Comédie des humeurs

celui qui eut le plus de mal à brider son inspiration dans ces règles théâtrales qui, sous le patronage d'Aristote, visaient à resserrer au maximum l'action, l'espace et le temps autour de l'exploration d'une crise. Formé par le public spontané de la comédie, dont le rire reste le meilleur garant d'efficacité, il eut à cœur de subordonner les règles au plaisir, fidèle en cela au précepte d'Horace : « il obtient tous les suffrages celui qui unit l'utile à l'agréable, et plaît et instruit en même temps

2 : Chloé BURGAUD ; Alan BRÉMONDCharlotte, Nathan : I –  Le Malade imaginaire  : une comédie fantaisiste au service du divertissement A – Des personnages aux traits excessifs représentés dans des scènes burlesques La présence du théâtre dans le théâtre incarne le jeu de la comédie venant de chacun des personnages notamment lors d'une mise en place d'un stratagème de Cléante pour approcher Angélique et se faire passer pour

faciliter l'identification des personnages par le public, les costumes des acteurs reflètent leur degré social, leur âge et leur humeur. Les hommes libres romains portent des toges, les voyageurs des manteaux, les courtisanes du tissu jaune, les esclaves des tuniques et les femmes des robes. Esthétique simple, longues robes flottantes et chaussure plates pour la comédie et costumes somptueux et cothurnes (sorte de sandales montante à semelle épaisse) pour les tragédies. Les vieillards portent des

dans la ville d’Auxerre. Elle gère une formation aux métiers de la comédie musicale et est partenaire des spectacles du « Studio Evi’Danse », une école de danse et comédie musicale. I. LE STUDIO EVI’DANSE Le Studio Evi’Danse a été créé en 2001 par Thierry de Fontenay, ancien danseur professionnel, professeur diplômé, chorégraphe et metteur en scène. Il y enseigne la danse modern’jazz, la danse classique ainsi que la comédie musicale, réunissant danse, chant et théâtre au sein d’un même cours

idéal : poli, cultivé, il joint à la qualité de l'éducation les vertus de mesure nécessaires à l'harmonie de la vie sociale. Molière avait déjà proposé avec le personnage d'Alceste une figure inapte à ces valeurs-là par son excès de franchise et son humeur bourrue devant les grâces salonnières. "L'ami du genre humain n'est point du tout mon fait", avoue-t-il fièrement à Philinte dont les minauderies polies le consternent. La solitude farouche qu'il choisit à la fin du Misanthrope paraît donc aux philosophes

bonapartiste désire en effet obtenir aux yeux de tous les faveurs de la Duchesse, qui les lui refuse. Commence alors une épreuve de force de laquelle elle semble tirer avantage. Nous tenterons donc de comprendre par quels procédés l’auteur de la Comédie humaine rend visible l’opposition de deux volontés fortes obéissant aux lois d’une énergétique particulière et qui traduit une conception singulière de l’amour biaisé par les lois sociales. Nous étudierons tout d’abord la façon dont Balzac met en

n’importe quel autre phénomène naturel. Cependant l’homme ne peut pas tout connaître directement, notamment ses phénomènes moraux, expression utilisée par Auguste Compte pour faire référence aux sensations morales ressenties par un individu, ses humeurs, caprices ou intentions. « L’homme ne peut se connaître lui-même », tel va être la thèse d’Auguste Compte tout au long de ce texte qu’il exprime dès la première phrase à travers une affirmation qu’il présente comme irréfutable, avec l’expression « nécessité

ces caractères sont connus des spectateurs qui, pour la plupart, ont vu Le Barbier de Séville. La phrase de la ligne 61 : FIGARO : « J’avais assez fait pour l’espérer (la reconnaissance d’Almaviva) » rappelle au spectateur averti l’action de cette comédie où Figaro aidait Almaviva à conquérir Rosine, la future Comtesse. Quelques allusions suffisent donc à placer le spectateur en pays connu. c)      L’exposé de la situation au début de la pièce : C’est le refus de la chambre par Suzanne

me violente. DORINE Fort bien : c’est un recours où je ne songeais pas ; Vous n’avez qu’à mourir pour sortir d’embarras ; Le remède sans doute est merveilleux. J’enrage Lorsque j’entends tenir ces sortes de langage. MARIANE 45 Mon Dieu ! de quelle humeur, Dorine, tu te rends ! Tu ne compatis point aux déplaisirs des gens. 50 65 70 75 40 80 85 -2- 1ère Français DORINE 115 Sujet 111 90 95 100 Monsieur Tartuffe ! oh ! oh ! n’est-ce rien qu’on propose ? Certes

La tragédie nait au Vème siècle avant J.-C. dans la Grèce antique. Lors des fêtes dédiées à Dionysos, dieu du vin et du théâtre (entre-autre), on avait pour coutume de faire des représentations théâtrales en son honneur. La tragédie s’oppose à la comédie par son sujet noble, grave et par son dénouement malheureux. A l’époque de la Grèce antique les pièces de tragédie étaient considérées comme des cérémonies à la fois religieuses et civiques, tous les citoyens pouvaient donc y assister gratuitement