Coercition étatique

les Etats doivent s’allier à l’image du « bloc historique » de Gramsci. Leur alliance étant possible grâce à des « valeurs communes » que ces Etats partagent. Les décisions de politiques gouvernementales étant légitimées grâce à des acteurs non étatiques que sont les organisations internationales. Et même si cette approche reconnait les Etats-Unis comme acteur majeur des relations internationale, elle souligne que les autres Etats ne sont pas en « soumission «totale, à la manière d’un « empire universel

coutume Une coutume est une règle de droit « qui n’est pas édictée en forme de commandement par les pouvoirs publics » (Lexique). Autrement dit, elle n’est pas imposée par les autorités de l’Etat. Elle ne naît pas de la volonté des autorités étatiques. En effet, la coutume est issue d’un usage général et prolongé – repetitio – ET de la croyance en l’existence d’une sanction en cas d’inobservation de cet usage – opinio necessitatis. Il s’agit là des deux traits caractéristiques de la coutume

problématique au cœur de l’ouvrage De la Démocratie en Amérique est celle-ci : Comment le peuple peut-il se protéger de lui-même ? – Dans la première partie de De la démocratie en Amérique, Tocqueville considère l’opinion publique plus comme un moyen de coercition du peuple par le peuple que comme un garant de la rationalité et de la liberté. – Dans la seconde partie, le questionnement se déplace vers la protection des individus de l’Etat démocratique despotique. Par conséquent, dans la perspective libérale

trait le plus marquant des RI changera suivant les approches qu’on adopte. - Pour certainsl’Etat souverain : principal acteur, car le seul internationalement légitime. - Pour d’autresles Droits de l’Homme précèdent le principe de souveraineté étatique. - Pour d’autresl’interdépendance globale détermine les interactions des Etats. - Pour d’autresles inégalités du développement socio-économiques définissent la capacité d’exercice de la souveraineté. - Pour d’autresles rapports de genre conditionnent

politifiées, où l’ordre social résulte d’une forme de communication interne organisée autour du principe de réciprocité et où on constate généralement un faible degré de coercition grâce à la communication. Pour la deuxième grande famille, les sociétés avec Etat, l’ordre s’établie bien moins pas la communication que par la coercition. Il y a un recours direct, par la contrainte, selon le principe du monopole de la violence légitime dont dispose un certain nombre d’institutions politiques spécialisées

d'autres règles de vie en société : bienséance, morale, religion … On va étudier les caractéristiques de la règles de droit. Chapitre 1 : Les caractères de la règle de droit Ce qui distingue la règle de droit des autres c'est l'existence d'une coercition étatique. SECTION 1 : Caractères généraux de la règle de droit On constate qu'elle a plusieurs caractères : générale et impersonnelle, qu'elle a une finalité sociale et qu'elle est extérieure. §1 Le caractère général et impersonnel de la règle

citoyens doivent se soumettre à l’Etat comme l’esclave à son maître. Une telle conception accorde plus de force à l’Etat, cela lui permet d’agir avec plus d’efficacité mais cela augmente le risque que l’Etat use arbitrairement de son énorme pouvoir de coercition. 3. Le corrélat politique nécessaire d’une société à grande échelle. Dans un monde où le volume des individus, des activités et des biens ne cesse d’augmenter, et où les intérêts particuliers triomphent de toute visée commune, seul un appareil

PREMIERE  PARTIE     Cours  1   a. Introduction   Les   relations   internationales   désignent   un   ensemble   de   relations   qui   se   déroulent   au-­‐delà   du   cadre  étatique,  ce  sont  des  relations  qui  peuvent  toucher  les  états  ou  d’autres  acteurs,  relations   politiques  ou  non.     • Des  relations  d’Etat  à  Etat   Principalement

constitue un ensemble de personnes vivant au sein d’un territoire. Cette distinction n’est pas nouvelle, elle a été mise en lumière par T.Hoppes qui séparait le peuple de la populace. Il faut également une autorité politique c’est-à-dire un pouvoir de coercition institutionnalisé. L’Etat n’apparaît que lorsque le pouvoir politique s’institutionnalise. Le pouvoir ne doit plus être attaché à une personne physique, il doit se détacher de la personne pour acquérir son autonomie ce qui permet de dépasser le

CHAPITRE 3 : LA CONSTRUCTION DE L’ETAT NATION -Après avoir vu comment s’est développée la forme étatique en France à partir du Moyen âge et surtout du 16ème, ce chapitre sera consacré à la construction de ce que l’on appelle l’Etat-nation, au 19ème. -Etat-Nation : forme d’Etat dont l’autorité politique s’exerce sur une population qui se reconnaît dans une appartenance commune, qui partage des affinités diverses, en particulier la langue. -L’Etat nation réalise donc la fusion entre 2 entités