Cogito Ergo Sum

a connaissance de soi semble être une évidence au premier abord. En effet, je suis la personne que je connais depuis le plus longtemps et celle qui m'est la plus familière. Cependant, parfois, certains de nos actes nous échappent et on peut ainsi percevoir des zones d'ombres en soi-même (bien). Autrui peut aussi nous faire remarquer l'apparente irrationalité de nos actes. En effet, tout comme moi, il lui est possible d'être conscient de soi et il peut donc également me penser. Il est donc légitime

problème ? C’est à partir de ce questionnement qu’advient la réponse : cette production d’idées et de réflexions prouve que l’homme existe bel et bien en tant que «  substance pensante » comme le décrit Descartes. Ce qui est d’ailleurs le fondement du cogito cartésien ( présent dans le Discours de la Méthode du même auteur ) qui affirme que « je pense donc je suis ». Cette phrase illustre parfaitement la mise en avant du fait qu’une conscience, même si elle possède des idées sur les choses qui se révèlent

Autrui - Le mot « autrui » vient de alter huic , cet autre (cel ui - là ou une pluralité d’hommes, présent e dans le champ de ma conscience). A utrui, ce n’est donc pas l’Autre en général et en abstrac t ion , dont j’aurais l’I dée (l’ E spèce humaine), c’est celui que je rencontre, que j’aime, que j’affronte, celui avec lequel je suis bien contraint d’établir une relation, un type de relation. - L’analyse autrui peut s’analyse r en alter ego , en dehors de son

philosophie Le terme « prendre » montre qu'il est ici fait référence à un acte, à un mouvement, à une activité dynamique, et non pas à un état statique, à un contenu de pensée acquis une fois pour toutes. Avoir conscience de soi, c'est se sentir comme individu distinct, doté d'une identité propre et unique ; c'est peut-être aussi avoir une connaissance de cet individu. Le sujet met en question le processus d'acquisition de cette conscience de soi en ce qui concerne ses conditions, en posant le problème

Suis-je ce que je crois être ? Intro : Depuis l’antiquité les philosophes s’interrogent sur l’être. En effet Socrate répétait que le début de la sagesse consistait à une petite phrase qui se trouvait au-dessus du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même. ». On doit donc se pencher sur ce que l’on croit être et ainsi faire le point sur notre existence ou notre essence même. Plus tard Descartes s’interroge sur la notion de sujet et je demande comment se définir et ainsi passer du doute à la certitude

de l’existence de soi. La conscience est donc substance, être et penser sont une même chose. On ne peut distinguer la pensée de son sujet d’où la célèbre citation de Descartes « je pense donc je suis » qui définie toute la philosophie qu’est le cogito (en latin « je pense »). En d’autre terme tout ce que nous croyons savoir sur notre corps, nous le tenons de nos sens (qui sont parfois trompeurs), en revanche le fait que je pense prouve que je suis, que j’existe. Ceci appuie ainsi la véracité

Cette expression de Descartes ferait-elle de lui le penseur qui a ouvert la voie à la conquête dévastatrice de l'homme sur la nature? Replaçons Descartes dans son temps et dans son contexte. Remarquons d'abord que la citation est incomplète: dans la 6e partie du Discours de la Méthode (1637), Descartes écrit que les sciences et les techniques pourraient nous rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature »**. Pour Descartes, le Maître de la nature reste bien Dieu dont nous tenons les « vérités

Sujet : Suffit-il de vouloir pour être ce qu'on a choisi de devenir ? De prime abord, les mœurs individualistes nous cessent de nous répéter à notre liberté de choisir : du menu de notre petit déjeuner à la personne avec qui nous nous marions en passant par notre carrière. Autrement dit, les personnes pensent qu'elles sont libres de choisir leur avenir selon leur propre volonté. La volonté est une faculté destinée à choisir, à dire oui ou non. Descartes dit ainsi qu'elle « consiste seulement

Alors que nous vivons dans une société où nous rencontrons et croisons chaque jour de nouvelles personnes, il semble que nous sommes toujours fondamentalement seuls par le fait qu’on ne connait et que l’on aime personne véritablement puisque le moi d’une personne ne se présente qu’à travers des qualités qui le différencie et le détermine. Pourtant, toutes les passions humaines impliquent toujours une référence à autrui même à travers les désirs les plus égoïstes puisqu’ils supposent le rapport aux

que nous sommes peut donc être tragique. Néanmoins, le bonheur n'implique-t-il pas la conscience de soi. Pouvons nous enfin parvenir au bonheur malgré le caractère tragique de notre existence ? I. LA CONSCIENCE DE LA MISERE DE L'HOMME Avec le Cogito, Descartes montre que la première certitude à laquelle nous pouvons parvenir est celle de notre existence. Le projet de Descartes dis que la philosophie est aussi rigoureuse que les mathématiques. La première certitude qu'il établi est « Je pense