Cogito Ergo Sum

objet d’étude. Cela ne veut pas dire que je suis un autre ; mais que l’altérité est dans la structure même de toute construction d’identité. La philosophie classique n’a guère tenue compte de cette dimension. Descartes, par exemple, fait du cogito ergo sum (« chaque fois que je pense, cela manifeste que je suis ») la première certitude atteinte par et dans une conscience. La conscience de soi est première chez Descartes, et ne passe pas par l’autre, dont l’existence est d’ailleurs provisoirement

semblent résister au doute car 2 et 3 font toujours 5. Et pourtant si l’esprit adhère à ces évidences de façon immédiate, il ignore la source de ces vérités : qui me dit que, même en raisonnant de la sorte, je ne suis pas en train de rêver ? 2) Cogito. En imaginant précisément que les vérités pourraient n’avoir aucun fondement, par exemple qu’un mauvais génie pourrait s’amuser à me tromper systématiquement,. Car qu’on me trompe ou non, dès lors que je doute, au moment où je doute, une chose est

qu’il existe, l’homme a toujours cherché à se connaître, à se comprendre et à comprendre le monde qui l’entourait. La philosophie cartésienne nous montre bien que pour avoir une connaissance de soi, il faut avoir le sentiment que l’on existe (Cogito ergo sum). L’homme cherche également à expliquer la Nature et les lois qui la régissent mais qui le régissent lui-même. Pour Locke, ce n’est que par l’expérience que l’esprit prend connaissance des Lois Divines. L’homme, en faisant l’expérience de la Nature

Descartes à dit : « Cogito ergo sum » (je pense donc je suis) , il place ainsi la conscience , le sujet , à la racine de toute connaissance possible. On peut ainsi douter de tout , de la réalité du monde qui nous entoure , de nos sens, mais ce qui reste vrai même si rien n'existe , c'est que lui , Descartes , « pense » et si il « pense » alors il « est ».D'après Sartre cette conscience de soi a pour condition l'intersubjectivité : « Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre tous les

INTRODUCTION Descartes vécut de 1596 à 1650. Parmi les neuf leçons qui ont été consacrées à son œuvre par le professeur Alquié, le « cogito cartésien » qui retient ici notre attention occupe la cinquième place. C’est dire que l’affirmation « cogito ergo sum », dite néanmoins « première », figure au beau milieu de ces leçons. Il est cependant nécessaire de ne pas attendre la cinquième leçon pour indiquer au lecteur ce que, dans ses grandes lignes, cette affirmation signifie. Comme le précise Alquié

sachant plus qui ils sont réellement, se forgeront une identité, une filiation différente de la réalité et ne reconnaîtront pas leur proches. Ils se sont créé une personne,quelque chose, faux,qu'ils pensent donc être vrai. En effet, selon le « cogito ergo sum », ces malades ; qu'ils pensent être ce qu'ils ne sont pas, ou ne pas être ce qu'ils sont...ils pensent. Je suis un esprit, qui possède une âme et qui habite dans un corps. Mais l'embryon porte déjà en lui ce que je serai à 50 ans, par contre

existerait pas. En effet, comment savoir que ce n’est pas le cas ? Tout se déroulerait exactement comme cela se déroule actuellement si cette hypothèse était vraie. 2) Quel est le rôle de notre conscience ? Cependant, Descartes dit également « Cogito ergo sum », c’est à dire « Je pense donc je suis », ce qui nous montre que le doute doit bien s’arrêter quelque part : effectivement, plus nous doutons, plus nous sommes certains qu’il y a quelque chose qui doute et donc que nous sommes, comme le dit Descartes

) , il reste une vérité indubitable. La 1ière évidence = le cogito , je pense donc je suis. «  Cogito ergo sum » Dans le texte des Méditations métaphysique , Descartes pousse le doute encore plus loin Descartes va supposer l’existence d’un etre plus puissante que les humains et puis s’amuse à nous tromper . « Malin génie » Si ce malin génie existe . La première évidence ( cogito) tient-elle toujours ? Pour Descartes, le cogito est toujours vrai . Je peux douter de tout, mais pas du fait que

affirme que tant qu’il aura ce doute, tant qu’il réfléchira, il existera : il atteint la conclusion « cogito ergo sum », « je pense donc je suis ». Donc, je ne peux pas rationnellement maintenir que je n’existe pas sous le simple pretexte que je ne me perçois pas et ne peut pas utiliser la synthèse transcendentale pour ériger des lois du moi. Mon existence est réelle d’après le cogito de Descartes bien qu’elle se base sur conception et non perception : cette conception de moi-même fait

qu’on pouvait douter de tout, du monde extérieur et même de son propre corps, mais qu’il y a quelque chose dont on ne peut pas douter, c’est de sa pensée, car douter, c’est penser, or penser, c’est être. Dont la phrase très connue en latin: “Cogito ergo sum” qui signifie “je pense donc je suis”. La conscience inclut donc une conscience morale mais aussi une connaissance du réel physique comme la perception qui nous forment des connaissances. Mais aussi une connaissance de soi qui donne une perception