Cogito Ergo Sum

"La conscience n'est qu'un réseau de communications entre hommes ; c'est en cette seule qualité qu'elle a été forcée de se développer : l'homme qui vivait solitaire, en bête de proie, aurait pu s'en passer. Si nos actions, pensées, sentiments et mouvements parviennent _ du moins en partie _ à la surface de notre conscience, c'est le résultat d'une terrible nécessité qui a longtemps dominé l'homme, le plus menacé des animaux : il avait besoin de secours et de protection, il avait besoin de son semblable

La pensée nécessite des mots. Ces mots sont le fruit d´un langage articulé. Or, un caillou ne peut articuler. Apprendre ne nécessite pas de partir de zéro. J´ai appris, quand j´étais jeune, à utiliser mes mains, mais je savais instinctivement comment les mouvoir. Je précise ce point car il me paraît important de dire que "Apprendre à penser" ne signifie pas "Commencer à penser". D´abord, qu´est ce que penser ? C´est associer des idées, des images, les unes aux autres. A ce titre, je fais rentrer

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. La question commence d’abord par relever un élément non négligeable : il y a un pouvoir de l’image. Que faut-il entendre par là ? Vous pouvez ici partir d’un constat simple : l’image peut être un moyen aisé de convaincre et de persuader. Elle est souvent plus simple à saisir qu’un discours argumenté qui demande de réfléchir. Vous pouvez d’ailleurs également penser aux discours qui font appel à des

Sujet : Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ? Être responsable de quelque chose revient à dire qu’on en est la cause et qu’on doit en assumer les conséquences bonnes ou mauvaises. Avoir conscience de quelque chose c’est justement être capable de prévoir les conséquences de tel ou tel acte, être capable d’anticiper. Alors dois-je assumer les conséquences de mes actions irréfléchies ? Il sera question de savoir si je dois être tenu responsable d’une action dont l’intention

En un sens, en effet, autrui a toujours été là. Il est une donnée originaire, sans laquelle, je dois bien le reconnaître, je ne suis rien. Je suis hanté par l'existence d'autrui, au point qu'il est là encore, en quelque sorte, en creux, lorsque je suis seul. Le petit enfant prend en effet conscience conjointement de sa propre existence et de celle de sa mère. Se découvrir soi-même comme existence subjective personnelle, c'est immédiatement découvrir les limites du moi, donc l'existence du non-moi

Suis-je libre de penser ce que je veux? Être libre (du latin liber), c’est n’avoir pas d’entrave, de chaînes, au contraire de l’esclave. « libertas » désignait l’état juridique de l’homme libre par rapport à l’esclave. L’homme libre agit à sa guise, il n’a pas de maître. C’est donc l’absence de contraintes. Mais toute société est régie par des lois, des restrictions, des compromis, voire des sacrifices. Définir la liberté comme absence de contraintes, c’est en donné une définition factuelle

Ne suis-je que ce que j’ai conscience d’être ? En tant que personne consciente/inconsciente Qu’es ce qui est inconscient en nous ? Quelle sont les limites de ma conscience ? Qu’es ce que je crois être ?

PATOUT TS1 Alexandre Dissertation de philosophie ____________________________________________________________ _ ____________________________________________________________ _ Pourquoi refuse-t-on la conscience à l'animal ? Tout d’abord on peut s’interroger sur le signification de «on » . Ce «on» se voit notamment comme référence à Descartes, celui-ci posa une thèse qui démontre que l’Homme

jugements, dépendent d’un contexte culturel, ce qui fait de la conscience de soi une réalité empirique changeante et multiple. L’unité et la permanence du moi ne sont donc pas garanties par l’unité, peut-être seulement nominale, de la conscience. Le cogito (je pense donc je suis) de Descartes par exemple qui remet tout en cause, qui doute en se mettant seul dans une salle et en réfléchissant tend à exprimer l'état de conscience de celui qui s'exprime. Autrement dit le sujet, disant "Je" exprime une

Puis-je penser ce que je veux ? Kant disait qu'un grand nombre d'hommes restent "mineurs" leur vie durant, par manque de volonté, car il est, en effet bien facile, par faiblesse et lâcheté, de s'en remettre aux directives d'un tutorat qui ne demande pas mieux que d'être votre maître à penser, et qui pense à votre place. La liberté d'opinion, de pensée par ailleurs fait bien partie des "Droits de l'homme", mais la plupart des hommes n’expriment pas cette liberté. Néanmoins, puis-je penser