passe à Naples et raconte l'histoire de Cœlio, un jeune homme amoureux qui rêve de conquérir la belle Marianne, épouse du vieux juge Claudio. N'osant l'aborder, il utilise Octave, un ami bon-vivant et libertin, cousin du mari de Marianne, comme entremetteur. La jeune femme continue de refuser les avances de Coelio mais tombe amoureuse du messager.  • Les lieux et les temps - Lieux importants : Un quartier de Naples > La taverne où Octave s’enivre

Entre Marianne. OCTAVE. - Belle Marianne, vous dormirez tranquillement. - Le coeur de Coelio est à une autre, et ce n'est plus sous vos fenêtres qu'il donnera ses sérénades. MARIANNE. - Quel dommage et quel grand malheur de n'avoir pu partager un amour comme celui-là ! Voyez comme le hasard me contrarie ! Moi qui allais l'aimer. OCTAVE. - En vérité ! MARIANNE. - Oui, sur mon âme, ce soir ou demain matin, dimanche au plus tard, je lui appartenais. Qui pourrait ne pas réussir avec un ambassadeur

Coelio Incarnation de la mélancolie, jeune homme sensible et timide, c’est le prototype du héros romantique inhibé, impuissant. Il montre des tendances morbides, et il semble parfois plus amoureux de la mort que de Marianne (« Ah ! malheureux que je suis, je n'ai plus qu'à mourir ! […] Vivre pour une autre me serait plus difficile que de mourir pour elle. » (I, 1). C’est sa méfiance à l’égard d’Octave (et de tout le monde), renforcée par Ciuta (II, 2) qui précipitera sa perte

Les Caprices de Marianne, I, 2   Coelio est un jeune Napolitain amoureux de la belle Marianne, épouse du juge Claudio. Paralysé à l’idée de déclarer ouvertement son amour à l’objet de ses pensées, il utilise un entremetteuse, Ciuta, comme intermédiaire, puis sollicite l’aide de son ami Octave dans ce même but. A la scène 2 de l’acte I sa mère prépare chez lui un dîner à l’occasion duquel elle voudrait lui faire rencontrer une femme de son choix à elle. Coelio entre, Hermia sa mère lui reproche