Cogito Ergo Sum

INTRODUCTION «  Cogito ergo sum »  : du latin je pense donc je suis, est une vérité première que DESCARTES au XVII eme prend comme base des autres philosophies. Ainsi pour lui personne ne peut douter selon lui de cette vérité première car nous ne pouvons douter de notre propre existence. De cette citation qui contribue au début de la réflexion sur la conscience, il apparait qu’elle engage l’homme à se positionner. Ici tu reviens à la ligne S’interroger et se demander « Pourquoi refuse

d’employer la première personne pour se désigner. Lorsqu’il parvient ce qu’il a conscience de soi. B – La conscience comme base de toute pensée 1°) Le cogito cartésien C’est Descartes qui pose la confiance comme base de toute pensée dans son « cogito ». Selon lui, il existe une seule certitude absolue qui est « je pense donc je suis » (Cogito ergo sum). Si j’applique le doute méthodique, et que je remets en question la propre existence de ma conscience ou le contenu de mes représentations, alors je

de sa mère, de Dieu, de sa maison, des mathématiques (est-ce que 2+3=5 ?), il arrive à tout remettre en question jusqu’à douter de lui-même. Arrivé à ce point, il constate qu’il ne peut douter qu’il doute, et donc il pense ; ce qui abouti à « cogito : ergo sum » ce qui signifie « je pense donc je suis ». Par cette phrase, Descartes fait de la conscience le fondement de la vérité car ce qui résiste au fait de douter de tout, c’est la certitude de notre existence, pas forcément matérielle mais au moins

je suis"). Penser par soi-même, c'est aussi se connaître. « Par la pensée nous prenons conscience de l'être, mais inversement il faut déjà exister pour penser », Jankél. Tout être vivant de par son existence est amené à penser, c’est le « cogito ergo sum » de Descartes, le « j’existe parce que je pense » de Sartre, mais en renversé. Contrairement aux animaux, pour qui l’on peut douter de la faculté de penser, de mettre en œuvre leur conscience, l’homme est de naissance apte à réfléchir ou tout

Qui suis-je ? Descartes définit le sujet comme substance pensante, consciente de sa pensée, « Je pense donc je suis », « cogito ergo sum ». Je suis ainsi conscient de mes actes, je suis maître de mes pensées. Ma conscience est l’essence de ma pensée, et ce « je pense » que nous sentons au fond de nous mêmes est permanent, toujours identique a lui même. Un être inconscient ne pourrait avoir conscience de la temporalité. L’être est alors conscient qu’il existe a travers le temps. Il existe deux types

immédiate tournée vers l'extérieur. Selon Descartes, on pense donc on existe en tant qu'entité pensante, c'est-à-dire qu'on a une conscience. Cette conscience de soi se reflète dans les gestes et les paroles de l'être qui sait qu'il existe. Le cogito ergo sum de Descartes, "je pense donc je suis" met en exergue que la première conséquence de la libre pensée de l'homme est la prise de conscience de sa propre existence. L'Homme par cette faculté de réfléchir arrive à se différencier des autres animaux

l'essence, la substance d'un être. Mais c'est aussi, au sens le plus moderne philosophiquement, un être conscient et libre. Un être capable de se représenter et de se prendre pour objet de pensée. C'est-à-dire si on prend un langage plus cartésien, un Cogito (je pense) se prenant pour son propre Cogitatum (objet de pensée). Mais alors se pose un problème : en me prenant moi, sujet de droit, comme objet de pensée, je ''m'objectivise''. Ne doit-on pas voir là un paradoxe du sujet? Le sujet, grammaticalement

l’évidence, c’est-à-dire la qualité d’un jugement qui résiste à l’examen critique, à la mise à l’épreuve du doute. C’est pourquoi Descartes, dans la seconde partie du Discours de la méthode, en fait la première règle de sa méthode. Ainsi le « cogito ergo sum », ou « je pense donc je suis », se présente-t-il précisément comme première certitude ou évidence, qu’aucune objection ou réfutation ne © Hatier 2002-2003 saurait ébranler : je peux bien douter de l’existence du monde en effet ou de celle

croyons dans la raison et cette dernière croyance est une croyance non interrogée suffisamment. Peut être avec raison, peut-être pas. Par exemple Descartes pensait pouvoir recourir à la raison seule pour atteindre avec certitude la vérité. Son cogito ergo sum montre qu'il raisonnait selon des principes réfléchis de son point de vue. Une connaissance perçue à travers le prisme d'une méthode exclusivement rationnelle peut comporter certains préjugés nuisibles à l'apprentissage en profondeur.

Descartes pense ainsi, le pouvoir de douter. De douter de qui on est mais de ne pas pouvoir douter que l’on doute. Cette vérité permet de savoir qui l’on est grâce à la conscience que l’on doute, autrement que l’on pense et comme dirait Descartes « Cogito ergo sum » « Je pense donc je suis ». Il est là, l’esprit de prise de conscience non immédiat, la connaissance propre de son existence. Kant est aussi fervent défenseur de cet idée selon lui le doute est comme nécessaire au progrès de l’humanité. Sans