Cogito Ergo Sum

de Descartes n'est pas compatible avec celle de l'auteur. La philosophie de Descartes consiste à éliminer autrui -qui, pour lui, ne serait ni indispensable à notre connaissance de nous, ni même à notre existence-. Par "je pense donc je suis" ("cogito ergo sum", citation extraite du Discours de la Méthode). Descartes cherche un fondement sûr pour bâtir la connaissance, un point fixe à partir duquel fonder le savoir et accéder aux vérités. Il propose alors une méthode pour y parvenir : le doute. Celle

Savoir, 5ème livre, § 354. L'homme selon Descartes domine et pense le monde qui l'entoure. C'est la certitude de sa propre conscience qui lui permet d'établir cette hypothèse. L'être humain pour lui est indissociable de la conscience d'où son « cogito ergo sum ». Par contre il ne nous indique pas d'où vient cette conscience. Dans son texte, Nietzsche s'interroge sur la conscience, est-elle naturelle et présente chez l'homme? Il procède à une analyse critique de toute philosophie sur ce sujet. -

Descartes a répondu à cette première question avec son œuvre intitulée Le discours de la méthode où il nous explique son expérience de la vérité qu’il a menée grâce à des règles qu’il jugeait indispensable d’avoir. Il en a déduit grâce à cela le « cogito ergo sum » c'est-à-dire que nous existons car nos pensons. De plus Descartes dit que nous devons être en train de penser pour être sûrs que nous existons nous même. Nous savons maintenant pourquoi nous pensons et nous avons vu que l’on ne pouvait penser

une affirmation qu’il présente comme irréfutable, avec l’expression « nécessité invincible » qui sonne presque comme une tautologie. Il s’oppose dès lors à Descartes qui affirmait avoir une connaissance de son âme, avec le fameux « dubito vel cogito ergo sum ». Le philosophe du XIX, va réfuter cette théorie selon laquelle on peut connaître son âme, tout en nuançant tout de même son propos, en précisant que cette observation n’est que partielle. En effet l’homme sait s’il est sous l’emprise d’un

Discours de la méthode" en 1637, puis les "Méditations métaphysiques" en 1641. Ce changement dans la représentation du monde connu, a des retombées métaphysiques* très importantes. Descartes pose donc comme fondement de sa philosophie le fameux « cogito ergo sum ». 3. Le discours de la méthode Descartes veut, avec cette méthode, appliquer la logique des mathématiques pour comprendre tous les principes du monde. Pour cela, il propose plusieurs étapes : a) L’EVIDENCE : « Ne rien recevoir

de ne rien connaître, de douter de tout. Mais de ce doute nait une certitude, à savoir que si je doute c’est que je pense, et par là même j’existe. Ce n’est pas digression de revenir sur la méthode cartésienne car elle aboutit à son fameux « cogito ergo sum » – « je pense donc je suis » – qui est une des clefs nécessaires à maîtriser pour comprendre ce qu’est l’humanisme de la Renaissance. En effet, du doute absolu on arrive à la découverte d’une certitude qui est le fait que l’homme pense et que

conscient de la connaissance. Alors, lorsque Descartes remet en cause les connaissances acquises par l’Homme jusqu’à présent, il fait table rase (« tabula rasa ») en se remettant à la seule connaissance qu’il possède, c’est qu’il est conscient : « cogito ergo sum ». Selon le philosophe, le phénomène conscient est dès lors immédiat. De la même façon, Bergson dit qu’il y a toujours une conscience en soi. Il a beau essayer de la supprimer, il ne peut pas. Ainsi, être conscient est un phénomène inévitable

de la démarche de celui qui recherche une connaissance certaine doit partir de la conscience de soi. Alain tout comme Descartes parle de « se méfier de soi », de « guetter l’erreur ou la faute » et d’une certaine manière cela fait penser au « cogito ergo sum » cartésien. Si on ne peut pas se représenter on est comme un animal. Mon chat, vit dans le présent, il n’a pas conscience de son existence, il peut agir et interagir avec le monde et les autres, mais il n’a pas conscience de ce qu’il a fait,

possibilité de choisir, créant du même coup un fossé entre lui et la bête qui elle, ne peut se déroger à ces règles. Toute cette remise en question des concepts établis n’aurait pu en aucun cas être possible, sans la célèbre phrase de Descartes, Cogito ergo sum, « Je pense donc je suis ». Elle amène avec elle une toute nouvelle façon de raisonner, basée sur ce qu’on appellera alors « la subjectivité ». Descartes, en effet, disait qu’il remettait en question tout ce qu’il croyait, jusqu’à la plus solide

pense est vrai et légitime ? À quoi bon penser, si c'est pour rester prisonnier d'erreurs et de préjugés ? Une pensée authentique suppose l'échange avec d'autres pensées que la mienne. A quoi bon penser si c’est pour douter par la suite ? Le cogito ergo sum de Descartes dit alors « il faut douter de tout car pendant que je doute, je ne peux pas douter j’existe car je doute. » Le doute s’installe lorsque la personne cherche une vérité absolue, irréfutable. Une pensée authentique montre aussi que