Cohabitation Edouard Balladur

constitutionnalisme, datant pourtant de la même époque. Il faudra attendre 1958 pour qu’enfin, en France, un vrai contrôle de la constitutionnalité des lois soit mis en place. Aux Etats-Unis, on s’est inquiété du risque de « gouvernement des juges » (Edouard Lambert, 1921), c’est-à-dire du danger que l’organe chargé de contrôler la constitutionnalité de la loi censure trop facilement l’expression de la volonté des représentants élus de la nation. 2.2.2. A qui confier le contrôle de constitutionnalité 

En revanche le Président rappelle son homologue américain. L’équilibre trouvé par le texte constitutionnel reflète les idées politiques de De Gaulle et de Debré. Ces deux visions se sont respectivement épanouies dans le fait majoritaire et la cohabitation. Pour l’essentiel, le Président de la République domine la vie politique. Le parlementarisme est dualiste ou orléaniste. L’institution présidentielle a su tirer profit de la légitimité que lui confère depuis 1962 son élection au suffrage universel

caractériser ce régime, on parle de régime Parlementaire dualiste (deux sources de responsabilité) ou encore de régime parlementaire orléaniste. On retrouvera ce mode de fonctionnement dans la situation politique contemporaine, avec les périodes de cohabitation connues sous la 5° République (3 périodes). Cela dit, ce régime politique va s’effondrer en 1848. Les causes sont nombreuses : il y a des causes intérieures (Louis Philippe est impopulaire + série de scandales de corruption), mais aussi extérieures

organisations et les institutions politiques, mais aussi les leaders politiques euxmêmes: seuls 35% ont le sentiment d’être bien représentés par au moins un homme politique. L’expérience de l’alternance politique (1981, 1995) et des deux périodes de cohabitation (1986-1988; 1993-1995) a banalisé les clivages politiques et quelque peu brouillé le système de repères partisans mais aussi idéologiques. L’alternance de 1981 et l’expérience des socialistes au pouvoir, avec les deux septennats de François

l’omnipotence du Parlement, ses divisions, sa versatilité. Cette instabilité s’aggrave surtout après la première guerre mondiale. Plus particulièrement à partir de la victoire du « cartel des gauches » en 1924 et l’investiture du gouvernement du radical Edouard Herriot qui sera renversé par le Sénat en 1925. Six gouvernements vont se succéder en 16 mois avant de laisser la place à un gouvernement d’union nationale dirigé par Raymond Poincaré, lequel vainqueur des élections législatives de 1928, démissionne

Américains appellent un système de chick and balance, intraduisible en français, que l’on traduit généralement par un système de poids et de contrepoids qui signifie séparation des pouvoirs et partage des responsabilités. Selon le constitutionalisme, Edouard Corwin : « Les pères fondateurs ont mis en place une invitation à la lutte pour le privilège de conduite la politique extérieure des Etats-Unis. ». ; Là encore, la politique extérieure au XIXème siècle a été un domaine dominé par le Congrès. Seulement

réflexions sur la décentralisation qui aurait pu déboucher sur la reconnaissance de régimes particuliers pour certaines collectivités. La période des années 90 ne permet pas de déboucher sur une solution claire car il n’y a pas de consensus politique (cohabitation). En 2002, 2003, les choses vont se déboucher, car cet exécutif de droite (Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin) décide d’engager une réflexion sur la décentralisation. Cette réflexion dépasse le clivage droite/ gauche. En mars 2003, révision

En 1988, un candidat surgit quasi inopinément à la suite de la cohabitation, c'est Édouard Balladur qui devient premier ministre en 1995. La possibilité d'une candidature Balladur s'était vaguement posé en 1988, mais elle se pose surtout en 1995. Indépendamment de ces échéances c'est qu'il y a alors deux candidats de la même majorité : Jacques Chirac et Édouard Balladur. À l'époque quasi tous les sondages donnent victorieux Balladur. Mais à la surprise c'est Jacques Chirac qui s'impose au premier

l’effet d’entrainement de l’élection présidentielle sur l’élection législative. Les électeurs vont confirmer leur choix en élisant une majorité de soutien au PDR à l’assemblée nationale. Cette règle est supposée rendre improbable l’éventualité d’une cohabitation entre un P de droite et une majorité parlementaire de gauche. - la candidature de l’élection présidentielle. Il faut remplir plusieurs conditions pour être candidats. Ces conditions sont prévues par le code électoral. Il faut être électeur (nationalité

constitutionnalisme, datant pourtant de la même époque. Il faudra attendre 1958 pour qu’enfin, en France, un vrai contrôle de la constitutionnalité des lois soit mis en place. Aux Etats-Unis, on s’est inquiété du risque de « gouvernement des juges » (Edouard Lambert, 1921), c’est-à-dire du danger que l’organe chargé de contrôler la constitutionnalité de la loi censure trop facilement l’expression de la volonté des représentants élus de la nation. A qui confier le contrôle de constitutionnalité ?Deux